Cette exhortation à être heureux se décline d’ailleurs dans nos modes de vie : faire du sport, mieux manger, méditer, se relaxer, trier ses déchets, acheter bio et équitable, prendre soin de soi, écouter ses envies, être inspiré, analyser ses émotions…
Or, « le bonheur est-il cet objectif suprême que nous devrions tous nous efforcer d’atteindre ? » s’interrogent les chercheurs Éva Illouz et Edgar Cabanas dans leur ouvrage « Happycratie. Comment l’industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies », paru le 23 août aux éditions Premier Parallèle. Ils dissèquent ce phénomène de société devenu une véritable tyrannie et surtout une industrie juteuse. Plus...