Pendant longtemps le droit de vote avait été refusé aux femmes en raison d’arguments misogynes : les femmes seraient faites pour être des mères et de bonnes épouses, ce qui ne serait pas compatible avec l’exercice du droit de vote ou d’un mandat politique. Par ailleurs, certains redoutaient l’influence de l’Église sur le vote féminin. Après la Première Guerre mondiale, puis l’apparition des suffragettes (militantes du droit de vote féminin), le débat évolue progressivement, mais l’opposition du Sénat fait échec à toute évolution dans l’entre-deux-guerres.
L’ordonnance du 21 avril 1944 du Gouvernement provisoire de la République française, signée par Charles de Gaulle, donne aux femmes le droit de vote, rendant ainsi le droit de suffrage réellement universel, par son article 17 qui dispose simplement : "Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes". Dans les faits, les Françaises votent pour la première fois aux élections municipales d’avril-mai 1945. Plus...
L’ordonnance du 21 avril 1944 du Gouvernement provisoire de la République française, signée par Charles de Gaulle, donne aux femmes le droit de vote, rendant ainsi le droit de suffrage réellement universel, par son article 17 qui dispose simplement : "Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes". Dans les faits, les Françaises votent pour la première fois aux élections municipales d’avril-mai 1945. Plus...