Par Paul Santelmann, Responsable de la veille « emploi & qualifications » à l’AFPA. Pour les actifs qui possèdent un bon niveau de formation initiale, la validation des acquis professionnels (VAP) mise en place en 1985 et qui permet d’acquérir un niveau d’accès à l’enseignement supérieur long en cours de vie active, suffit. Par contre pour les adultes qui ont échoué à l’école et qui occupent les emplois du bas de l’échelle, la VAE est une réponse pertinente si elle permet d’être combinée à des réponses formatives complémentaires. Car la question n’est pas tant de reconnaître et de valider ce qu’ils savent faire mais de les aider à progresser en leur permettant de prendre conscience de la valeur et de la transférabilité de leurs acquis. La VAE ne vaut que comme passeport de transition professionnelle et non comme modalité d’obtention d’un parchemin qui n’en demeure pas moins symboliquement important pour nombre de personnes. Voir l'article...