Lancée en décembre 2015, l’évaluation de la VAE a été confiée à une mission composée de membres de l’IGAS, de l’IGEN et de l’IGAENR. Ce rapport évalue la VAE, au titre de la modernisation de l’action publique (MAP).
1.4 La VAE affirme une finalité sociale doublée d'une efficience économique
La création de la VAE résulte du constat que beaucoup d’adultes n’ayant pas eu la possibilité d’obtenir un diplôme en formation initiale, ou n’ayant pas le temps nécessaire pour suivre un cursus complet de formation, doivent pouvoir accéder à la reconnaissance associée au diplôme, en certifiant la valeur de leur parcours, notamment professionnel.
Le dispositif poursuit deux finalités : il constitue d’une part un instrument de sécurisation des parcours professionnels « dans un univers professionnel marqué par la mobilité, les discontinuités et les ruptures » et, d’autre part un outil de promotion sociale. La loi dispose que le diplôme obtenu par la VAE a la même valeur qu’un diplôme obtenu en formation initiale, continue ou en alternance.
L’exposé des motifs du projet de loi indique par ailleurs explicitement différents attendus, parmi lesquels :
La coordinatrice VAE de l’académie de Créteil, à partir d’une enquête réalisée en 2012 auprès de 1 659 diplômés par la VAE, insiste sur l’intérêt de la distanciation, de la formalisation de l’expérience professionnelle et de la meilleure compréhension de son propre fonctionnement, favorisés par cette voie de certification. La VAE a été un vecteur de reconnaissance de compétences, de reconnaissance au sein de la cellule familiale, de reprise de confiance, d’amélioration de l’image de soi.
Ce constat est corroboré par deux enquêtes :
Selon l’enquête réalisée par BVA sur la perception de la VAE par les actifs (indépendants, salariés et demandeurs d’emploi), 91% des sondés qui connaissent la VAE en ont une bonne image, dont 57 % qui en ont une très bonne image. La VAE est jugée utile pour les salariés à 92% et procurant des bénéfices à l’entreprise à 75 %.
Selon l’enquête réalisée par TNS Sofres sur la perception de la VAE par les dirigeants d'entreprise, 86% des sondés qui connaissent la VAE en ont une bonne image, dont 57 % qui en ont une très bonne image. La VAE est jugée utile pour les salariés à 91 % et procurant des bénéfices à l’entreprise à 76 %.
La VAE est par ailleurs un dispositif efficient sur le plan économique :
Le dispositif poursuit deux finalités : il constitue d’une part un instrument de sécurisation des parcours professionnels « dans un univers professionnel marqué par la mobilité, les discontinuités et les ruptures » et, d’autre part un outil de promotion sociale. La loi dispose que le diplôme obtenu par la VAE a la même valeur qu’un diplôme obtenu en formation initiale, continue ou en alternance.
L’exposé des motifs du projet de loi indique par ailleurs explicitement différents attendus, parmi lesquels :
- « Les diplômes et les titres professionnels jouissent d'une reconnaissance forte dans notre pays. Ils constituent des références collectives pour les individus et les entreprises au moment de l'insertion et en cours de vie professionnelle. »
- « Beaucoup d'adultes renoncent à s'engager dans un parcours qualifiant parce qu'ils n'ont pas la possibilité de consacrer le temps nécessaire à un cursus complet de formation. »
- « De nombreux adultes, y compris ceux qui ne disposent que d'un faible niveau de formation initiale, ont acquis, à travers leur expérience professionnelle proprement dite, des savoir-faire appréciés. D'autres personnes peuvent aussi avoir acquis dans le cadre d'activités, sociales ou associatives, des compétences utiles dans la vie professionnelle [...]. Cette expérience est aujourd'hui insuffisamment prise en compte, aussi bien dans la construction d'un éventuel parcours de formation continue que dans la vie professionnelle en particulier en cas de changement d'employeur. Cela constitue un frein social. »
La coordinatrice VAE de l’académie de Créteil, à partir d’une enquête réalisée en 2012 auprès de 1 659 diplômés par la VAE, insiste sur l’intérêt de la distanciation, de la formalisation de l’expérience professionnelle et de la meilleure compréhension de son propre fonctionnement, favorisés par cette voie de certification. La VAE a été un vecteur de reconnaissance de compétences, de reconnaissance au sein de la cellule familiale, de reprise de confiance, d’amélioration de l’image de soi.
Ce constat est corroboré par deux enquêtes :
- une enquête réalisée en Haute-Normandie sur les personnes qui ont obtenu une validation totale ou partielle en 2009 ou 2010 : les bénéficiaires d’une évolution professionnelle sont 56 % à dire que leur regard sur leur pratique professionnelle avait changé suite à la VAE. Selon eux, cela se traduit notamment par une plus grande confiance en soi (30,6 %), l’acquisition de compétences et de savoirs (23 %), une meilleure compréhension du métier et des tâches effectuées (22 %) ;
- une enquête réalisée auprès des DAVA à la demande de la mission (cf. annexe 2) : 68 % des candidats ayant obtenu une validation totale en 2015 indiquent que l'obtention de leur diplôme leur a donné plus d'assurance et de satisfaction personnelle.
Selon l’enquête réalisée par BVA sur la perception de la VAE par les actifs (indépendants, salariés et demandeurs d’emploi), 91% des sondés qui connaissent la VAE en ont une bonne image, dont 57 % qui en ont une très bonne image. La VAE est jugée utile pour les salariés à 92% et procurant des bénéfices à l’entreprise à 75 %.
Selon l’enquête réalisée par TNS Sofres sur la perception de la VAE par les dirigeants d'entreprise, 86% des sondés qui connaissent la VAE en ont une bonne image, dont 57 % qui en ont une très bonne image. La VAE est jugée utile pour les salariés à 91 % et procurant des bénéfices à l’entreprise à 76 %.
La VAE est par ailleurs un dispositif efficient sur le plan économique :
- elle coûte beaucoup moins cher qu'un parcours de formation classique, y compris en cas de parcours mixtes associant validation des acquis et formation complémentaire. En effet, le temps de formation étant diminué de tous les modules validés, le nombre d'heures de formation éventuellement nécessaires est, de fait, réduit ;
- elle n’impacte pas ou très faiblement l’organisation du travail puisqu’en l’absence de vis-à-vis pédagogique, elle permet aux salariés de suivre un parcours de certification de manière décalée et en dehors du temps de travail.