
Dans une chanson longtemps interdite d'antenne pour cause d'antimilitarisme, Boris Vian chantait "Monsieur le président, je vous fais une lettre" (Le Déserteur). Un jour très prochain, on écrira ou on chantera bien sûr, sans heurter personne, "Madame la présidente, je vous fais une lettre". Mais, plus surprenant, on peut déjà écrire aujourd'hui "Madame la mairesse, je vous fais une lettre". C'est du moins ce qui ressort de la circulaire du Premier ministre relative aux règles de féminisation et de rédaction des textes publiés au Journal officiel, mise en ligne le 4 décembre.
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