En 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
Les améliorations possibles du dispositif
c) L’évaluation de l’utilisation des crédits par les établissements L’examen d’un échantillon de rapports d’évaluation des établissements montre que, au-delà des taux d’utilisation, les établissements n’utilisent pas la procédure de manière toujours satisfaisante. Certaines remarques sont communes à pratiquement tous les établissements : des contrats ne sont pas toujours signés par l'ensemble des parties prenantes avant les départs, le versement des bourses n’est pas toujours effectué dans les délais, les tests de langue en ligne à effectuer avant le départ et au retour ne sont pas toujours réalisés, les rapports de participants ne sont pas toujours soumis en ligne, les outils/indicateurs pour analyser les impacts sont à développer.
Dans certains établissements d’enseignement supérieur de Paris et d’Île-de-France, les indicateurs relatifs au catalogue de cours ne sont pas satisfaisants et ceux relatifs aux questions de logement, d'égalité de traitement, d'intégration et de tutorats ne sont pas optimaux. Les causes de mécontentements dans l'accueil des étudiants par les établissements étrangers ne sont pas suffisamment identifiées. L’évaluation de l'impact est à approfondir au moyen de la mise en place d'indicateurs quantitatifs et qualitatifs.
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Mobilité internationale des étudiants - Les améliorations possibles du dispositif d) Le niveau des bourses
En 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
Les améliorations possibles du dispositif
d) Le niveau des bourses
Le principe retenu d’un taux modulable de bourses fixé par chaque établissement renforce sa capacité à définir sa propre politique de mobilité en lui permettant de tenir compte d’un ensemble d’autres paramètres (existence de cofinancements nationaux ou régionaux, mise en place d’une politique d’établissement en faveur de la mobilité, etc.).
Il n’a pas eu d’effet négatif sur le volume des mobilités financées, la France étant un des premiers pays en termes d’envoi d’étudiants Erasmus +. Il a pu contribuer à l’amélioration du taux d’utilisation des financements à partir de 2014. Il n’a pas été appliqué en revanche en tenant compte, sur la base de critères objectifs, de la situation d’universités en retard en matière de mobilité sortante, ce qui aurait pu procurer une incitation supplémentaire pour des étudiants issus plus souvent que la moyenne de milieux défavorisés.
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