Être bon ou bien classé ? Le dilemme des institutions d’enseignement supérieur
Les sorties successives des classements des universités du Times Higher Education et de l’université Jiaotong de Shanghaï ont, comme chaque année, été accompagnés de leurs lots de commentaires, et autres inepties. Plus...
Débat : alerte sur l’enseignement supérieur de gestion français
L’enseignement supérieur de gestion des entreprises est aujourd’hui en difficulté et court prochainement à sa perte si les pouvoirs publics n’en prennent pas conscience. Tous les efforts qui ont été accomplis depuis la création de la Fondation nationale pour l’enseignement de la gestion des entreprises (Fnege) créée en 1968 par l’État français et le secteur privé dans le but de développer un véritable enseignement supérieur de gestion risquent d’être perdus. Plus...
Évaluation des étudiants : sortir de la note sur 20
Dans l’enseignement supérieur, les pratiques pédagogiques évoluent et de nombreux enseignants se questionnent sur les nouvelles formes d’apprentissage. Mais cette réflexion interroge peu souvent les modes d’évaluation. Et pourtant, nos principes d’évaluation ont une influence très forte sur le comportement des étudiants face aux apprentissages, jusqu’à la façon dont les étudiants vont aborder et vivre leurs études. Plus...
Il est inutile de vouloir réformer le système éducatif en France, il faut en changer
Cinquième puissance économique du monde, la France voit son système éducatif classé 27e dans le classement des Bernardins, qui mesure la qualité des systèmes éducatifs des pays de l’OCDE, tandis que selon PISA l’école française est l’une des plus inéquitables. Notre système est à bout de souffle et irréformable. Il faut en changer pour revenir dans les toutes premières places mondiales d’ici 10 ans. Plus...
Le monde change… l’université aussi !
Dans une société de la connaissance, siège de rapides et permanentes mutations économiques et technologiques, l’université doit, comme l’école, s’inventer de nouvelles approches pédagogiques. Plus...
La transformation digitale pousse-t-elle à remplacer les ressources humaines par les relations humaines ?
Le propos du philosophe Jean Bodin : « il n’y a richesse, ni force que d’hommes » nous interroge. Cet adage peut être interprété à double sens : la version humaniste et la version mercantile. L’homme serait donc source de valeur pour les uns, de profit pour les autres. L’homme est une ressource parmi tant d’autres (finances, matières premières…) et le terme de « capital humain » est souvent employé pour désigner l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise, c’est pourquoi l’acronyme RH n’a cessé d’évoluer, suivant à la fois les transformations de la société et des entreprises. Plus...
Le magasin, pivot stratégique d’un monde en digitalisation
Lorsque les ayatollahs du digital claironnent l’agonie inéluctable du magasin, ils sont violemment contredits par les réalités statistiques. En 2016, en France, 77 % des achats de produits se font en magasin et 12 % via un mix magasin-Internet. Au Royaume-Uni ces chiffres restent également élevés : 85 % des achats se font en magasin et 12 % via un mix magasin-Internet. La réalité des comportements l’emporte sur les a priori de manière frappante. Plus...
La 5G : une bombe économique à venir… et à préparer
Numérisation, digitalisation, robotisation : autant de phénomènes en cours qui, à défaut de toucher toutes les entreprises, pour le moment, sont décrits comme porteurs de bouleversements majeurs sur le travail. Plus...
Quel futur pour l’emploi et le salariat ? (1) : la quatrième révolution industrielle
La crise pétrolière de 1974 qui a rebondi en 1978-80 avec la révolution iranienne a clos les Trente glorieuses et leur modèle économique. Ce dernier reposait sur trois piliers : une énergie et des matières premières bon marché, une combinaison de main-d’œuvre banale abondante provenant des migrations rurales urbaines et de main-d’œuvre qualifiée relativement rare et enfin le fordisme c’est-à-dire la production de masse de biens de consommation durables dont l’automobile était le symbole. Plus...
Les tiers lieux 2.0, une nouvelle façon d’appréhender le monde ?
Pourquoi parle-t-on de tiers lieux ? Dans le premier chapitre de son ouvrage The Great Good Place, paru en 1989 le sociologue américain Ray Oldenburg souligne ce qu’il nomme le « problème de lieux » aux États-Unis (« problem of place in America ») ; la vie des Américains est fragmentée et partagée entre le lieu de travail (second place) et celui de résidence (first place). Plus...