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Formation Continue du Supérieur
19 novembre 2016

European Higher Education Area (EHEA) - Members

Logo of the Bologna ProcessBFUG membership is based on the membership of the European Higher Education Area (EHEA). The EHEA currently has three categories: member, consultative member and partner.
BFUG membership is based on the membership of the European Higher Education Area (EHEA). The EHEA currently has three categories: member, consultative member and partner. More...

19 novembre 2016

How does the Bologna Process work? - The Bologna Follow-Up Group Secretariat

Logo of the Bologna ProcessThe overall follow-up work is supported by a Secretariat, provided by the country hosting the next Ministerial Conference.
Between 1 of July 2015 and 30 June 2018, the Secretariat of the Bologna Follow-up Group is held by France, as organizer of the next 2018 EHEA Ministerial Conference.
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19 novembre 2016

How does the Bologna Process work? - The Bologna Follow-Up Group

Logo of the Bologna ProcessThe Bologna Follow-Up Group - BFUG - is the executive structure supporting the Bologna Process in-between the Ministerial Conferences. It is in place since autumn 1999.
The work between two meetings of the Bologna Follow-up Group is overseen by a Board.
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19 novembre 2016

How does the Bologna Process work? - Map Ministerial Conferences The Ministerial Conferences

Logo of the Bologna ProcessEvery two or three years there are Ministerial Conferences organised in order to assess the progress made within the EHEA and to decide on the new steps to be taken.
The Ministerial Conferences have taken place in Bologna, 18-19 June 1999 - Prague, 18-19 May 2001 - Berlin, 18-19 September 2003 - Bergen, 19-20 May 2005 - London, 17-18 May 2007 - Leuven/Louvain-la-Neuve, 28-29 April 2009 - Budapest/Vienna, 10-12 March 2010 - Bucharest, 26-27 April 2012 - Yerevan, 14-15 May 2015.
The next Ministerial Conference will take place in Paris - France, in 2018.
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19 novembre 2016

How does the Bologna Process work? - The European Higher Education Area

Logo of the Bologna ProcessThe Bologna Process, launched with the Bologna Declaration, of 1999, is one of the main voluntary processes at European level, as it is nowadays implemented in 48 states, which define the European Higher Education Area (EHEA).
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19 novembre 2016

Focus Pays de Campus France : Jérusalem et territoires palestiniens

Dans le cadre de la construction de l’État palestinien, l’éducation et la formation des futurs cadres constituent des enjeux centraux. Le monde universitaire palestinien est l’un des plus ouverts sur l’étranger de toute la zone Proche et Moyen-Orient.
Une tradition ancienne qui est également le fruit de la situation politique et diplomatique du pays. La France figure parmi les principaux contributeurs d’aide au développement des Territoires palestiniens. Elle y a consacré près de 40 M€ en 2015 (394 M€ sur la période 2008-2014).
DONNÉES POLITIQUES, ÉCONOMIQUES ET DÉMOGRAPHIQUES
En quelques chiffres

Superficie : 6 020 km2
Population palestinienne (Bureau central de statistiques palestinien, 2016) : 4,816 M (2,935 M en Cisjordanie et à Jérusalem,
1,881 M dans la bande de Gaza).
Langue officielle : arabe
PIB (FMI, 2013) : 12 500 M$ (dollars courants)
PIB/hab. (rapport de la CNUCED, 2013) : 2 828 $
Taux de croissance (2015) : 3,2 %
Taux de chômage (2014) : 26,3 % en Cisjordanie ; 45 % à Gaza
Taux d’alphabétisation (+15 ans) (PNUD, 2013) : 95,9 %
Indice de développement humain (PNUD, 2013) : 0,67/ 110e rang
Les dates clés de la relation franco-palestinienne
1947 (novembre) : la France vote en faveur de la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) qui prévoit le partage de la Palestine mandataire et la mise en place de deux États.
1948 (décembre) : à l’issue de la première guerre israélo-arabe, la France est membre de la Commission de conciliation des Nations Unies pour la Palestine, créée par la résolution 194 de l’Assemblée générale qui affirme aussi le droit au retour des réfugiés et apporte son soutien à l’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency).
1967 (novembre) : la France contribue à faire adopter la résolution 242 du Conseil qui appelle à l’instauration d’une paix juste et durable au Proche-Orient.
1974 (octobre) : le ministre français des Affaires étrangères est le premier chef d’une diplomatie occidentale à rencontrer Yasser Arafat, à Beyrouth ; (novembre) la France vote en faveur de la reconnaissance de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) au sein de l’ONU en tant que membre observateur.
1982 (mars) : François Mitterrand est le premier président à exprimer, devant la Knesset (le Parlement israélien), l’objectif de la création d’un État palestinien.
1993-1994 : déclaration de principe dite d’Oslo et création de l’Autorité palestinienne.
2010 : la France réhausse le statut de la Délégation générale de Palestine en France, qui devient la Mission de Palestine, avec à sa tête un Ambassadeur.
2012 : la France vote en faveur du statut d’État observateur non-membre de la Palestine aux Nations Unies.
2015 : premier séminaire intergouvernemental franco-palestinien.
2016 (juin) : la France lance une « Initiative pour la paix au Proche-Orient ».
Éducation
221 395 étudiants palestiniens (2014-2015) : 84,14 % en Licence (4 ans), 4,76 % en Master, 0,01 % en Doctorat et 11,09 % en formation technique et commerciale (Bac +2). Environ 44 % des 18-24 ans étudient dans le supérieur. Ce taux de population universitaire est très supérieur à la moyenne du monde arabe.
Une population étudiante majoritairement féminine : 133 280 étudiantes, soit 60 % de l’effectif total des étudiants palestiniens.
Un décalage entre les profils universitaires et le marché du travail. Près de 75 % des inscriptions concernent les Sciences humaines et principalement l’éducation. Le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur reste élevé (54,7 % en 2015 pour les 20-29 ans titulaires d’un diplôme universitaire intermédiaire ou d’une Licence) même s’il est plus bas que pour les non-diplômés.
Une seule université offre une formation doctorale, dans le domaine de la chimie (An-Najah à Naplouse). Des réflexions sont engagées par les universités pour l’ouverture de nouveaux doctorats dans les années à venir (par exemple dans les disciplines scientifiques et le droit), avec d’éventuels partenaires internationaux ou français.
Apprentissage du français et Francophonie
Apprentissage du français (2015-2016) : 21 500 élèves dans les écoles palestiniennes (7 600/public, 14 000/privé), 1 379 étudiants inscrits en langue française dans les universités palestiniennes, 1 000 étudiants dans le réseau des Instituts français, environ 300 élèves au lycée français de Jérusalem, plus de 300 professeurs de français, 3 750 inscrits au DEFL/ DALF en 2016, 300 étudiants et professeurs concernés par une mobilité en France chaque année (stages linguistiques, stages didactiques, échanges scolaires).
Un réseau dense d’Instituts français et d’établissements partenaires : à Jérusalem, Naplouse, Gaza, Ramallah (Centre culturel franco-allemand), Hébron (Association d’Echanges culturels Hébron-France) et Bethléem (Alliance française). Le dispositif est complété par une antenne de l’Institut français du Proche-Orient (IFPO).
COOPÉRATION UNIVERSITAIRE ET SCIENTIFIQUE BILATÉRALE
Un dispositif dynamique de bourses
Une cinquantaine de bourses du gouvernement français (BGF) au niveau Master et Doctorat, délivrées par le Consulat général de France à Jérusalem sur des bases d’excellence universitaire.
Une partie de ces bourses sont à coût partagé avec les universités palestiniennes, les collectivités locales et les universités françaises.
Développement de partenariats de recherche franco-palestiniens : les programmes « Al-Maqdisi » (déclinaison palestinienne des partenariats de recherche Hubert Curien) sont l’instrument privilégié de la coopération française en matière de recherche, financés entièrement par le MAEDI et le MENESR. 13 sont actuellement ouverts (microbiologie, pharmacie, télécommunications, ingénierie, etc.)
Actions de coopération universitaire menées dans des domaines spécifiques comme le droit et l’administration publique, la médecine, les sciences, l’ingénierie et l’architecture, l’enseignement technique et professionnel et le français.
ACTIONS DES AUTRES PAYS
De nombreux pays coopèrent avec les Territoires palestiniens dans le domaine de l’enseignement supérieur au travers notamment de financement de bourses (États-Unis, Allemagne, Russie…). La France dispose d’un positionnement particulièrement intéressant dans le domaine de la recherche.
Les projets européens :
Erasmus : 42 projets de mobilité comprenant 325 mobilités d’étudiants et d’enseignants en 2015 (272 mobilités vers l’Union européenne et 53 en provenance de l’Union européenne).
Erasmus+ : l’action du Consulat général de France à Jérusalem vise à soutenir les candidatures d’établissements français inscrit à Erasmus+, programme de référence de l’Union européenne en matière de mobilité (bourses, échanges) et de renforcement des capacités des universités. Les universités françaises restent encore insuffisamment représentées dans ce programme dans les Territoires palestiniens.
Jean Monnet : dans la région Sud Méditerranée, les Territoires palestiniens sont le seul pays à avoir été sélectionnés pour un projet de ce type en 2015.
MOBILITÉ ÉTUDIANTE
➢ Vers le monde : plus de 20 000 étudiants palestiniens en mobilité en 2014. Longue tradition de mobilité étudiante vers la Jordanie, voisine, et les pays du Proche et Moyen-Orient : 35 % en Jordanie, 20 % en Arabie saoudite et 20 % aux Émirats arabes unis.
➢ Vers la France : en 2015-2016, la France accueillait 232 étudiants palestiniens (dont 37,2 % d’étudiantes)12 parmi lesquels 202 (87 %) étaient inscrits en université. La moitié des étudiants suivaient un cursus en Master, 22 % en Licence et le 1/3 en Doctorat. Ils sont principalement attirés par les Lettres / Langues / Sciences humaines (35 %) et les Sciences / STAPS (35 %). La part importante de doctorants palestiniens en France permet de pallier la quasi-absence de formations de troisième cycle dans le pays. Voir l'article...

19 novembre 2016

Focus Pays de Campus France : Israël

Malgré les tensions régionales, l’économie israélienne s’est progressivement transformée, passant du modèle de pays émergent à celui de pays avancé, avec une économie très ouverte. Outre quelques secteurs traditionnels prospères comme la chimie ou la plasturgie, une partie importante du tissu industriel d’Israël s’est progressivement réorientée vers le secteur des hautes technologies (aéronautique, électronique civile et de défense, internet et technologies numériques, biotechnologies). La recherche et l’innovation sont des moteurs du développement économique et social d’Israël. D’après un rapport de synthèse du Conseil consultatif scientifique remis au Secrétaire des Nations Unies, seuls 12 pays consacrent plus de 2,5 % de leur PIB à la recherche, dont Israël, avec 4,2 % en 2015. De plus, Israël est le premier pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) en nombre de chercheurs pour 1 000 emplois (17,4 en 2012), compte 7 000 startups et Tel Aviv se classe parmi les principaux pôles d’innovation à l’échelle mondiale.
Données politiques, économiques et démographiques.
En quelques chiffres
Superficie : 20 582 km2
Population (2015) : 8,345 millions d’habitants (74,9 % Juifs, 20,7 % Arabes, 4,4 % autres)
Langues officielles : hébreu et arabe
Monnaie : le shekel (1 euro = 4,22 shekels)
PIB (2015) : 296 Md de dollars (35e mondial)
PIB/hab. : 36 721 dollars
Taux de croissance (2015) : 2,5 % (prévision de 2,8 % en 2016)
Taux de chômage (2015) : 5,3 %
Indice de développement humain (2014) : 0,884 (19e rang)
Budget de l’enseignement supérieur (2014) : 1,7 % du PIB (moyenne OCDE : 1,6 %)
Population étudiante (2014/2015) : 307 285 étudiants
Prix Nobel : 12 prix Nobel dont 6 en chimie et 2 en économie
Les dates clés
1924 : Ouverture à Haïfa du Technion, Institut de technologie d’Israël
1925 : Création de l’Université hébraïque de Jérusalem
1934 : Création de l’Institut des sciences Weizmann à Rehovot
1947 : Adoption du plan de partage des Nations Unies (Résolution 181) qui prévoit la création d’un État juif et d’un État arabe
1948 : Déclaration d’indépendance de l’État d’Israël
1949 : Établissement des relations diplomatiques entre la France et Israël
1949 : Entrée d’Israël à l’UNESCO
1955 : Création de l’Université Bar Ilan à Ramat Gan
1956 : Création de l’Université de Tel Aviv
1958 : Loi établissant le Conseil de l’enseignement supérieur
1959 : Accord bilatéral de coopération culturelle, scientifique et technique entre la France et Israël
1963 : Ouverture de l’Université de Haïfa
1967 : Guerre des Six Jours (5 -10 juin)
1969 : Création de l’Université Ben Gourion du Néguev à Beer-Sheva
1974 : Création de l’Université ouverte
1975 : Premier accord de libre-échange entre Israël et la Communauté européenne
1993 : Déclaration de principe israélo-palestinienne (Oslo I)
1996 : Signature d’un accord avec l’Union européenne permettant la participation d’Israël aux programmes cadres de recherche européens (PCRD)
2003 : Création du Haut Conseil pour la Coopération Scientifique et Technologique entre la France et Israël
2010 : Entrée d’Israël dans l’OCDE
2014 : Accord associant Israël au programme Horizon 2020 de l’Union européenne
Un système universitaire de rang mondial
L’enseignement supérieur occupe une place importante dans la société israélienne.
En 2014, 53 % des 35-44 ans étaient diplômés de l’enseignement supérieur plaçant Israël à la 5e place mondiale pour cette tranche d’âge.
Le Conseil de l’enseignement supérieur (CES) israélien accrédite 9 universités, dont une université ouverte. Le système d’enseignement supérieur israélien compte également 33 collèges académiques (20 publics et 13 privés) et 21 centres de formation pour enseignants. Les collèges académiques délivrent principalement des diplômes de bachelor et quelques masters. Ils ont été créés pour la plupart dans les années 1990-2000 pour répondre au besoin de diplômés du marché du travail. Seules les universités sont habilitées à délivrer des doctorats.
Les universités sont les institutions les plus prestigieuses en Israël, quatre d’entre elles (Technion, Université hébraïque de Jérusalem, Institut Weizmann, Université de Tel Aviv) figurent parmi les 200 meilleures du monde d’après le classement de Shanghai 2016.
Les universités s’engagent fortement dans l’innovation et l’entreprenariat à travers des sociétés de transfert technologique, des incubateurs et des programmes de formation à l’entreprenariat.
Profil des étudiants israéliens
➢ Obtention du diplôme de bachelor à un âge médian de 27 ans :
• Pour la majorité des jeunes, début des études repoussé par le service militaire (3 ans pour les hommes et 2 ans pour les femmes) ;
• De nombreux étudiants travaillent pendant leurs études.
➢ En 2014-2015, sur 307 285 étudiants :
• 77 % sont en premier cycle ;
• 19 % en deuxième cycle ;
• 3,5 % en troisième cycle ;
• 0,5 % préparent un diplôme spécialisé.
FRANCOPHONIE ET ENSEIGNEMENT DES LANGUES ÉTRANGÈRES
3e communauté française hors d’Europe : environ 150 000 Français vivent en Israël et près d’un Israélien sur dix est francophone.
18 500 élèves apprennent le français dans l’enseignement secondaire en Israël.
6 établissements sont conventionnés auprès de l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE).
5 universités israéliennes proposent des cours de français. Dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut français d’Israël, un professeur de français langue étrangère est mis à disposition de l’Université Bar Ilan et de l’Université de Tel Aviv.
Mobilité internationale
En 2014, près de 15 000 étudiants israéliens sont partis étudier à l’étranger. La Jordanie, 1er pays d’accueil (19,5 %), est la destination privilégiée des Arabes israéliens, qui représentent près de la moitié des étudiants mobiles. Les États-Unis (15,9 %), la Roumanie (12,2 %), l’Allemagne (10,6 %) et l’Italie (10,1 %) complètent le top 5. Les étudiants choisissent ces pays pour différentes raisons : proximité géographique et culturelle, excellence des universités, enseignement en anglais, bourses attractives ou encore image positive en Israël.
➢ Mobilité vers la France : 12e destination choisie par les étudiants israéliens.
En 2015-2016, 248 étudiants israéliens sont en France, dont 46,7 % d’étudiantes. 170 (68,5 %) sont inscrits dans les universités :
• 43,5 % en Licence, 40,0 % en Master et 16,5 % en Doctorat
• La majorité (57,1 %) en Langues, Lettres et Sciences humaines
• 16,5 % en Sciences, STAPS
Les atouts de la France : une richesse culturelle, une offre de formations diversifiées, des institutions prestigieuses, de forts liens entre les scientifiques israéliens et français, des études peu onéreuses. Les freins identifiés : un enseignement majoritairement en français, un manque de bourses, les actes antisémites en France et leur écho en Israël.
➢ Mobilité vers Israël : la France, 2e pays d’origine des étudiants internationaux inscrits en Israël.
COOPÉRATION UNIVERSITAIRE ET SCIENTIFIQUE BILATÉRALE
Établissements israéliens les plus actifs dans les échanges étudiants avec la France : le Technion, l’Université hébraïque de Jérusalem, l’Université de Tel Aviv, le Centre Interdisciplinaire d’Herzliya (IDC), l’Université Ben Gourion du Néguev, l’École Bezalel d’arts et de design de Jérusalem. 1 294 co-publications en 2015 : la France est le 5e partenaire scientifique d’Israël derrière les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie.
➢ Programmes de l’Ambassade de France en Israël :
Bourses Chateaubriand : 10 bourses de recherche par an pour financer des mobilités en France de jeunes chercheurs, doctorants et post-doctorants israéliens.
Volontaires Internationaux (VI) chercheurs : 5 jeunes chercheurs français en poste dans des laboratoires israéliens dans le cadre d’un Doctorat ou post-doctorat en sciences exactes (cofinancement France et université d’accueil).
Partenariat Hubert Curien (PHC) Maimonide : 6 projets de coopération scientifique franco-israélienne sélectionnés chaque année pour une période de deux ans (budget annuel d’1 million d’euros, cofinancé par la France et Israël).
Haut Conseil pour la coopération scientifique et technologique : coordination des actions de coopération scientifique franco-israélienne.
➢ Programmes européens : la participation d’Israël aux programmes-cadres de recherche et de développement européens, au programme Horizon 2020 et au programme d’échanges universitaires Erasmus+ a ouvert de nouvelles perspectives aux coopérations et a facilité la circulation des étudiants israéliens en Europe.
CAMPUS FRANCE EN ISRAËL
Un Espace Campus France à Tel Aviv et une antenne à Haïfa : promotion des études en France auprès des lycées, collèges académiques et universités israéliens, accompagnement et conseil des étudiants israéliens dans leurs projets d’études en France.
L’Institut français de Nazareth est également très actif dans la promotion des études à travers son programme de français pour des élèves désireux de réaliser leurs études en France.
ACTIONS DES AUTRES PAYS
Pays les plus engagés dans la promotion des études à l’étranger : Allemagne, Australie, Canada, États-Unis, Italie et Royaume-Uni. L’Allemagne et l’Italie, mènent en parallèle une politique active de promotion de l’apprentissage de leur langue respective.
De nombreuses universités (et certaines ambassades) font appel à des entreprises d’information, de conseil et de préparation au départ. Les universités d’Europe de l’Est, en particulier, attirent de nombreux étudiants dans leurs formations médicales et paramédicales en anglais. Voir l'article...

19 novembre 2016

Les dossiers Pays Campus France : Asie centrale

L’enseignement supérieur en Asie centrale
Kazakhstan
Depuis la rentrée scolaire 2013/2014, une douzième année obligatoire a été introduite dans l’enseignement secondaire, ce qui représente un alignement par rapport au processus de Bologne. Ainsi, les élèves du secondaire sortiront à 18 ans avec des connaissances et des capacités comparables aux jeunes du même âge en Europe. Cette année supplémentaire a pour objectif de couvrir ce qui est enseigné dans les 18 premiers mois d’un programme de Bachelor’s degree. L’adhésion au processus de Bologne est en cours mais pas totalement achevée, elle devrait permettre une mutation vers le système LMD. Cette réforme est toutefois longue à mettre en place, et le passage à un premier cycle universitaire en 3 ans n’est envisageable que d’ici une dizaine d’années, lorsque la première cohorte d’élèves du secondaire en 12 ans passera le Test national d’entrée à l’université (ENT).
L’enseignement supérieur au Kazakhstan est payant et parfois assez cher (les frais d’inscription étant de 1 500 à 15 000 euros par an). Les frais d’inscription des étudiants et les bourses concédées par le gouvernement kazakhstanais sont les principales sources de revenu des établissements d’enseignement supérieur.
Kirghizistan
Au Kirghizistan, depuis 2013, seul l’examen national (ORT) permet l’accès aux universités. Le score de 108 points permet l’accès aux facultés payantes et celui de 100 points donne accès aux places de boursiers du gouvernement, exonérés des frais d’inscription et de scolarité. Les places sont limitées et l’examen est en réalité un concours. De plus, les frais de scolarité varient selon la faculté et l’université. L’Université kirghize-slave offre des bourses chaque année et l’admission dans les facultés se fait par des tests organisés par l’Université.
Ouzbékistan
L’Ouzbékistan a été l’un des premiers pays de la CEI à adopter un système à trois degrés, proche du système LMD. La formation est divisée en 3 cycles : Bakalavr, Master et Doctorat.
Le Bakalavr se prépare en 4 ans, après 12 ans d’éducation secondaire. Parallèlement aux cours de spécialités, tous les étudiants suivent des cours généralistes (mathématiques, médecine, sociologie, sciences politiques, etc.). A la fin de la 4e année, chaque étudiant doit soutenir un mémoire dans son domaine de spécialité. En 2014, 239 636 étudiants étaient inscrits en Bakalavr.
Le Master, préparé en deux ans, ne peut se faire que dans la spécialité étudiée en Licence. La sélection y est particulièrement sévère et moins de 5 % des étudiants sont autorisés à poursuivre leur cursus en Master (12 238 étudiants en 2014).
La réforme du Doctorat, sous la forme du PhD, est entrée en vigueur en 2013, en remplacement du système soviétique qui prévoyait deux thèses (Aspirantura et Doctorantura). Les doctorants peuvent être inscrits soit au sein d’une université soit auprès de l’Académie des Sciences. Le contenu des enseignements est défini au niveau national dans le cadre des standards éducatifs d’État. Les établissements d’enseignement supérieur ont toutefois une certaine marge de manoeuvre dans le choix des programmes, des manuels et des méthodes d’enseignements.
Tadjikistan
La scolarité obligatoire dure 9 ans, de 7 à 15 ans, de l’enseignement primaire à l’enseignement post-secondaire. L’année scolaire commence en septembre et se termine en mai.
L’enseignement supérieur tadjik se développe sachant que le taux brut de scolarisation dans l’enseignement supérieur est passé de 20 % en 2004 à 23 % en 2013 et ne cesse d’augmenter. A noter qu’en 2013, le taux brut de scolarisation masculin dans l’enseignement supérieur était de 29 % contre 16 % pour les femmes.
Turkménistan
Au Turkménistan, toutes les écoles supérieures sont passées à un système d’enseignement étalé sur 5 à 6 ans. Des facultés de perfectionnement proposent des « Magister », équivalents à des Mastères français, afin d’accroître la qualification des étudiants. Voir l'article...

19 novembre 2016

Les dossiers Pays Campus France : Tunisie

L’enseignement supérieur tunisien
L’enseignement supérieur public tunisien est organisé au sein de 13 universités et de 24 instituts supérieurs d’études technologiques sous la tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS). Quatre directions générales en assurent la gouvernance : enseignement supérieur, études technologiques, affaires estudiantines, rénovation universitaire. Les formations sont dispensées par 250 établissements universitaires dont 165 établissements publics qui dépendent directement du MESRS, 30 en cotutelle avec le MESRS ou dépendant d’un autre ministère, et 58 établissements d’enseignement appartenant au secteur privé. On y compte entre autres :
➙ 19 établissements préparatoires aux écoles d’ingénieurs et aux formations agrégatives ;
➙ 17 écoles d’ingénieurs et 9 instituts supérieurs universitaires qui délivrent un diplôme d’ingénieur ;
➙ 1 école normale supérieure.
Le système universitaire tunisien se caractérise aujourd’hui par une massification importante des effectifs et une politique volontariste de scolarisation dans l’enseignement supérieur, qui ont abouti à un doublement des effectifs en dix ans pour atteindre 360 000 étudiants dès 2012 (près de 62 % de femmes). Rapporté au nombre d’habitants, cet effectif est équivalent à celui de la France. Le taux de scolarisation universitaire de la tranche d’âge 19-24 ans, en progression constante sur les 10 dernières années, s’est stabilisé autour de 37 % au cours de l’année 2010-2011. Voir l'article...

19 novembre 2016

Les dossiers Pays Campus France : Kenya

L’enseignement supérieur kényan
La promulgation de la Constitution de 2010, notamment la mise en oeuvre de la politique de décentralisation, et les objectifs contenus dans le plan stratégique national (Vision 2030) imposent aux régulateurs de l’enseignement supérieur kényan de prendre les mesures nécessaires pour améliorer son accès, sa qualité et sa pertinence au regard des besoins économiques et industriels du Kenya (ingénierie, technologie, santé, agriculture, énergie, assurance, technologies de l’information et de la communication). Voir l'article...

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