Les fonds de manuscrits turcs de l’ancienne Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales (BIULO) sont liés très étroitement à l’histoire de l’École des Jeunes de langues puis de l’École des langues orientales, avec un certain nombre de volumes déjà présents à Louis le Grand au XVIIIème siècle. Ils témoignent de l’activité des drogmans dans l’Empire ottoman et en Perse et de la vie des « échelles » françaises. Ce sont aussi des documents qui permettent de suivre comment se sont développés l’enseignement et la connaissance des langues turque et persane en France, de même que l’étude de la littérature orientale.
Il y a actuellement 208 cotes dans le fonds des manuscrits turcs.
La présence de documents d’archives de types divers parmi ces manuscrits s’explique bien si l’on se souvient de l’importance, en vue d’une carrière de secrétaire ou de drogman, surtout dans l’Empire ottoman, de l’apprentissage de l’art de rédiger des documents officiels. Par ailleurs les textes littéraires présents sont ceux qui étaient étudiés par les professeurs de l’École pour donner une « culture orientale » à leurs élèves. Bien des vocations d’érudits et de savants étaient en germe avec la découverte de ces textes sur les bancs de l’École. Plus...
Il y a actuellement 208 cotes dans le fonds des manuscrits turcs.
La présence de documents d’archives de types divers parmi ces manuscrits s’explique bien si l’on se souvient de l’importance, en vue d’une carrière de secrétaire ou de drogman, surtout dans l’Empire ottoman, de l’apprentissage de l’art de rédiger des documents officiels. Par ailleurs les textes littéraires présents sont ceux qui étaient étudiés par les professeurs de l’École pour donner une « culture orientale » à leurs élèves. Bien des vocations d’érudits et de savants étaient en germe avec la découverte de ces textes sur les bancs de l’École. Plus...