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Formation Continue du Supérieur
27 mai 2019

Autisme : comment se passe un diagnostic ? Recherche de pathologies associées

Sans que l’on sache encore très bien pourquoi, l’autisme est très souvent associé à d’autres pathologies. La présence de pathologies ou troubles associés à l’autisme s’appelle la comorbidité. Il est impératif de rechercher systématiquement ces éventuelles pathologies associées, et ce tout au long de la vie, afin de pouvoir les authentifier et dispenser les soins nécessaires.
La présence de ces pathologies associées ne remet pas en cause le diagnostic d’autisme, mais lorsque ces pathologies associées sont ignorées, le handicap s’en trouve aggravé.
Pour identifier ces éventuelles pathologies associées, un bilan somatique doit être réalisé, puis, selon les situations, des examens complémentaires : examens visuel, auditif, neurologique (électro-encéphalogramme, IRM cérébral), analyse du sommeil, consultation génétique (avec éventuellement une observation des chromosomes pour un bilan génétique), un bilan métabolique, un bilan immunitaire/allergique, un bilan gastro-intestinal.
La recherche de pathologies associées ne saurait se limiter au temps du diagnostic, elle doit continuer tout au long de la vie de la personne, notamment en cas de modification de comportement.
Ces évaluations préciseront le plus finement possible les caractéristiques de chaque personne autiste. Elles permettront à la personne ainsi qu’à son entourage de s’adapter et procéder aux meilleurs choix possibles de manière éclairée, (organisation de la prise en charge individualisée la mieux adaptée, constitution du dossier ouvrant les droits adaptés aux besoins de la personne, etc.).
L’ensemble de ces bilans et évaluations doit être réalisé en collaboration avec la personne et son entourage, il doit être explicité et faire l’objet de compte-rendus écrits, qui leur seront remis. Plus...
27 mai 2019

Autisme : comment se passe un diagnostic ? Le bilan fonctionnel

Le bilan fonctionnel permet de qualifier le profil d’autisme de la personne. Il s’agit de l’évaluation de ses points forts et de ses points faibles dans différents domaines de son fonctionnement : communication, interactions sociales, cognition, émotion, sensorialité, motricité, adaptation sociale…
Les modalités de mise en œuvre de cette évaluation varient selon les profils des personnes et selon les équipes. Tous les bilans sont réalisés en interaction avec les parents ou les proches :
  • L’examen du langage et de la communication est pratiqué par un orthophoniste. Il permet de déterminer les capacités de communication, verbales et non verbales, en terme d’expression et de compréhension, la présence ou non d’un langage efficient.
  • L’examen du développement sensorimoteur est réalisé par un psychomotricien. Il a pour objectif d’examiner la motricité globale et fine, les mouvements coordonnés dans un but précis et les spécificités sensorielles.
  • L’examen psychologique est pratiqué par un psychologue. Il contribue à évaluer la sévérité des troubles, et décrire les caractéristiques de comportement et de développement de la personne (interaction, communication, attention, concentration, langage…). Il permet aussi d’évaluer les niveaux de développement cognitif, émotionnel et d’adaptation de la personne.
    D’autres professionnels peuvent aussi participer à ce bilan fonctionnel (éducateurs spécialisés, enseignants, ergothérapeutes, etc.)
Lorsque l’on constate des difficultés de comportement, le bilan fonctionnel inclut également une évaluation de leur fréquence, de leur sévérité, des circonstances de leur apparition et de leurs causes éventuelles (ce qu’on appelle une analyse fonctionnelle du comportement).
Ces examens visent à décrire le trouble de l’autisme de manière fine. Les professionnels doivent échanger les informations et les conclusions de leur propre observation pour mieux comprendre la personne autiste et ses troubles, et mettre en évidence ses capacités.
Le bilan fonctionnel est un indicateur de la situation de handicap de la personne, et il est important de le réactualiser régulièrement, les capacités et difficultés évoluant tout au long de la vie.
Le diagnostic nosologique et le bilan fonctionnel sont deux parties de la démarche diagnostique qui sont interdépendants, et doivent être réalisés de manière coordonnées. Selon les recommandations de bonnes pratiques professionnelles, ils doivent être réalisés dans un délai de trois mois après le repérage. Plus...
27 mai 2019

Autisme : comment se passe un diagnostic ? Le diagnostic nosologique

Il consiste à donner un nom au trouble, en référence aux classifications en vigueur qui permettent de différencier différents types de problématiques. Le diagnostic est clinique, c’est-à-dire qu’il s’appuie sur l’observation des comportements, car il n’existe à ce jour aucun examen biologique ni radiologique capable d’affirmer le diagnostic.
Le diagnostic est un processus qui implique plusieurs professionnels. Le médecin et l’équipe pluridisciplinaire utilisent des grilles d’analyse validées scientifiquement, et s’appuient sur :
  • leurs compétences et leur expérience clinique ;
  • l’observation du fonctionnement de la personne ;
  • le recueil de données auprès de ses parents ou de la personne elle-même, notamment l’histoire très précise de son développement ;
  • la description des comportements.
    Le diagnostic nosologique ne suffit pas : il est complété par un bilan dit fonctionnel. Plus...
27 mai 2019

Autisme : comment se passe un diagnostic ?

Le diagnostic d’autisme doit être posé par un médecin. Il s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire qui réalisera un bilan détaillé conforme aux recommandations de bonnes pratiques professionnelles (HAS) et en coopération avec les familles.
Selon les cas, ces équipes peuvent se trouver dans des Centres de Ressources Autisme (CRA) des centres « expert Asperger », des centres hospitaliers, des Centres d’Action Médico Sociale Précoce (CAMSP), des Centres Médico-Psychologiques (CMP) ou médico-psycho-pédagogiques (CMPP), ou encore être constituées de professionnels libéraux. Les CRA peuvent vous orienter vers la plus adaptée. Plus...
27 mai 2019

Autisme TND - Repérage et diagnostic

Si l’autisme s’exprime différemment selon chaque individu, enfant comme adulte, certaines caractéristiques communes permettent de le diagnostiquer.
La Stratégie Nationale pour l’Autisme vise à former massivement les professionnels de la petite enfance et les professionnels de l’école au repérage précoce des troubles neuro-développementaux afin de permettre un diagnostic et une prise en charge rapides. Plus...
27 mai 2019

Autisme TND - Que sont les troubles envahissants du développement ?

Aujourd’hui, les classifications internationales renoncent à classer les types d’autisme en grandes catégories (Kanner, Asperger, TED-NOS…), et ont abandonné la notion, longtemps utilisée, de « Troubles Envahissants du Développement » (TED), au profit de « Troubles du Spectre de l’Autisme » (TSA).
Mais cette révision des termes étant récente, et pas encore généralisée, vous entendrez certainement ces expressions, ces noms, ou ce vocabulaire au cours de vos démarches, il est donc important que vous les connaissiez. Plus...
27 mai 2019

Comment repérer les troubles du “spectre” de l’autisme ?

Des évaluations fonctionnelles réalisées par des équipes pluridisciplinaires permettent, tout au long de la vie, de décrire chaque personne sur la base de ses compétences et de ses difficultés. Cette description est amenée à être revue et adaptée au fur et à mesure de la vie. Plus...
27 mai 2019

Quels sont les signes d’alerte de l’autisme ?

Les formes d’autisme sont nombreuses et s’expriment différemment selon les individus, mais deux grands types de signes communs sont toutefois identifiés :
Une particularité ou déficit de la communication : peu ou pas du tout de langage, langage incohérent, répétition inadaptée des derniers mots entendus ou de morceaux de phrases (écholalies), communication non-verbale absente ou inadaptée, difficulté à exprimer ses émotions, non-compréhension de l’implicite et second degré… ainsi que des particularités dans les interactions sociales, telles que la non-adaptation des regards, la difficulté à respecter des tours de paroles, l’incapacité à se mettre à la place de l’autre, à partager un intérêt, l’hyper-perception, le sens du détail…
Une présence de comportements répétitifs : répétition involontaire et rythmique des mêmes mots, gestes ou rituels, actions répétitives (stéréotypies), obsessions ou passions obsessionnelles, routine, focalisation sur un sujet et perturbation provoquée par l’imprévu…
Les signes d’alerte de l’autisme chez l’enfant
- Ne cherche pas l’objet qu’on vient de cacher ou ne réagit pas à son prénom à 12 mois ;
- Ne montre pas avec le doigt à l’adulte ce qui l’intéresse à 18 mois ;
- Ne sait pas dire spontanément plus de 10 mots à 24 mois ;
- Perte de langage ou de compétences sociales quel que soit l’âge. Plus...
27 mai 2019

Pourquoi les troubles autistiques sont-ils différents ?

La grande diversité de formes de l’autisme est notamment liée au fait que l’autisme est très souvent accompagné d’autres troubles ou pathologies (troubles du sommeil ou de l’alimentation, épilepsie, hyperactivité, déficits intellectuels, trisomie 21…).
Ces troubles ne sont pas des caractéristiques de l’autisme, mais s’y associent fréquemment. C’est pourquoi il est important de les identifier de manière distincte de l’autisme. Ce sont bien souvent ces pathologies associées qui font naître les premiers doutes ou qui conduisent les familles chez le médecin. On appelle ces troubles ou pathologies associées la comorbidité.
La comorbidité désigne les troubles ou pathologies associés à l’autisme.
La façon dont l’autisme se manifeste est très variée en raison de la multitude des symptômes, du degré d’autisme présenté, des pathologies et troubles éventuellement associés, de la présence ou non d’une déficience intellectuelle, etc.
Si la nature et l’intensité des troubles varient selon les personnes, elles évoluent aussi au cours du temps chez une même personne, et peuvent également être différente selon les accompagnements proposés. Plus...
27 mai 2019

Pourquoi parle-t-on de “spectre” de l’autisme ?

On parle de troubles du « spectre » de l’autisme (TSA), car le terme d’”autisme” recouvre une réalité très large, très variée et très hétérogène. Chaque personne peut se situer à des degrés différents dans le spectre de l’autisme, selon la fréquence et l’intensité de ses particularités.
Certains vont beaucoup parler alors que d’autres auront des difficultés d’expression, certains auront besoin de temps pour réaliser des apprentissages alors que d’autres vont parfaitement les maîtriser. Plus...
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