Par Dominique Moïsi. De la Russie de Poutine à la Chine de Xi Jinping, en passant désormais par la Turquie d'Erdogan, on se bousculerait presque pour gagner les faveurs de l’État hébreu. L’Égypte du maréchal Sissi contribue à la lutte contre les incendies qui ont ravagé Israël il y a quelques jours. De manière plus discrète, animés par leur peur commune de l'Iran, l'Arabie saoudite et l’État hébreu cachent de moins en moins les liens qui se tissent entre eux. Ce qui n'empêche pas Israël, en dépit de sa peur d'un Iran nucléaire, de faire plus confiance sur le long terme à la Perse qu'à l'Arabie. Autre forme, bien plus modeste, de normalisation, il n'est pas rare de trouver sur des chantiers de construction israéliens des travailleurs jordaniens. Voir l'article...
15 décembre 2016
Israël : la possibilité d'un îlot de stabilité
Commentaires