Par Paul Santelmann, Responsable de la Prospective à l’AFPA. L’étonnement récurrent sur la difficulté de développer le nombre d’apprentis et d’alternants tient dans une mécompréhension de ce qui fonde la coopération entre les organismes de formation et les entreprises. Pourtant cette question est posée depuis plusieurs décennies. Sans remonter aux déboires de l’apprentissage de type compagnonnique, interdit par la révolution française et confiné dans un rôle subalterne malgré la loi Astier de 1919, l’adhésion aux vertus supposées de l’alternance a démarré en 1977 avec le contrat emploi formation (CEF). Elle s’est continuée en 1982 avec les formations alternées promues par Bertrand Schwartz, finalisée avec les contrats en alternance de 1983 (contrats de qualification, d’adaptation et d’orientation) et couronnée par la relance de l’apprentissage en 1986 et son ouverture à tous les niveaux de diplôme mais aussi par le développement de l’alternance sous statut scolaire. Et pourtant la greffe demeure fragile. Voir l'article...
18 février 2015
Pourquoi l’alternance et l’apprentissage sont en stagnation ?
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