23 février 2019

Des actions en faveur de l'égalité des chances entre femmes et hommes

Pour permettre une plus grande mixité, donner leur chance aux femmes dans tous les secteurs d'activités de nombreuses actions sont menées au niveau national, régional et local. Plus...

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L'insertion professionnelle des femmes en Île-de-France

L'Île-de-France offre aux femmes plus d'opportunités de carrière que d'autres régions françaises, grâce notamment à la forte représentation du secteur tertiaire et des services.
Les Franciliennes, qui constituent aujourd'hui 52 % de la population active régionale, ont un taux de chômage moins élevé en Île-de-France (8,7 %) que dans les autres régions françaises (9,7 %).
Le taux d'activité des femmes atteint 73 % en Île-de-France contre 79 % pour les hommes. Il atteint 88 % des femmes pour les 25-54 ans (94 % pour les hommes).
Les femmes occupent 2,7 millions d'emplois dans la région : 37 % des femmes travaillent dans l'administration publique, l'enseignement et la santé. Selon les chiffres clés 2017 de l'IAU, 39,9 % des Franciliennes sont employées. Les femmes cadres sont sur-représentées dans les Hauts-de-Seine et à Paris.
En Île-de-France, 39,7 % des femmes sont diplômées du supérieur, avec des disparités selon les départements : plus de 60 % de diplômées du supérieur à Paris intra-muros. Pour les femmes non diplômées, elles sont en moyenne 28 % sur le territoire francilien. Parmi les apprentis, 39 % sont des femmes en Île-de-France.
Au-delà de 55 ans, seules 50 % des Franciliennes restent en activité (contre 58 % pour les hommes).
Les emplois salariés précaires concernent autant les femmes (11,1 %) que les hommes (14,1 %) en Île-de-France, alors qu’en province les femmes sont un peu plus nombreuses à occuper ce type d’emplois.
Les Franciliennes actives travaillent 4 fois plus à temps partiel que les Franciliens actifs (20 % des femmes contre 5 % des hommes). Ce rapport est de 6 (31 % contre 5 %) en province (Insee données 2010).
Côté création d'entreprise, un tiers des entreprises franciliennes sont créées par des femmes. Mais encore beaucoup de stéréotypes demeurent. Là où les hommes créent davantage d’entreprises dans la construction, les transports et l’entreposage ainsi que dans l’information et la communication, à l’opposé, les femmes sont plus créatrices dans le domaine de la santé humaine et l’action sociale et les services aux ménages.
Les hommes sont plus nombreux dans le secteur privé que les femmes (82 % des hommes, contre 73 % des femmes) qui sont plus présentes dans le secteur public.
En Île-de-France comme dans le reste de l'Hexagone, les choix des femmes se concentrent fortement sur certains métiers stéréotypés : assistantes maternelles, secrétaires de direction, enseignantes, employées de maison, etc. Si certains métiers qualifiés – médecin, avocat, journaliste, etc. – s'ouvrent plus largement aux femmes qu'autrefois, cela ne signifie pas pour autant qu'à l'intérieur de ces professions existe une véritable égalité hommes-femmes.
Enfin l’Île-de-France est la région où les salaires sont les plus élevés, féminins comme masculins, mais les différences genrées sont aussi les plus accentuées. Les femmes ont des revenus inférieurs à ceux des hommes dans toutes les catégories socioprofessionnelles, à l’exception de la catégorie « employé », très féminisée.
Côté rémunération, l’écart entre les hommes et les femmes apparaît légèrement plus marqué en région parisienne (25 %) que dans l’ensemble de la France (24 %). Plus...

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La formation et l'emploi au féminin - Les femmes dans la vie publique

La vie publique en France reste encore trop uniformément masculine. Selon le CSA (chiffres 2017) 38 % seulement des experts ou invités politiques sont des femmes à la radio et à la télé.
Nombreuses encore sont les conférences où les femmes sont absentes des panels. Et il se constitue encore des « hauts comités » sans une seule femme.
Côté vie associative, environ 40 % des femmes sont adhérentes d'au moins une association en France, un taux inférieur à celui des hommes qui sont environ 50 %. Moins de 30 % des femmes sont bénévoles dans une association ou un autre type d'organisme, alors que les hommes sont 35 %. Un tiers des présidents d'associations sont des femmes. Elles dirigent plus fréquemment des associations culturelles.
Aux élections, le peuple français est représenté par près de 80 % d'hommes, alors que les femmes représentent 53 % de l'électorat. Même si des progrès considérables ont été accomplis, la parité est donc loin d'être atteinte dans le monde de la politique : seulement 39 % de femmes sont aujourd'hui députées et 31 % sénatrices.
Depuis le 23 juillet 2008, il est pourtant inscrit dans la Constitution française (article 1) que "La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales".
Malgré les réformes législatives (plusieurs textes ont été adoptés pour favoriser la place des femmes dans la vie politique), les femmes restent encore minoritaires parmi les élus. Car si la loi sur la parité a permis de faire élire beaucoup plus de femmes dans les conseils municipaux (40,3 %) et régionaux (48 % de femmes), les femmes n'ont pas forcément accédé à des fonctions de responsabilité locale (seulement 16 % des maires).
Dans les conseils régionaux, les résultats sont pour l'instant décevants (17,60 % des présidents de conseils régionaux sont des femmes). À l'échelon national, malgré une augmentation de la représentation des femmes, on ne compte encore que 27 % de femmes à l'Assemblée nationale et 25 % au Sénat. Enfin au Parlement européen, on compte 36 % de femmes députées. À noter : avec 43,2 % de femmes, la France fait mieux que la moyenne européenne (36 %).
Selon les chiffres annuels de l’INSEE (Tableaux de l’économie française 20147), au niveau international, la France passe de la 36e place en juin 2012 à la 63e en septembre 2016 en termes de part des femmes dans la chambre basse du Parlement. Avec 26 % de femmes à l’Assemblée nationale, la France est loin derrière la tête du classement : le Rwanda (64 %). Plus...

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La formation et l'emploi au féminin - Des salaires moins élevés

Les écarts de salaire entre les femmes et les hommes reflètent particulièrement ces inégalités entre les sexes dans le monde du travail. En dépit de la loi du 23 mars 2006 sur l'égalité salariale, le salaire des hommes reste en effet supérieur en moyenne de 24 % à celui des femmes, selon les chiffres 2017 de l’observatoire des inégalités (données 2015).
Quel que soit le secteur d'activité, les écarts de salaires entre les hommes et les femmes sont les plus importants parmi les cadres. Les femmes cadres gagnent ainsi 18,6 % de moins que les hommes dans le secteur privé. Elles représentent 49 % de l'emploi cadre.
La proportion de femmes a sensiblement augmenté dans les conseils d'administration des entreprises du CAC 40 grâce à la loi Copé-Zimmermann visant 40 % de femmes dirigeantes en 2017. On est aujourd’hui à 42 % (étude Spencer Stuart, 2017).
Cette inégalité des chances dans l'accès des femmes aux postes les plus élevés (progression verticale) témoigne de l'existence d'un véritable plafond de verre à la fois invisible, très difficilement franchissable et qui est, selon l'Organisation mondiale du travail (OMT), le fruit des préjugés comportementaux et organisationnels
Moins d'un tiers de femmes sont aujourd'hui créatrices d'entreprises, mais cette proportion tend à augmenter. Lorsqu'elles se lancent, elles le font avec un niveau de diplôme plus élevé que les hommes, mais avec moins d'expérience professionnelle, leur but étant souvent d'assurer leur propre emploi. Ici encore, elles sont très attirées par les activités tertiaires, notamment le commerce et les services aux particuliers. Plus...

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La formation et l'emploi au féminin - L'emploi des femmes

Plus diplômées que les hommes, les femmes se voient confier moins de responsabilités qu'eux par les employeurs.
Aujourd'hui, selon le ministère du Travail, les femmes représentent près de la moitié de la population active. Leur taux d'emploi (moins de 65 %) est encore inférieur à celui des hommes (plus de 75 %), même si l'écart tend à se réduire.
La majorité des femmes ne s’arrêtent pas de travailler lorsqu'elles ont des enfants. C'est entre 25 et 49 ans que leur taux d'activité augmente d'ailleurs le plus. La progression du taux d'emploi féminin s'est faite essentiellement par la croissance des emplois à temps partiel.
Au sein de la fonction publique, 62 % des agents sont des femmes. Ce taux est de 54 % dans la fonction publique d'État, 61 % dans la fonction publique territoriale, et 77 % dans la fonction publique hospitalière.
Dans le cadre de leur travail, les femmes sont plus souvent exposées à la précarité, aux bas salaires, au chômage de longue durée, aux risques psychosociaux et aux agressions physiques ou verbales.
Dans le secteur privé (tous secteurs confondus), le temps partiel concerne surtout les femmes : plus de 80 % des salariés à temps partiel sont des femmes. Les femmes sont particulièrement à temps partiel lorsqu'elles ont des enfants à charge (plus de 70 % des femmes salariées ayant au moins 3 enfants travaillent à temps partiel).
L'intérim et l'apprentissage sont des formes d'emploi salarié très majoritairement masculines.
En 2015, les femmes affichent un taux de chômage inférieur à celui des hommes, à 9,9 % (contre 10,8 %). Plus...

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La formation et l'emploi au féminin - Le sexe des métiers

L'égalité professionnelle étant inscrite dans le droit français, les femmes sont en principe tout autant libres que les hommes d'accéder à l'ensemble des métiers. En dépit des progrès réalisés, la réalité observée est bien différente !
La différence entre les hommes et les femmes est donc plutôt à rechercher du côté des différences d'expériences et d'apprentissages.
Au masculin sont associées des activités socialement valorisées laissant la place au commandement, à l'autonomie et à la création, tandis que les activités de service, de soin, d'assistance et de soutien psychologique sont liées au féminin...
Une pression normative familiale et sociale a tendance à s'exercer sur l'enfant afin qu'il se conforme à son sexe et des comportements différenciés sont encouragés.
Des recherches universitaires ont mis en évidence les nombreux clichés sexistes (plus de héros que d'héroïnes, personnages masculins actifs représentés en extérieur, personnages féminins passifs en intérieur...) véhiculés dans les livres pour enfants et qui tendent à reproduire très tôt chez eux des stéréotypes liés au sexe.
La représentation des hommes et des femmes dans leur activité professionnelle est aussi une question sociolinguistique qui conditionne l'image qu'on se fait des sexes. Initiée par le gouvernement, la première réflexion sur la féminisation des noms de métiers ne date que de 1984. Les questions de féminisation des noms et la féminisation des carrières sont très intriquées. Plus...

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La formation et l'emploi au féminin - Des choix très sexués

De même que les jeunes ne s'orientent pas vers les mêmes filières d'études selon leur sexe, les femmes et les hommes ne se dirigent pas vers les mêmes familles professionnelles. Avec un même niveau de formation, les hommes s'insèrent mieux car ils choisissent des spécialités plus porteuses (sciences exactes, production,) qui conduisent à une meilleure insertion professionnelle, tandis que les femmes privilégient les sciences humaines et sociales, et les services.
Les métiers d'ouvriers sont occupés à plus de 80 % par des hommes tandis que plus de 77 % des employés sont des femmes.
La concentration des femmes est particulièrement importante dans certains métiers des services (aides à domicile, aides ménagères, assistantes maternelles), ou de l'éducation et de l'action sanitaire et sociale (professeurs des écoles, assistantes sociales, etc.). Ce sont d'ailleurs les secteurs où les femmes étaient déjà très présentes, qui se sont le plus féminisés ! Ainsi on compte 84 % de femmes dans les écoles paramédicales et sociales contre seulement 27 % dans les formations d'ingénieur.
En revanche, elles représentent 2 % des ouvriers du bâtiment, 10 % des chauffeurs, 15 % des policiers, pompiers et militaires.
La concentration des femmes ou des hommes s'est accentuée du côté des emplois moins qualifiés, tandis que la mixité progresse dans certaines professions qualifiées, même si les métiers complètement mixtes sont rares.
Néanmoins la situation des femmes évolue de manière à la fois positive et inéluctable car celles-ci ont la volonté d'entrer sur le marché du travail avec une progression sensible dans les professions qualifiées et supérieures : magistrate, juge, médecin, avocate, policière, etc. Plus...

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La formation et l'emploi au féminin - Les sciences délaissées

En fin de collège, les filles s'orientent davantage que les garçons vers la 2de générale et technologique en raison de leurs meilleurs résultats scolaires. Pourtant, en fin de seconde, les parcours des filles et des garçons divergent nettement : en 2014, 30,1 % des filles s'orientent vers une première scientifique contre 38,8 % des garçons.
Ces choix d'orientation se confirment dans l'enseignement supérieur où les filles intègrent moins souvent que les garçons les filières sélectives. Après le bac, dans les classes préparatoires aux grandes écoles, 74 % des élèves des filières littéraires sont des filles, pour 29 % des filières scientifiques. Seulement 28,5 % des diplômes d'ingénieurs sont délivrés à des femmes selon les derniers chiffres de l’enquête 2017 de l’IESF (Ingénieurs et scientifiques de France).
En 2015, alors que l'université accueillait 55 % d'étudiantes, on dénombrait 70 % de filles parmi les étudiants en licence lettres et sciences humaines et seulement 37 % dans les sections scientifiques. Les filles sont même sous-représentées dans les sciences fondamentales et applications (25 %) et dans les sciences et techniques des activités physiques et sportives (29 %). Plus...

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La formation et l'emploi au féminin - Les choix d'orientation

Les filles, quel que soit leur milieu social et leur degré de réussite scolaire, s'orientent moins vers les filières scientifiques que les garçons. À l'inverse, les filières littéraires et médico-sociales sont massivement féminisées.
Une situation paradoxale
Sur le plan scolaire, les filles réussissent en moyenne mieux que les garçons, redoublant moins et obtenant plus souvent le bac. Mais au moment des choix d'orientation, elles s'engagent dans les filières les moins valorisées professionnellement et socialement.
Selon le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, en 2012, tous bacs confondus dans une génération, la proportion de bachelières s'élève à 79,2 %, celle des bacheliers à 74,3 %.
Convention interministérielle 2013-2018 pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif
Depuis 1989, les écoles, collèges, lycées, centres d'apprenti.e.s et établissements d'enseignement supérieur contribuent à favoriser l'égalité et la mixité dans le système éducatif. Leur engagement s'inscrit dans des conventions interministérielles qui définissent les objectifs et priorités pour « l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif ». Ce document-cadre est ensuite traduite dans chaque région autour d'engagements spécifiques, tenant compte des partenariats et des spécificités du territoire. (Source : réseau Canopé : http://cache.media.education.gouv.fr/file/02_Fevrier/17/0/2013_convention_egalite_FG_241170.pdf)
Si en classe de 3e, choisir entre la seconde générale et technologique et la seconde professionnelle semble dépendre plus des résultats et du milieu social que du genre féminin ou masculin, les choix sont en revanche fortement sexués en fin de seconde, tant professionnelle que générale et technologique.
Il faut dire que les stéréotypes liés aux métiers ont la vie dure. Les secteurs du sanitaire et du social, de l'enseignement, de la bureautique sont désignés comme « féminins ». Par ailleurs, les filles considèrent les métiers dits « masculins » comme contraires à leur aspiration d'épanouissement. Elles craignent de perdre leur féminité, redoutent le regard des hommes qui les entourent (peur du machisme des employeurs et du milieu professionnel), hésitent à embrasser des carrières qui laisseraient peu de place à la vie familiale alors que peu d’hommes se poseront ces questions.
Résultat, les filles, quels que soient leur milieu social et leur degré de réussite scolaire, s'orientent moins en série scientifique que les garçons. En terminale littéraire, 79,5 % des effectifs sont des filles alors qu'en terminale scientifique, elles ne représentent que 46,7 % des lycéens (données ministérielles 2017, rentrée 2015).
53,6 % des filles de seconde générale et technologique suivent un enseignement scientifique ou technologique en 2015. C'était le cas de 25 % d'entre elles en 2009.
Par ailleurs, l'apprentissage attire toujours plus de garçons que de filles : en 2015, 29,2 % des filles qui suivent un second cycle professionnel de niveau V ou IV le font dans le cadre de l'apprentissage.

La loi du 8 juillet 2013 pour la refondation de l'École rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire. L'apprentissage de l'égalité entre les garçons et les filles est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et d'autres modèles de comportement se construisent. Basée sur le respect de l'autre sexe, cette politique éducative en faveur de l'égalité implique aussi la prévention des comportements et violences sexistes. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel. Plus...

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La formation et l'emploi au féminin - Panorama

72 % des mères de famille ont un travail, contre 85 % des pères, et parmi ces dernières, un tiers (33 %) travaille à temps partiel, contre seulement 4 % des pères en moyenne.
La journée internationale de la femme
La journée internationale des droits de la femme, célébrée chaque année le 8 mars, est une bonne occasion de s'interroger sur les choix d'orientation et la place des femmes dans le monde du travail. L'origine de cette journée remonte aux luttes ouvrières et manifestations de femmes réclamant le droit de vote et de meilleures conditions de travail au début du 20e siècle à travers l'Europe. Si l'idée d'une journée des femmes est lancée dès 1910, il faut attendre la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg en 1917 pour que la date soit arrêtée. Ce n'est qu'en 1977 qu'elle sera reconnue par les Nations-Unies et la France ne lui donnera un statut officiel qu'à partir de 1982. Elle se déroule chaque année le 8 mars. Plus...

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