Sur le blog "Histoires d'universités" de Pierre Dubois. Cet appel à projets est mort né pour deux raisons :
1.Les enseignants chercheurs ne sont pas des précepteurs (chronique du 21 avril 2018). Dans le contexte actuel, l’enseignement dans la plupart des licences universitaires ne peut être qu’un enseignement de masse.
- Or la loi ORE insiste sur l’accompagnement des étudiants et la personnalisation des parcours.
- Or la CPU vient de publier une tribune bavarde vantant également cet accompagnement et cette personnalisation, sous condition d’en avoir les moyens financiers. UNIVERSITÉS : la loi permet d’organiser un accompagnement vers la réussite pour l’ensemble des étudiants. Pourquoi la CPU croit-elle en l’obtention de moyens suffisants ? Pourquoi cette crédulité, cet aveuglement ?
2. Le budget prévu pour l’appel à projets PFL est indigent, même s’il ne s’agit de financer que des expérimentations (coopérer autour d’une mention de licence)
- 12,4 millions d’euros sur 3 ans, soit 4,13 millions par an
- si 10 projets labellisées, financement par projet = 413 K€
- 413 K€ à partager entre différents établissements = 104 K€ si 4 établissements
- « coopération autour d’une mention de licence » = 104 k€ à diviser par 3 années de licence.
Avec 35 000 euros, on finance quoi ? Les réunions des porteurs de projets ? des équipes pédagogiques sur les différents sites ?
Arrêtons de gaspiller l’argent public. Plus...