L’Afrique dispose d’une énorme diversité et richesse culturelle et artistique. Cependant, des politiques culturelles inadéquates[1] ou désuètes ne cadrent point avec les besoins des populations locales de même qu’avec les exigences de la mondialisation. Au Cameroun, les beaux-arts n’ont pas forcément de beaux lendemains. Les professionnels de ces filières ne sont presque pas soutenus par les politiques culturelles en place. Face à l’absence d’un environnement favorable[2], de structures de production et diffusion adéquate et d’une consommation locale rentable, la plupart des praticiens des beaux-arts se voient contraint à l’exil. Plus...
29 août 2019