L'évolution totalitaire de l'Occident - Sacralité politique, par Marc Weinstein
Marc Weinstein enseigne l’histoire de la sacralité littéraire et politique à l’université d’Aix-Marseille.
La théorie politique assimile souvent totalitarisme et terrorisme d’État, ce qui la conduit à figer le totalitarisme en « régime ». À distance de cet héritage, le présent ouvrage illustre six thèses :
1. Le totalitarisme, y compris néolibéral, est non un régime, mais une tendance moderne qui rend les hommes superflus, sous forme de chômeurs ou de cadavres.
2. Le totalitarisme, y compris néolibéral, est d’abord non un phénomène de terreur militaro-policière extraordinaire, mais un phénomène de peur ordinaire.
3. Le totalitarisme, y compris néolibéral, est un mouvement technoscientifique illimité vers la superfluité humaine.
4. Le totalitarisme, y compris néolibéral, est un mouvement étatique illimité vers la superfluité humaine.
5. Le totalitarisme, y compris néolibéral, est un mouvement économique illimité vers la superfluité humaine.
6. À rebours de certaines idées reçues, il n’y a aucune parenté entre le totalitarisme et la démocratie. Le premier est affaire de population passive, la seconde est affaire de peuple actif.
La théorie politique assimile souvent totalitarisme et terrorisme d’État, ce qui la conduit à figer le totalitarisme en « régime ». À distance de cet héritage, le présent ouvrage illustre six thèses :
1. Le totalitarisme, y compris néolibéral, est non un régime, mais une tendance moderne qui rend les hommes superflus, sous forme de chômeurs ou de cadavres.
2. Le totalitarisme, y compris néolibéral, est d’abord non un phénomène de terreur militaro-policière extraordinaire, mais un phénomène de peur ordinaire.
3. Le totalitarisme, y compris néolibéral, est un mouvement technoscientifique illimité vers la superfluité humaine.
4. Le totalitarisme, y compris néolibéral, est un mouvement étatique illimité vers la superfluité humaine.
5. Le totalitarisme, y compris néolibéral, est un mouvement économique illimité vers la superfluité humaine.
6. À rebours de certaines idées reçues, il n’y a aucune parenté entre le totalitarisme et la démocratie. Le premier est affaire de population passive, la seconde est affaire de peuple actif.