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Formation Continue du Supérieur
2 juillet 2014

Assurer le passage de l’école à l’insertion professionnelle des jeunes

logo du siteLa grande conférence sociale 2014
La grande conférence sociale pour l’emploi se tient le 7 et 8 juillet 2014 au Palais d’Iéna.
Table-ronde 2 - Assurer le passage de l’école à l’insertion professionnelle des jeunes présidée par Benoit HAMON, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et par Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.

Documentation - Dossier participant - Assurer le passage de l’école à l’insertion professionnelle des jeunes

Résultats, diplômes, insertion.
Le niveau de sortie du système éducatif peut se mesurer soit en flux, sur les sorties définitives de formation initiale ou sur les interruptions dans l’enseignement secondaire, ou bien en « stock » sur une tranche d’âge. Parmi les 700 000 jeunes sortis du système éducatif en France métropolitaine, en moyenne sur les années 2009-2010-2011, 16 % n’ont pas obtenu un diplôme de fin d’enseignement secondaire du second cycle.
La moitié des diplômés possèdent comme plus haut diplôme un diplôme du second cycle du secondaire et l’autre moitié un diplôme de l’enseignement supérieur. Plus précisément, 14 % des sortants possèdent un CAP, un BEP, ou équivalent, tandis que 28 % quittent le cycle de formation initiale avec un baccalauréat général, technologique ou professionnel. Par ailleurs, 15 % des jeunes sortants de formation initiale sont diplômés de l’enseignement supérieur court et 27 % de l’enseignement supérieur long. Ces répartitions sont stables par rapport à la moyenne des trois années précédentes. Les jeunes hommes sont plus nombreux à sortir du système éducatif initial sans être diplômés du second cycle du secondaire, les jeunes femmes décrochent plus souvent un diplôme du supérieur.
La mise en place progressive de la rénovation de la voie professionnelle à partir de la rentrée 2008 s’est traduite deux ans après par une modification de la structure des flux de sortants de l’enseignement secondaire.
Ainsi, entre 2008 et 2011, la part des sorties au niveau du baccalauréat a gagné 7 points (77,2 %) alors que celle des sorties au niveau CAP-BEP en a perdu 10 (12,7 %). La proportion de jeunes qui ont interrompu leurs études secondaires avant la dernière année du second cycle, stable aux alentours de 7,5 % depuis 2005, a augmenté de 2 points en 2010 et de 0,5 point en 2011 (10,1 %). Cette augmentation est due aux sorties de première professionnelle classées dans cette rubrique puisque ces jeunes ne sont pas allés jusqu’au bout de leur cursus en trois ans. Cependant, certains d’entre eux ont obtenu une certification intermédiaire (BEP ou CAP) et sont donc proches, en termes de niveau d’études, des sortants de première année de baccalauréat profes- sionnel en deux ans, classés eux parmi les sortants de niveau CAP ou BEP.
Un des objectifs de Lisbonne est de réduire la part des sortants précoces à 10 %. En 2012, 11,4 % des français âgés de 18 à 24 ans ont quitté leurs études initiales sans diplôme ou avec seulement le brevet et ne sont pas en situation de formation. Cette part est relativement stable depuis 2003. Là encore, le taux de sortants précoces est plus élevé chez les hommes que chez les femmes. . Télécharger Résultats, diplômes, insertion.

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