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Formation Continue du Supérieur
18 mars 2019

Guide des produits de la recherche et des activités de recherche - Disciplines : Histoire, histoire de l'art, archéologie

hceres.frLes sciences humaines et sociales qui relèvent du domaine 6 (SHS 6) du Hcéres sont l’Histoire (Mondes Anciens et Contemporains), l’Histoire de l’art et l’Archéologie comprenant la Préhistoire, l’étude des paléoenvironnements et l’Anthropologie biologique. Elles sont représentées principalement par trois sections du Comité National du CNRS (CoNRS), à savoir les sections 31, 32 et 33 et par trois sections du Comité National des Universités (CNU), à savoir les sections 20, 21 et 22.
Le Guide des produits et des activités de recherche est constitué selon une méthodologie commune à l’ensemble des domaines disciplinaires. Il constitue toutefois un outil d’évaluation propre à chacun de ces domaines, voire à chacun des sous-domaines, afin de tenir compte de la diversité des pratiques. Il a pour fonction d’aider les évalués à renseigner leur dossier d’évaluation et de fournir aux experts des indications leur permettant de remplir leur mission. Il vient en complément du Référentiel d’évaluation des unités de recherche, disponible sur le site du Hcéres.
Les intitulés des rubriques adoptent le vocabulaire familier aux communautés scientifiques regroupées dans le sous-domaine SHS6.
On souhaiterait ici attirer l’attention sur les singularités du Guide des SHS 6 :
Dans la mesure où les sciences humaines et sociales reconnaissent aux ouvrages, entendus au sens large, un rôle particulier dans la production des savoirs, il a paru opportun de commencer le classement des produits de la recherche par les ouvrages et d’affiner la rubrique les concernant en la diversifiant.
L’internationalisation est un critère important de l’évaluation. La publication en langue étrangère et dans des revues de langue étrangère fait partie des bonnes pratiques d’une recherche de niveau international, soucieuse de la plus large diffusion possible de ses résultats. Devenue aujourd’hui une langue scientifique de référence, la langue anglaise ne doit pas être considérée comme la seule et unique langue scientifique. Le français, l’espagnol, l’allemand, l’italien en particulier demeurent, en études anciennes, en histoire de l’art, en études révolutionnaires, en études aréales par exemple, des langues scientifiques incontournables. Les langues nationales restent donc un vecteur privilégié d’expression de la pensée scientifique. C’est donc davantage le plurilinguisme, — le fait de publier aussi en anglais et dans d’autres langues —, qui doit retenir l’attention : l’aptitude d’une unité à faire coexister langue nationale/langues étrangères dans sa production est un indicateur de son rayonnement à l’international.
Le classement, longtemps en vigueur, des revues en revues de rang « A », « B », « C » élaboré par l’European Science Foundation (ESF), a suscité de nombreuses critiques. Ce classement reléguait mécaniquement en rang « B » et « C » des revues, même prestigieuses et reconnues internationalement, parce que le champ de recherche qu’elles couvraient était limité à un pays ou à une aire géographique. Or ce type de revue joue un rôle essentiel dans la préservation de réseaux de sociabilités (publications réalisées par des sociétés savantes, par exemple) mais aussi en ce qui concerne l’amorce ou le défrichage de nouveaux champs de recherche : les « grandes » revues internationales se révèlent parfois moins novatrices et réactives que des revues à diffusion plus restreinte, dans un premier temps au moins.
Si les rangs « A » « B » et « C » disparaissent, les indicateurs de notoriété des revues, de consultation des articles fournis par des bases nationales (Cairn, Persée) et internationales (OpenEdition) doivent, en revanche, être pris en compte, tant par les évalués lors de la sélection des produits de la recherche que par les évaluateurs.
Qu’il s’agisse du Facteur d’Impact (FI) de bases de données bibliographiques d’accès payant Scopus (Elsevier) ou Web of science (Thomson Reuters), ou de l’indicateur SJR (Scimago Journal Rank) mis au point par le Conseil Supérieur de la Recherche Scientifique espagnol (CSIC)3, ces indicateurs fournissent des informations intéressantes, ne serait-ce que par la variété des conclusions auxquelles ils aboutissent.
L’édition des sciences humaines est aujourd’hui en crise. Les éditeurs de littérature générale ont quasiment banni de leur catalogue certains genres, tels les actes de colloque. Les presses universitaires ont, quant à elles, significativement augmenté leurs exigences en matière financière. Or les ouvrages collectifs et les actes de colloque demeurent des publications essentielles pour la communauté et la vie scientifique d’une discipline.
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