
21 février 2019
Bina - Collections patrimoniales numérisées de la BULAC - À la recherche des manuscrits naxi

Bina - Collections patrimoniales numérisées de la BULAC - Manuscrits arabes

Les manuscrits arabes ont fait l’objet d’un premier catalogue par Abraham Danon (1857-1925), resté inédit, et qui suit un classement par matières. Abdelghani Ahmad-Bioud (1913- 1989) entreprit par la suite de réaliser un index, resté sur fiches, des manuscrits jusqu’à la cote 816. De son côté Georges Vajda (1908- 1981) a également laissé des notices dactylographiées ou manuscrites qui concernent les manuscrits 1 à 651 et complètent le travail de Danon.
Dans le fonds le plus ancien constitué à partir de 1750, les travaux d’élèves ou d’enseignants de l’Ecole, les dictionnaires et les grammaires sont nombreux et constituent une source, encore souvent méconnue et largement inexploitée pour l’histoire des Jeunes de langue puis du drogmanat et de l’Ecole des langues orientales. Les manuscrits en provenance du Maghreb forment la plus grande partie du fonds.
Parmi les collections entrées après 1874, on remarque la présence de volumes venant de l’explorateur Henri Duveyrier, du Shaykh Muhammad Ameziane ibn al-Haddad et de son fils Si Aziz, d’Alphonse Belin (1879), de Jules Thonnelier (1881), de Soliman El Harairi (1885) ou de Danon lui-même. Plus...
Bina - Collections patrimoniales numérisées de la BULAC - Manuscrits persans

Bina - Collections patrimoniales numérisées de la BULAC - Manuscrits turcs ottomans

Il y a actuellement 208 cotes dans le fonds des manuscrits turcs.
La présence de documents d’archives de types divers parmi ces manuscrits s’explique bien si l’on se souvient de l’importance, en vue d’une carrière de secrétaire ou de drogman, surtout dans l’Empire ottoman, de l’apprentissage de l’art de rédiger des documents officiels. Par ailleurs les textes littéraires présents sont ceux qui étaient étudiés par les professeurs de l’École pour donner une « culture orientale » à leurs élèves. Bien des vocations d’érudits et de savants étaient en germe avec la découverte de ces textes sur les bancs de l’École. Plus...
Bina - Collections patrimoniales numérisées de la BULAC - Domaine chinois

Composé de 70 000 ouvrages et de 178 revues vivantes, ce domaine est constitué de la réunion de quatre fonds issus de la Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales (BIULO), de l’École française d’Extrême-Orient (EFEO), du Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine (CECMC) de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et de l'UFR des Langues et Civilisations de l'Asie orientale (LCAO) de l'université Paris Diderot.
Il se constitue dès la création, en 1843, d’une chaire de chinois à l’École des langues orientales. Cet enseignement, qui répondait aux besoins pratiques de la diplomatie et du commerce français en Chine, se reflète dans la composition des fonds : dictionnaires et manuels, textes utiles à l’étude de la langue et de la civilisation chinoises. Son essor est tributaire des convulsions politiques chinoises. Ce n’est qu’à partir de la fin des années 1970 que l'accroissement du fonds devient constant en s’ouvrant aux sciences humaines et sociales afin d’épouser les tendances nouvelles de la recherche. Plus...
Bina - Collections patrimoniales numérisées de la BULAC - Manuscrits naxi

Cette religion est principalement pratiquée par le peuple naxi 纳西, l’une des cinquante-cinq minorités de Chine. Ses quelques 300 000 ressortissants se répartissent entre les provinces du Yunnan (en particulier dans la préfecture de Lijiang 丽江), du Sichuan et du Tibet. Apparentés aux Qiang 羌, ethnie nomade, les Naxi se sédentarisent sous la dynastie des Han 汉 (206 av. J.-C.-220 ap. J.-C.) et assimilent les coutumes et croyances locales, empreintes de shamanisme et d’animisme. Ils intègrent par la suite des influences extérieures, en particulier celle de la branche Bön du bouddhisme tibétain, donnant naissance à une religion syncrétiste qui tient son nom du terme utilisé dans la langue naxi pour désigner les prêtres de la communauté [2].
Pour simplifier, l’écriture naxi « dongba » se partage entre des caractères pictographiques, représentant concrètement l’objet désigné, et des caractères phonétiques, lorsqu’une idée abstraite impossible à illustrer de manière figurative est représentée par un ou plusieurs caractères homophones, selon le procédé bien connu du rébus. Il faut donc connaître intimement les mythes et légendes consignés dans les manuscrits pour parvenir à les lire, car un certain nombre de mots impossibles à illustrer sont omis et reconstitués de mémoire à l’oral ou bien devinés sous une forme proche du rébus. En effet, les textes naxi servent essentiellement d’appui mnémotechnique aux prêtres dongba lors des danses et récitations rituelles qui ponctuent les cérémonies religieuses. Pour cette raison, les prêtres dongba, détenteurs des mythes et légendes naxi, sont traditionnellement les seuls initiés de cette écriture dont ils se transmettent la maîtrise et les instruments de père en fils. Plus...
Bina - Collections patrimoniales numérisées de la BULAC - Domaine arabe

Ce secteur compte plus de 60 000 ouvrages et plus de 167 revues. Il est issu des collections de la Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales (BIULO). Un fonds ancien se trouve dans la Réserve.
Cet ensemble est constitué de documents en langue arabe et dans ses variantes dialectales appartenant toutes au groupe des langues sémitiques.
La bibliothèque se dote de manuels de langues, de traductions de textes classiques ainsi que de récits de voyages dès la création de la chaire d’arabe en 1796 à l’École des langues orientales.
L’essor de ce fonds s’affirme au XIXe siècle sous l’impulsion des grands arabisants alors titulaires de la chaire d'arabe comme Antoine Silvestre de Sacy (1758-1838), Armand Pierre Caussin de Perceval (1795-1871) ou Joseph Reinaud (1795-1867). Son expansion se poursuit après la Seconde Guerre mondiale.
La rareté de certains documents et la diversité des disciplines, tant dans les études anciennes et classiques que dans les études modernes et contemporaines, font du domaine arabe de la BULAC un des fonds les plus riches de France.
Les collections en magasins : 48 500 volumes communicables, dont les revues de plus de 10 ans. Plus...
Bina - Collections patrimoniales numérisées de la BULAC - Domaine persan

Il compte 43 000 ouvrages et 487 revues issus de la réunion de deux fonds provenant de la Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales (BIULO) et de la Bibliothèque James Darmesteter de l'Institut d'études iraniennes (IEI) de l'université Sorbonne Nouvelle, qui jusqu'à son intégration dans la BULAC était gérée par l'UMR Mondes iranien et indien.
La bibliothèque de l'École se dote de manuels de langues, de traductions de textes classiques ainsi que de récits de voyages dès la création de la chaire de persan en 1796 à l’École des langues orientales. Le fonds croît sous l’impulsion des grands iranisants alors titulaires de la chaire persane comme Louis-Mathieu Langlès (1763-1824), Antoine-Léonard de Chézy (1775-1832) ou Charles Henri Auguste Scheffer (1830-1898), avant de connaître un véritable essor après la Seconde Guerre mondiale.
Créée en 1947 et destinée à un public de chercheurs, la Bibliothèque James Darmesteter de l'Institut d'études iraniennes possède des collections plus particulièrement orientées vers les langues anciennes, la littérature classique et l’histoire ancienne, moderne et contemporaine. Ces ouvrages, dont la moitié sont en langue persane, concernent le monde persanophone au sens large : Iran, Afghanistan et Tadjikistan. Plus...
Bina - Collections patrimoniales numérisées de la BULAC - Moyen-Orient, Maghreb, Asie centrale

Bina - Collections patrimoniales numérisées de la BULAC - Domaine turcique

Ce domaine, composé de 34 000 ouvrages et de 78 revues, est constitué de la réunion de deux fonds issus de la Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales (BIULO) et de la Bibliothèque Jean Deny – Études turques de l’université Sorbonne Nouvelle.
La bibliothèque de l’École se dote de manuels de langues, de traductions de textes classiques et de récits de voyages dès la création de la chaire de turc en 1795 à l’École des langues orientales. Le fonds croît sous l’impulsion de grands "turcisants" comme Jean-Michel de Venture de Paradis (1739-1799), Pierre Amédée Jaubert (1779-1847), Charles Barbier de Meynard (1826-1908) et Jean Deny (1879-1963). Mais celui-ci connaît son véritable essor après la Seconde Guerre mondiale. Plus...