On répondra, parfois de bonne foi, qu’il n'y a aucune raison que le contribuable français paie pour les études de jeunes chinois qui ne paient pas d’impôts en France [2]. Ce raisonnement est spécieux, et à plusieurs titres. Il néglige évidement le bénéfice que pourrait retirer notre pays à continuer à promouvoir une langue pas si marginalisée que ça, et dont les échanges et le rayonnement international pourraient se soutenir. De plus ce raisonnement pourra vite se retourner contre d’autres : pourquoi les taxes et impôts des plus modestes en France iraient-ils aussi abonder le financement des études des enfants des classes moyennes ? Ou de n’importe qui faisant des études quand soi-même l’on n’en fait pas ? Toute l’histoire de l’immigration montre qu’une innovation (en général répressive) en matière de politiques publiques appliquée aux étrangers ne s’est jamais arrêtée à ces derniers. Plus...
20 novembre 2018
Des étudiants étrangers aux gilets jaunes.
Commentaires