Élections des représentants des personnels au CNESER : 42 listes réparties en 7 collèges
42 listes, réparties en 7 collèges ont été déposées pour les élections des représentants des personnels au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER).
Les élections des représentants des personnels ont été fixées au 28 mai 2015. Les listes ont été déposées le 30 mars et examinées par une commission nationale composée des représentants de l'administration et de chacun des listes.
Sont proposées au suffrage des personnels des E.P.S.C.P. et, pour la première fois, à ceux des organismes de recherche, E.P.S.T. et EPIC, 42 listes répartises en 7 collèges.
- E.P.S.C.P. - Collège A - Professeurs et personnels de niveau équivalent
- E.P.S.C.P. - Collège B - Autres enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs
- E.P.S.C.P. - Collège des personnels scientifiques des bibliothèques
- E.P.S.C. - Collège des personnels scientifiques des bibliothèques
- E.P.S.T.- Collèges des chercheurs
- E.P.S.T.- Collèges des personnels ingénieurs, techniciens et autres personnels
- EPIC - Collège unique.
En savoir plus sur le CNESER
Le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche. Voir l'article...
L’activité rémunérée des étudiants. Une diversité de situations aux effets contrastés
L’OVE Infos n°30, consacré à l’activité rémunérée des étudiants, vient de paraitre.
A partir des données de l’enquête Conditions de vie des étudiants 2013, cet OVE Infos propose une analyse des différentes formes de l’activité rémunérée et de la place qu’elles occupent dans le financement des étudiants. Parallèlement, il interroge les effets différenciés des types d’activités rémunérées sur les conditions d’études, de travail et de réussite des étudiants.
Télécharger l’OVE Infos n°30Pour commander des exemplaires « papier », merci d’en faire la demande par email à l’adresse suivante : communication.ove@cnous.fr.
Par Feres BELGHITH, chargé d’études à l’OVE. Parce qu’elle est au croisement des problématiques de la réussite étudiante, de l’insertion professionnelle des diplômés et du financement des études, la question de l’activité rémunérée constitue un thème central dans l’analyse des parcours des étudiants, d’autant plus qu’elle concerne près de la moitié des étudiants. Dans un temps théoriquement consacré aux études, quelle place occupe l’activité rémunérée ? Le travail rémunéré au cours des études est-il une nécessité financière indispensable au maintien des conditions de vie et à la poursuite des études ou permet-il un revenu d’appoint dans un processus de transition vers l’autonomie ? Travailler lorsqu’on étudie risque-t-il de détourner le temps consacré aux études et, in fine, d’augmenter le risque d’échec dans les études, ou au contraire, permet-il d’acquérir une première expérience professionnelle dont on connaît le poids lors de l’arrivée sur le marché de l’emploi ? Tenter de répondre à ces questions nécessite tout d’abord de rendre compte des diverses formes de l’activité rémunérée, de leurs logiques et des motivations sous-jacentes, pour analyser ensuite les manières dont elles influent sur les conditions d’études et le parcours des étudiants, et par conséquent sur la réussite des études.
Les stages et activités intégrés aux études : des effets de filière et un objectif de professionnalisation
Les activités rémunérées liées aux études, ainsi que les stages et alternances sont, plus que les autres types d’activités rémunérées, liés au type d’études suivies et au niveau de formation. Dans ce cas, un élément essentiel est le degré de professionnalisation de la formation, c’est-à-dire « le degré d’engagement des milieux professionnels dans la formation, le positionnement terminal de la professionnalisation dans l’ensemble du cursus et les modes d’entrée sur le marché du travail ». Un des objectifs de ces formations à visée professionnalisante est de répondre à des besoins sur le marché du travail, en formant des personnes rapidement opérationnelles. Cela nécessite donc une formation spécifique, qui sera notamment acquise au contact de professionnels. Ainsi, les formations à visée explicitement professionnalisante intègrent plus traditionnellement la réalisation d’un stage (qu’il soit rémunéré ou non) dans le cursus.
La réalisation d’un stage rémunéré ou d’une alternance est donc plus fréquente dans ces filières : c’est notamment le cas des étudiants en école d’ingénieurs, en école de commerce et en IUT. À l’opposé, dans les filières généralistes de l’université, comme les lettres et sciences humaines et sociales, la réalisation d’un stage rémunéré reste relativement faible (figure 5). La proportion d’étudiants ayant effectué un stage rémunéré augmente également avec le niveau d’études, et ce sont les étudiants inscrits en master qui ont le plus souvent réalisé un stage rémunéré (26 % des étudiants).
L’activité intégrée aux études est également très nettement liée aux caractéristiques de la formation suivie. C’est dans les filières de santé, formation professionnalisante par excellence, que l’activité rémunérée intégrée aux études est sur-représentée (25 % contre 8 % de l’ensemble des étudiants). Dans ce cas, l’activité rémunérée est obligatoire et son lieu d’exercice et ses contours assez strictement délimités par la formation suivie.
L’élévation du niveau d’études augmente également la proportion d’étudiants exerçant une activité rémunérée liée aux études : 54 % des étudiants de 3e cycle exercent une activité rémunérée intégrée aux études (par exemple vacataire d’enseignement ou attaché temporaire d’enseignement et de recherche), alors que ce n’est le cas que de 10 % des étudiants de niveau master et 4 % des étudiants de niveau licence.
Notons enfin que les activités rémunérées liées aux études varient légèrement selon l’origine sociale des étudiants : parmi les étudiants d’origine sociale « populaire », 7 % exercent une activité liée aux études et 12 % sont en stage ou en alternance contre 9 % et 14 % des étudiants d’origine sociale « supérieure ».
Que ce soit la réalisation d’un stage ou l’exercice d’une activité rémunérée intégrée aux études, ces types d’activité apparaissent assez fortement liés aux dynamiques et aux enjeux des formations dans lesquels ils sont développés. Le lien de l’activité rémunérée avec la formation suivie a pour effet de rendre l’activité rémunérée plus compatible avec les études. Ainsi, les étudiants exerçant une activité intégrée aux études ou un stage indiquent plus que les autres que ces activités sont en lien étroit avec le contenu de leurs études (figure 6). Dans ce cas, la valeur pédagogique de l’activité rémunérée est primordiale, une partie de l’acquisition du savoir scolaire passant par cette activité.
De même, le lieu où s’exerce l’activité rémunérée est un indicateur pertinent de sa plus ou moins grande adéquation avec la réalisation des études. De ce point de vue, l’exercice d’une activité sur le lieu des études apparaît également comme facilitateur de la réalisation des études. En 2007, dans un rapport sur le travail des étudiants, le Conseil Économique et Social, préconisait déjà le développement des emplois étudiants au sein des établissements, permettant une « réduction des temps et des coûts de transport », et assurant « une présence plus continue et plus longue des étudiants au sein de l’établissement ». Plus récemment, un rapport de l’Inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche (IGAENR), datée de mai 2011, tirait un premier bilan de la mise en oeuvre du décret du 26 décembre 2007 et soulignait l’importance de ces emplois, qui « participe d’une démarche qualitative pour concilier études et emploi ». Ces emplois sont ainsi plus généralement organisés de manière à tenir compte des exigences spécifiques de la formation suivie. Aussi, c’est en toute logique que parmi les emplois exercés au sein de l’établissement, 93 % sont des activités en lien avec les études (activités intégrées aux études et stage ou alternance).
La valeur professionnalisante et la plus-value des activités rémunérées se retrouvent dans la manière dont les étudiants expliquent les raisons du recours à l’activité rémunérée et la place qu’ils accordent à la valorisation de l’expérience. Les étudiants exerçant une activité rémunérée intégrée aux études ou un stage déclarent très majoritairement (au moins les trois quarts d’entre eux) que ces activités leur permettront d’acquérir une expérience professionnelle. À l’opposé, ils sont aussi les moins nombreux à penser que celle-ci a un impact négatif sur leurs résultats d’études. Ainsi, pour ces étudiants, les activités rémunérées liées aux études sont moins perçues comme venant entraver les études, mais au contraire comme une valeur ajoutée qui permet d’améliorer les chances d’insertion professionnelle par l’acquisition de compétences. Télécharger l’OVE Infos n°30.
Modalités d’élaboration et de délivrance des diplômes nationaux et de certains diplômes d’État
Modalités d’élaboration et de délivrance des diplômes nationaux et de certains diplômes d’État par les établissements d’enseignement supérieur relevant du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (Bulletin officiel n°16 du 16 avril 2015). NOR : MENS1507196C, circulaire n° 2015-0012 du 24-3-2015. MENESR - DGESIP A1-3
Cette circulaire abroge et remplace la circulaire n° 2014-0018 du 23 octobre 2014 relative aux modalités d'élaboration et de délivrance des diplômes nationaux et de certains diplômes d'État par les établissements d'enseignement supérieur relevant du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Titre I - Règles communes
1) Nom du ou des ministères
Les intitulés des départements ministériels doivent être conformes au décret relatif à la composition du Gouvernement au moment de la signature du diplôme. Ces données devront donc être systématiquement modifiées à chaque changement intervenu dans la dénomination des départements ministériels.
2) Nom de l'établissement accrédité pour les diplômes nationaux
Celui-ci doit être conforme à la dénomination de chaque établissement fixée par voie réglementaire. Le nom d'usage dont se sont dotés certains établissements par délibération de leur conseil d'administration ne peut être mentionné sur le diplôme. Lorsqu'une université comporte dans son nom un chiffre accolé au nom d'une ville, il n'y a pas d'article « de » entre le mot université et le nom de cette université. Le nom de l'établissement peut être désigné en entier ou à l'aide d'abréviations réglementairement admises.
Lorsque plusieurs établissements s'accordent pour délivrer conjointement un diplôme national, le sceau de chacun des établissements concernés peut figurer sur le diplôme.
3) Mention particulière dans le cas d'une communauté d'universités et établissements
Dans le cas d'un diplôme délivré par une communauté d'universités et établissements, le nom de cette communauté figure en en-tête du parchemin et le nom de l'établissement dans lequel le diplôme a été préparé peut apparaître sur le parchemin du diplôme (voir modèle A-2 des annexes de la présente circulaire, à décliner et adapter pour tous les diplômes concernés : master, doctorat, etc.).
Lorsque c'est un établissement membre d'une communauté d'universités et établissements qui délivre ce diplôme, le nom de l'établissement apparait en en-tête du parchemin et celui de la communauté dont il est membre peut être mentionné en sous-titre et entre parenthèses comme illustré dans le modèle A-3 des annexes de la présente circulaire (exemple de parchemin à décliner et adapter pour tous les diplômes concernés).
4) Règles générales pour les visas
Les visas constituent les fondements législatifs et réglementaires des diplômes délivrés. Cependant, afin d'en limiter leur nombre et de ne pas surcharger le parchemin du diplôme, ils sont désormais réduits à quelques articles du code de l'éducation (articles relatifs à la VAE exclus) et de la recherche (pour le doctorat) et à l'arrêté d'accréditation de l'établissement. Si dans les visas de ces diplômes, il est fait mention de « l'arrêté relatif à l'accréditation de (établissement) l'habilitant à délivrer des diplômes nationaux », dans l'attente du passage à l'accréditation, il convient de viser « l'arrêté habilitant l'établissement à délivrer des diplômes nationaux ».
Ces visas doivent être systématiquement adaptés en cas de modification législative ou réglementaire.
Peut également figurer dans les visas, hors cas d'accréditation conjointe, la convention de partenariat conclue avec un autre établissement lorsque ce partenariat implique ce dernier pour une part importante dans la formation conduisant à la délivrance de diplôme.
5) La mention du parcours type dans les visas
Lorsque les nouvelles nomenclatures des diplômes de licence professionnelle, licence et master sont applicables, le parcours type suivi par le récipiendaire peut apparaître en fin de liste des visas, comme indiqué dans les modèles de diplômes. En effet, et conformément aux dispositions de l'article 4 de l'arrêté du 22 janvier 2014 fixant le cadre national des formations conduisant à la délivrance des diplômes nationaux de licence, de licence professionnelle et de master, le parcours type vise notamment à faciliter la mobilité en France ou à l'étranger.
6) Intitulé du diplôme (domaine, mention)
Dans l'en-tête et dans le corps du diplôme, l'intitulé doit correspondre aux dénominations législatives et réglementaires des diplômes nationaux (licence, master, doctorat, etc.) ou à celles mentionnées dans l'arrêté d'accréditation pour les écoles d'ingénieurs et être mentionné dans son intitulé complet et non pas dans une forme abrégée (articles D. 613-6 et D. 613-7 du code de l'éducation).
Dans le corps du diplôme, pour la licence et le master, est mentionné l'intitulé précis du domaine tel qu'il résulte de l'arrêté d'accréditation, lequel est suivi de l'indication de la mention. La modalité de la formation (initiale, continue, par apprentissage) ne doit pas apparaître sur le diplôme. Conformément à l'arrêté du 22 janvier 2014 précité, les spécialités de master n'existent plus et ne sont plus mentionnées dans l'intitulé du diplôme et sur le parchemin.
Sur le diplôme de docteur, figurent le champ disciplinaire, le nom de l'école doctorale, le titre de la thèse ou l'intitulé des principaux travaux, ainsi que les noms et titres des membres du jury et, le cas échéant, l'indication d'une cotutelle internationale de thèse.
7) Attestations et diplômes
Il convient de distinguer différents documents délivrés par un établissement d'enseignement supérieur et dont la portée est différente :
- l'attestation de réussite : c'est le document délivré par le seul établissement d'enseignement supérieur après la délibération du jury, sur la base de celle-ci et du relevé de note. Il permet à une personne d'avoir un document lui permettant de faire valoir ses droits en qualité de titulaire d'un diplôme dans l'attente de la délivrance du parchemin ;
- l'attestation de diplôme : c'est le document également délivré par le seul établissement qui permet, sur demande de l'intéressé, de garantir que le diplôme dont il se prévaut lui a bien été délivré par l'établissement.
- le diplôme : c'est le document officiel signé notamment par le chef d'établissement et le recteur d'académie qui permet à son titulaire de faire valoir ses droits liés à ce diplôme.
De nombreuses demandes, liées à des démarches d'inscription dans des établissements d'enseignement supérieur à l'étranger ou à des procédures de recrutement par des entreprises françaises ou étrangères, sont adressées au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche pour certifier qu'un diplôme obtenu est bien un diplôme reconnu par l'État. Il n'appartient pas au ministère de délivrer de telles attestations. Cette compétence incombe aux établissements qui ont délivré le diplôme et qui ont tous les éléments nécessaires pour répondre à ces demandes.
Dès lors que le diplôme est délivré au nom de l'État, avec la signature du recteur d'académie, chancelier des universités, qui engage la responsabilité pédagogique de l'État, toute délivrance d'une attestation complémentaire est inutile. Cependant, afin de ne pas pénaliser les titulaires de diplômes dans le cadre de leur mobilité internationale ou de leur insertion professionnelle, des attestations de diplômes doivent être délivrées, sur demande, en précisant la nature du diplôme (diplôme national, diplôme d'État, etc.) ainsi que la qualité de l'établissement qui le délivre (université, grand établissement, etc.).
Une procédure dématérialisée de ces différents documents est actuellement en cours d'étude et s'inscrit dans une logique qui participe à la simplification des relations avec les usagers. La dématérialisation du supplément au diplôme est déjà une possibilité, tout comme la délivrance dématérialisée de l'attestation de réussite qui relève de la compétence de chaque établissement.
8) Délivrance du diplôme
La délivrance du diplôme s'effectue sur la base de l'arrêté d'accréditation en vigueur au moment où l'étudiant a pris sa dernière inscription pour l'obtention du diplôme concerné. Pour le titre d'ingénieur diplômé, est visé l'arrêté d'accréditation en vigueur au jour de l'entrée dans le cycle ingénieur.
En cas d'accréditation conjointe, c'est l'établissement où l'étudiant est inscrit administrativement qui établit le diplôme.
Conformément aux dispositions de la circulaire du 1er mars 2000 relative à l'organisation des examens, une attestation de réussite doit être fournie trois semaines au plus tard après la proclamation des résultatsaux étudiants qui en font la demande. La délivrance du diplôme définitif doit impérativement intervenirdans un délai inférieur à six mois.
Les deux diplômes intermédiaires, le diplôme d'études universitaires générales (DEUG) et la maîtrise, doivent être délivrés aux étudiants qui en font la demande. En effet, si la réglementation a maintenu ces diplômes, l'accès à certaines professions ou à certains concours est encore ouvert aux titulaires de diplômes de niveau DEUG ou maitrise. Si la circulaire ne reprend pas de modèle particulier pour ces diplômes, leurs intitulés doivent se conformer aux intitulés réglementaires en vigueur de la licence et du master.
9) Grade
Les grades de licence, de master et de doctorat sont conférés de plein droit aux titulaires de certains diplômes. Lorsque des textes confèrent le grade aux titulaires de diplômes au titre de certaines années universitaires, le grade ne peut être conféré qu'aux étudiants régulièrement inscrits ces années-là. Aucune délivrance à titre rétroactif n'est autorisée.
Les grades de licence et de master sont délivrés au nom de l'État, en même temps que le diplôme qui y ouvre droit, quel que soit le mode d'acquisition de ce diplôme (formation initiale et apprentissage, formation continue, validation des acquis). Un seul « parchemin » est proposé aux lauréats, sur lequel figurent à la fois le grade et l'intitulé du diplôme. Le recteur d'académie chancelier des universités signe ce parchemin.
10) Édition et numérotation du diplôme
L'édition du diplôme est effectuée sur un imprimé spécifique, normalisé et sécurisé, à commander à l'Imprimerie nationale (loi n° 93-1419 du 31 décembre 1993 modifiée relative à l'Imprimerie nationale) et doté d'un numéro codé, que chaque établissement devra compléter par une numérotation en continu des diplômes qu'il aura effectivement délivrés. L'Imprimerie nationale est en effet « seule autorisée », en application de l'article 2 de la loi précitée et du décret n° 2006-1436 du 24 novembre 2006 pris pour l'application de cet article, « à réaliser les diplômes [...] nationaux délivrés par l'État » selon des procédés sécurisés en utilisant « dans la réalisation des documents, de procédés techniques destinés à empêcher les falsifications et les contrefaçons ». Les établissements qui utilisent le logiciel Apogee (Application pour la gestion des enseignements et des étudiants) peuvent procéder à une édition automatisée des diplômes.
11) Délivrance de duplicata
Toute personne peut demander que soit établi un duplicata de son diplôme si le document original a été détruit, perdu ou volé. Quelle que soit l'origine de la perte, du vol ou de la destruction, l'intéressé doit présenter toutes pièces justificatives officielles permettant de vérifier la validité de la demande (déclaration de sinistre, récépissé de plainte, déclaration sur l'honneur, etc.). Seuls le ou les établissement(s) qui ont délivré le diplôme original sont habilités à remettre un duplicata qui est établi sur l'imprimé officiel dans les mêmes formes que l'original et affecté d'un nouveau numéro. Il convient de viser les textes en vigueur au moment de l'obtention du diplôme. La mention « duplicata » apparaît sur le diplôme et une comptabilité des duplicata est tenue à jour par chaque établissement. En cas d'accréditation conjointe il appartient à l'établissement où le diplômé a été inscrit administrativement de délivrer le duplicata.
12) Supplément au diplôme
La délivrance du « supplément au diplôme », présentant le contenu de la formation et les compétences acquises est obligatoire pour tous les diplômes conformément à l'article D. 123-13 du code de l'éducation. Ce document permet une meilleure lisibilité des formations et des diplômes à l'attention en particulier des employeurs et facilite la mobilité de l'étudiant d'un établissement à l'autre, tant au niveau national qu'international. Il est délivré en même temps que le diplôme. Une traduction de ce document dans une langue étrangère est fortement recommandée.
13) Validation des acquis de l'expérience
Les diplômes peuvent être délivrés au titre de la formation continue par la procédure de validation des acquis de l'expérience dans les conditions fixées par les articles R. 613-32 à R. 613-37 du code de l'éducation, repris dans les visas.
14) Réédition du diplôme en cas de modification de l'état civil des diplômé(e)s
Certains titulaires de diplômes bénéficient d'une modification de leur état civil ultérieurement à l'obtention du ou des diplôme(s). L'article 100 du code civil prévoit que « toute rectification judiciaire ou administrative d'un acte ou jugement relatif à l'état civil est opposable à tous ». En outre, la délivrance d'un diplôme par un établissement d'enseignement supérieur est attachée à la personne, et non à son état civil. En conséquence, toute personne ayant bénéficié d'un changement d'état civil (nom(s), prénom(s), sexe, etc.) peut demander la délivrance d'un diplôme conforme à son nouvel état civil. La personne doit fournir toute pièce justificative de ce changement à l'établissement qui a délivré le diplôme original.
L'établissement établira alors un duplicata.
15) Nom d'usage
La circulaire n° 2011-1026 du 25 novembre 2011 relative à l'utilisation des éléments d'état civil précise les principales règles d'attribution du nom et celles relatives à l'usage des civilités.
À la seule demande d'un étudiant, son nom d'usage peut être ajouté sur le diplôme à côté de son nom patronymique. En application des dispositions de l'article 43 de la loi n° 85-1372 du 23 décembre 1985 relative à l'égalité des époux dans les régimes matrimoniaux et des parents dans la gestion des biens des enfants mineurs et des circulaires du Premier ministre du 26 juin 1986 et du 4 novembre 1987 prises pour sa mise en œuvre, toute personne majeure peut demander à l'administration de faire mention sur tout document administratif, à côté du nom patronymique, d'un nom d'usage (le nom de celui de ses parents qui ne lui a pas transmis le sien). Seuls les documents d'état civil, compte tenu de leur nature juridique, échappent à cette règle (registre d'état civil, livret de famille). A l'égard des mineurs, cette faculté est mise en œuvre par les titulaires de l'exercice de l'autorité parentale. Pour les personnes majeures, la faculté d'adjonction s'opère par la seule manifestation de leur volonté et sur production de toute pièce justifiant du droit d'usage (copie ou extrait d'acte d'état civil, photocopie du livret de famille, carte nationale d'identité, etc.).
Enfin, à la suite d'un divorce, l'un des époux peut conserver l'usage du nom de l'autre, soit avec l'accord de celui-ci, soit avec l'autorisation du juge, s'il justifie d'un intérêt particulier pour lui ou pour les enfants.
16) Retrait des diplômes
Les diplômes sont considérés par la Commission d'accès aux documents administratifs comme des documents couverts par le secret de la vie privée au sens du II de l'article 6 de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 modifiée portant diverses mesures d'amélioration des relations entre l'administration et le public et ne sont communicables qu'aux intéressés (avis n° 20060579 du 2 février 2006). Toutefois, la remise à un tiers de documents se rapportant à une autre personne et couvert par le secret de la vie privée est possible à condition de produire un mandat exprès de la personne intéressée. Ainsi, la remise du diplôme à un tiers, porteur d'une procuration, est autorisée sous réserve de respecter un certain formalisme afin d'encadrer la procédure de délivrance du document (élaboration d'un formulaire-type de procuration par l'autorité administrative, présentation d'une pièce d'identité pour le tiers et d'une photocopie de la pièce d'identité du diplômé).
17) Signature des diplômes par une griffe pour un établissement d'enseignement supérieur et le recteur d'académie
En lieu et place d'une signature classique, une griffe peut être apposée sous la forme d'un tampon sur les diplômes.
18) Jury rectoral
Lorsque, pour l'obtention d'un diplôme national, les conditions dans lesquelles sont contrôlées les connaissances et aptitudes des étudiants d'établissements d'enseignement supérieur privés qui poursuivent des études conduisant à des diplômes nationaux sont arrêtées par le recteur d'académie, c'est ce dernier qui délivre seul le diplôme. L'établissement dans lequel l'étudiant est inscrit apparaît sur le parchemin mais non dans les visas. Le modèle présenté en annexe concerne la licence mais est à décliner selon les diplômes considérés. Voir le texte entier dans le Bulletin officiel n°16 du 16 avril 2015.
Recherche de textes réglementaires parus au B.O. et au J.O. du M.E.N.E.S.R.
Mentor vous permet de consulter :
- les références des textes parus au B.O. ou au J.O. après 1987
- l'intégralité des textes s'ils sont postérieurs à juillet 1989 pour le B.O. et à juillet 2003 pour le J.O.
Etudes sur la prime d'encadrement doctoral et de recherche - Campagne 2014
L’étude sur la prime d'encadrement doctoral et de recherche a été réalisée par Jérôme TOURBEAUX, ingénieur de recherche au département DGRH A1-1.
Prime d'encadrement doctoral et de recherche 2014 : Les points saillants
Les principaux éléments à retenir de l’étude sur la Prime d'encadrement doctoral et de recherche 2014 sont les suivants :
• Sur les candidatures à la prime d'encadrement doctoral et de recherche (PEDR) :
- Le nombre de candidatures à la PEDR a atteint 6 681. Il a augmenté de 14% par rapport au nombre de candidatures enregistrées en 2013. Les comparaisons entre 2013 et 2014 ne permettent pas de détecter d’écarts significatifs dans le profil global des candidatures à la PEDR.
- En 2014, 13% des enseignants-chercheurs ont candidaté à la PEDR. 92% des candidats sont universitaires (dont 49% de MCF et 43% de PR).
- 29% des candidatures sont déposées par des femmes alors qu’elles représentent 36% des enseignants-chercheurs. Les femmes sont principalement sous-représentées parmi les MCF de classe normale (11 points d’écart par rapport à la proportion totale de femmes MCF de classe normale), en particulier en Lettres-Sciences humaines et en Droit-Economie-Gestion.
- La majorité (61%) des candidats relèvent des Sciences-Techniques, puis des Lettres-Sciences humaines (21%), du Droit-Economie-Gestion (8%), de la Santé (6%) et de la Pharmacie (4%). 1% appartiennent à des corps spécifiques (astronomes et physiciens). Les enseignants-chercheurs relevant des Sciences-Techniques et de la Pharmacie ou qui appartiennent aux corps spécifiques sont surreprésentés par rapport à l’effectif total des enseignants-chercheurs présents dans leur catégorie au niveau national.
- Les candidats à la PEDR sont principalement en fonction à l’université (88%), à l’image de la plupart des enseignants-chercheurs au niveau national.
• Sur les avis formulés par les instances nationales d’évaluation :
- Les instances nationales ont classé 20% des candidats les mieux évalués dans un 1er groupe, 30% des suivants dans un 2e groupe et 50% des derniers dans un 3e groupe.
- 16% des candidats MCF et 24% des candidats PR ont été classés dans le 1er groupe. Environ 30% des candidats - MCF ou PR - ont été classés dans le 2e groupe. 55% des MCF et 45% des PR ont été classés dans le 3e groupe.
- Les enseignants-chercheurs expérimentés semblent avantagés : plus le grade des PR (universitaires) est élevé, plus ils sont relativement nombreux à avoir été classés dans le 1er groupe et inversement, moins on les retrouve dans le 3e groupe.
- Respectivement 17%, 30% et 53% des femmes ont été classées dans les 1er, 2e et 3e groupes, soit une répartition voisine de celle observée tous sexes confondus. Cependant, 25% des enseignants-chercheurs classés dans le 1er groupe sont des femmes, 29% dans le 2e groupe et 31% dans le 3e. Au regard de la proportion de candidates MCF, les femmes MCF classées dans le 1er groupe sont sous-représentées (6 points d’écart).
- Chaque avis global des instances nationales résulte de l’évaluation (hiérarchisée de A à C) de quatre critères (P, E, D, R) : Publication et production scientifique ; Encadrement doctoral et scientifique ; Diffusion scientifique ; Responsabilités scientifiques : les enseignants-chercheurs classés dans le 1er groupe ont majoritairement été évalués A pour l’ensemble des critères ; les notes données dans le 2e groupe se répartissent pour l’essentiel entre des A et des B ; dans le 3e groupe les notes se partagent majoritairement entre des B et des C.
• Sur les décisions d’attribution des établissements :
- En 2014, les établissements ont attribué 2 701 PEDR pour 6 681 candidatures, soit un taux d’attribution de 40%.
- Le nombre de primes attribuées est plutôt stable (2 701 en 2014 contre 2 637 en 2012). Compte tenu de l’augmentation du nombre de candidatures, la proportion des dossiers faisant l’objet de l’attribution d’une prime tend à diminuer (45% en 2012).
- La quasi-totalité (99%) des enseignants-chercheurs qui ont été classés dans le 1er groupe a obtenu la PEDR en 2014, contre 2/3 de ceux classés dans le 2e groupe et 3% des enseignants-chercheurs classés dans le 3e groupe.
Le sexe
Les écarts de la distribution des notes des critères évalués entre les hommes ou les femmes enseignants-chercheurs (tableaux 13-1 et 13-2) et l’ensemble des candidats (tableau 11) sont minimes. Les plus gros écarts concernent les femmes qui obtiennent, en moyenne, dans le 2e groupe, moins de notes A pour le critère E (-6 points) et à l’inverse, plus de notes B pour ce même critère (+6 points).
Donc, globalement, aucun sexe ne semble favorisé - ou défavorisé - par rapport à l’autre, dans l’attribution des notes des différents critères. Télécharger le document Prime d'encadrement doctoral et de recherche 2014.
A Stronger Nation Through Higher Education - 2015 Edition
Lumina's annual progress report toward the goal, A Stronger Nation offers detailed data arrays that describe degree attainment at the national, state and county levels. The report also provides degree-attainment data for each of the nation’s 100 most populous metropolitan regions.
Our nation confronts an urgent and growing need for talent, and higher education is the key to meeting that need. That’s why Lumina Foundation focuses all of its energy and resources on one goal, what we call Goal 2025. We want to ensure that, by the year 2025, 60 percent of Americans hold a college degree, certificate or other high-quality postsecondary credential.
Each year in this report, we track the nation’s progress toward that goal, focusing mainly on the working-age population (ages 25-64). According to the most recent available data (2013), 40 percent of these working-age Americans have at least a two-year degree – an 0.6 percentage-point increase over the previous year’s rate of 39.4 percent. This increase is encouraging, as is a similar increase in higher education attainment among young adults (ages 25-34). More...
National hiring experiments reveal 2:1 faculty preference for women on STEM tenure track
It is a complex and incredibly well designed study with some very interesting manipulations, and a sample size allowing for the appropriate tests. BUT, I can't help but question the external validity. Granted, compared to many studies in this area, it is much more ecologically valid. Nonetheless, I can see at least three issues here, so I'm a little concerned to see the authors conclude, "We interpreted our findings to mean that anti-female bias in academic hiring has ended. Changing cultural values, gender-awareness training, and trends such as the retirement of older faculty members have brought us to a time when women in academic science are seen as more desirable hires than equally competent men" (from first link below). With that said, here are what I see as the primary concerns.
INGRoup 2015 July 23-25 in Pittsburgh!
www.ingroup.net
The myth about women in science
http://www.cnn.com/2015/04/13/opinions/williams-ceci-women-in-science/in...Women best men in STEM faculty hiring study http://news.sciencemag.org/education/2015/04/women-best-men-stem-faculty...National hiring experiments reveal 2:1 faculty preference for women on STEM tenure track http://www.pnas.org/content/early/2015/04/08/1418878112.full.pdf. More...
L’enseignement supérieur et la recherche en Suisse
La nouvelle publication de la brochure «Universités et Recherche en Suisse»
L’enseignement supérieur et la recherche suisses en comparaison internationale
La qualité du système éducatif et la créativité des chercheurs ont une importance centrale pour la capacité d’innovation et la compétitivité économique de la Suisse. Les pouvoirs publics et les entreprises privées consentent chaque année des investissements importants pour maintenir et consolider la place de la Suisse en tant qu’acteur international de premier plan dans nombre de domaines scientifiques et technologiques.
Dépenses de formation
Selon l’OCDE, l’ensemble des dépenses de formation en Suisse équivaut à 5,6 % de son produit intérieur brut. Cette valeur situe la Suisse légèrement en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE (6,1%). Les dépenses en faveur de la formation sont plus importantes au Danemark (7,9%), en Corée (7,6%) et aux Etats-Unis (6,9%) et en France (6,1%), notamment. En revanche, la Suisse investit plus dans la formation que, par exemple, l’Allemagne et le Japon, avec chacun 5,1%.
Le résultat diffère si l’on met les dépenses nationales d’éducation en relation avec le nombre total de personnes en formation dans le pays considéré : la Suisse occupe le premier rang mondial pour les dépenses annuelles de formation avec environ 16 000 dollars américains par personne en formation, suivie par les Etats-Unis (environ 15 300 USD), alors que la moyenne de l’OCDE se situe à 9500 USD.
Dépenses de recherche et développement
Selon l’OCDE, les dépenses globales de la Suisse pour la recherche et le développement représentent 3% du PIB. Cette valeur est nettement supérieure à la moyenne de l’OCDE de 2,4%, notamment grâce à l’effort important des entreprises suisses. Des pays industriels de premier plan tels que l’Allemagne (2,9%), les Etats-Unis (2,8%) et la France (2,2%) investissent proportionnellement moins. Dans le contexte européen, la Finlande (3,3%) et la Suède (3,3%) investissent cependant plus que la Suisse.
Publications scientifiques
Les chercheurs suisses sont à l’origine d’environ 1,2% de toutes les publications scientifiques du monde. Cependant, si l’on ramène le nombre de publications à la taille de la population, la Suisse occupe la tête du classement, suivie de la Finlande.
La Suisse est aussi en bonne position internationale en ce qui concerne l’impact de la production scientifique, mesuré au moyen d’un indice relatif de citations des publications scientifiques. Au sein de la communauté scientifique, les publications scientifiques en provenance de Suisse retiennent une attention plus élevée que la moyenne.
Si l’on considère l’impact de la production scientifique nationale par domaine de recherche, la Suisse se hisse trois fois à la première place mondiale : en « Sciences techniques et de l’ingénieur, informatique », en « Physique, chimie et sciences de la terre », et en « Agriculture, biologie et sciences de l'environnement ». La Suisse obtient la troisième place dans le domaine « Sciences de la vie » et la septième place en « Médecine clinique ».
Un autre indicateur important de la performance scientifique d’un pays est la capacité de ses institutions et de ses chercheurs à nouer des partenariats sur le plan international. Les données pour la Suisse montrent une forte tendance à la hausse dans ce domaine. En moyenne des années 2007-2011, la Suisse a tissé près de 70% des partenariats au niveau international. Dans ce cas de figure, les chercheurs actifs en Suisse publient le plus souvent en partenariat avec des chercheurs établis aux Etats-Unis. Les chercheurs des pays voisins que sont l’Allemagne, la France et l’Italie sont également des partenaires de coopération importants pour la communauté scientifique suisse, dont le maillage international s’avère très développé.
Brevets
Les résultats de la Suisse en matière de recherche et de développement sont confirmés au niveau des dépôts de brevets. Si le nombre de brevets déposés en Suisse reste modeste par rapport au volume total des brevets déposés dans le monde, leur volume relatif par rapport à la population place là encore la Suisse parmi les meilleurs en comparaison internationale. En effet, la Suisse se place en seconde position derrière le Japon en nombre de brevets «triadiques» par million d’habitants (brevets annoncés simultanément auprès des bureaux de brevets européens, américains et japonais).
Classement international des universités suisses
La qualité de l’enseignement supérieur suisse ressort également des classements internationaux des universités (rankings). Les hautes écoles universitaires suisses (c’est-à-dire les universités cantonales et les deux écoles polytechniques fédérales, l’ETH Zurich et l’EPFL) obtiennent de bonnes, voire de très bonnes places dans les différents rankings internationaux.
Prix Nobel
Albert Einstein, qui est devenu citoyen suisse en 1901 et a travaillé plusieurs années en Suisse, est l’un des plus illustres scientifiques et penseurs de l’histoire moderne. L’auteur de la théorie de la relativité et de plusieurs autres contributions décisives à la science reçut le Prix Nobel de physique en 1921, rejoignant ainsi une liste de lauréats suisses commençant par Emil Theodor Kocher, Prix Nobel de médecine en 1909. Jusqu’à présent 20 scientifiques ayant la citoyenneté suisse ont été récompensés du Prix Nobel en sciences naturelles. Par ailleurs, plusieurs prix Nobel de littérature et de la paix sont allés à des personnalités suisses. Télécharger L'enseignement supérieur et la recherche en Suisse.
We must dispel the idea that universities are wasteful
UK higher education faces something of a dilemma. Yes, we are incredibly successful at all levels, with one of the strongest university sectors in the world. Yet, at the very core of higher education, uncertainty prevails.
For example, universities have proved adept at making surpluses at a time when many in the wider public sector were facing cuts. You might think this would be seen as a good thing. But it has drawn criticism from powerful quarters. More...
Attentes à l’égard de l’enseignement supérieur : perspective de la 12e année
La poursuite d’études postsecondaires (EPS) présente des avantages sociaux, éducatifs et économiques, notamment l’élargissement des connaissances, l’acquisition de compétences, une expérience de vie, des revenus plus élevés (annuels et en bilan de carrière) et un risque de chômage inférieur. Les élèves du secondaire des Maritimes et leurs parents doivent soupeser le temps personnel à engager et le coût des EPS pour décider si l’élève entamera des EPS et, le cas échéant, quel cheminement il suivra. Le sondage de la CESPM auprès des élèves de 12e année visait à répondre à des questions importantes sur leurs projets et leurs attentes.
Plus le niveau de scolarité des parents est élevé, plus les élèves sont susceptibles de vouloir faire des études universitaires
Les antécédents scolaires familiaux d’un élève ont une grande influence sur sa décision d’aller à l’université ou non. Devant plusieurs choix d’influences – enseignants, parents, conseillers en orientation, amis et médias –les élèves étaient deux fois plus susceptibles (56 %) de mentionner leurs parents comme influence importante sur leur décision d’aller à l’université. En outre, les élèves des familles les plus scolarisées étaient plus susceptibles (59 %) de mentionner l’influence des parents que ceux dont les parents avaient un diplôme d’études secondaires ou moins (47 %).
La principale motivation dans le choix d’aller à l’université est la préparation d’une future carrière et l’acquisition de compétences
Comme les élèves qui se dirigent vers l’université (69 %), ceux qui veulent aller à un collège public ou communautaire à l’automne sont plus susceptibles de dire que leur décision est motivée principalement par des raisons professionnelles (carrière/emploi) (57 %); cependant, dans cette catégorie générale, en comparaison avec ceux qui iront à l’université (31%), un nombre inférieur d’élèves qui se dirigent vers un collège public donnent la préparation d’une carrière future (19 %) parmi les raisons les plus importantes; on ne constate pas de différence significative dans le pourcentage de ceux que qui disent vouloir acquérir des connaissances spécifiques en vue d’un futur emploi (24 % vs 23 %) ni dans celui des élèves motivés par de meilleures chances de gagner un bon salaire (14 % vs 15 %). Voir Attentes à l’égard de l’enseignement supérieur : perspective de la 12e année.
ERAC ERA Roadmap 2015-2020: Nothing new under the sun
Today, the European Research Area and Innovation Committee (ERAC) adopted its opinion on the European Research Area (ERA) Roadmap 2015-2020. This document is drafted by the EU Member States at the request, in February 2014, of the EU Competitiveness Council. The document intends to guide the Member States in structuring their implementation of ERA at national level.
On 18 January 2000, the European Commission adopted an ambitious communication “Towards a European research area”. Fifteen years later, the Member States, through ERAC, finally take ownership of the ERA process with this ERA Roadmap 2015-2020. It identifies a limited number of key implementation priorities which are likely to have the biggest impact on Europe’s science, research and innovation systems if all the members of the ERA Partnership get them right. More...