Ce qui vient de se passer à Istanbul le week-end dernier tendrait à prouver que la réalité est plus complexe et que l'histoire n'est pas écrite. L'humiliante défaite de l'ancien Premier ministre Binali Yildirin, le candidat de l'AKP (le parti de Recep Tayyip Erdogan), est, toutes proportions gardées, infiniment plus déstabilisante pour le pouvoir turc que n'a pu l'être pour le pouvoir chinois le recul de Pékin à Hong Kong. Ce qui constitue peut-être le dernier souffle de démocratie en Chine, peut à l'inverse être le premier retour du Printemps en Turquie. Dans l'histoire récente de la Turquie, il y aura un avant, et un après juin 2019. Plus...
13 juillet 2019
Le fragile sursaut démocratique de la Turquie
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