LibérationPar Véronique Soulé. «On nous demande l’impossible : faire réussir toujours plus d’étudiants sans nous donner vraiment plus de moyens tout en nous obligeant à accueillir tout le monde, un peu comme si on était des facs poubelles. Alors que d’autres ont le droit de le faire, pourquoi ne pourrions-nous pas nous aussi trier un tant soit peu les jeunes qui arrivent chez nous ?» Ce monologue imaginaire, beaucoup de présidents d’université pourraient le prononcer ces temps-ci, tant la lassitude est grande face à une tâche qui semble hors d’atteinte. Suite...