La France occupe depuis plusieurs années les premières marches du podium. Ainsi en 2011, ce sont plus de 30 000 étudiants français qui ont profité de cette expérience académique unique. Et les universités ont joué et jouent de plus en plus un rôle clé pour les sensibiliser, les préparer, les accompagner vers ce parcours de formation européen dont plusieurs études démontrent la valeur incontestable, notamment en termes d’insertion professionnelle.
Pourquoi certaines universités sont-elles particulièrement dynamiques dans le cadre du programme Erasmus ? Y a-til une stratégie particulière? Comment se décline-t-elle en termes organisationnel et opérationnel ?
La mobilité au coeur des stratégies internationales des universités
La stratégie internationale des universités repose généralement, pour ne pas dire toujours, sur le développement de la mobilité étudiante. Grâce au programme Erasmus, l’Europe est le premier espace d’échange et de coopération. Sa notoriété et son succès depuis 1987 en ont fait l’outil privilégié pour développer la mobilité. Ainsi, l’expérience acquise dans le cadre de ce programme en termes d’organisation des périodes de mobilité, de formalisation et de reconnaissance des acquis sert parfois de « modèle » pour développer et structurer les coopérations extraeuropéennes. Le « modèle » Erasmus est exporté et transféré.
Les universités françaises ont pris conscience que leur positionnement à l’international devenait un enjeu crucial, et qu’elles devaient se doter de moyens adaptés. En effet, dans un contexte fortement concurrentiel, où les accords de coopération, surtout avec certains pays ou établissements de renom, se tendent, il est essentiel de mettre en avant ses atouts. La qualité de l’accueil et de l’intégration des étudiants et des enseignants étrangers a un impact sur les partenariats internationaux et les établissements y attachent de plus en plus d’attention. Voir Erasmus - 25 ans de bonnes pratiques.
21 février 2015