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Formation Continue du Supérieur
26 décembre 2014

Paris est, sans comparaison avec aucune autre ville de la planète, la première place mathématique du monde

Maillage unique au monde de la communauté mathématique française et excellence confirmée avec le 12e lauréat français de la médaille Fields en 2014.
Une longue tradition mathématique

Le Siècle de Louis XIV est d’abord celui de Fermat, Descartes, Pascal ; quant aux mathématiciens de la Révolution, Laplace, Lagrange et Legendre, Condorcet, d’Alembert, Monge, puis leurs successeurs, les Fourier, Cauchy, Galois, Poncelet, Chasles nous rappellent une vérité quelque peu éclipsée par le prestige traditionnel des écrivains en France. Les étrangers venaient à Paris, au moins dans la première partie du XIXe siècle davantage pour sa vie scientifique que son rayonnement littéraire ! La fin du XIXe et le début du XXe a connu des individualités prestigieuses, tels Jordan, Borel, Lebesgue ou Lévy, ou encore un génie comme Poincaré dont le portrait photographié par Smith, fut publié pour la première fois en octobre 1889 dans l’ American Journal of Mathematics.
Dans les années trente, se crée le groupe Bourbaki, qui révolutionne l’esprit des mathématiques, préparant le terrain pour l’expansion formidable des années 50, dont les raisons sont très nombreuses : multiplication des recherches théoriques (et des chercheurs) qui fondent les applications pratiques dans tous les secteurs avec l’explosion de l’informatique et de la robotique ; « mathématisation » des analyses économiques, souplesse et diversité du système de recherche en mathématiques affranchi en partie des contraintes universitaires classiques grâce à des financements très variés ; respect de l’autonomie des chercheurs, moins dépendants de gros budgets que dans d’autres disciplines ; accueil en France de certains mathématiciens russes ; prestige de la recherche intellectuelle « pure » ; engagement de grands mathématiciens en faveur de la liberté de penser et de critiquer tel Alexandre Grothendieck (1928-2014) qui, longtemps apatride - il obtiendra la nationalité française en 1971 -, a été formé et a exercé en France. Considéré comme le plus grand mathématicien du XXe siècle, il refusa en 1966 la médaille Fields pour des raisons politiques. Voir l'article...

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