Par Christine Lagoutte. Le réseau de l'Afep, qui regroupe plus de 100 groupes privés en France, déploie un programme d'accompagnement des jeunes universitaires vers l'entreprise.
«Il faut sortir de la monoculture du recrutement de diplômés de grandes écoles et diversifier nos sources de talents».Paul Hermelin, PDG du groupe de conseil et de services informatiques Capgemini, regrette que les profils universitaires soient sous-représentés dans les entreprises et veut inverser la tendance. Suite...
Olivier Faron : « Le Cnam c'est le plus beau public du monde »
En 1794, l'abbé Henri Grégoire créait le Conservatoire national des arts et métiers, destiné à diffuser la connaissance scientifique et technique et à promouvoir l'esprit de création. Deux cent vingt ans plus tard, on estime à plusieurs millions et à 1 Français actif sur 5, le nombre de personnes qui ont suivi l'un des cursus - de Bac - 1 à Bac + 5. Ceci, finalement, dans un anonymat inversement proportionnel à leur contribution à la « nation du savoir »…
La force du CNAM repose sur deux fondamentaux différenciants : il dispense une formation professionnalisante de qualité et transmet des valeurs sociales. Voilà ce qui forme l'ADN de l'établissement que mon prédécesseur Christian Forestier résumait par une formule : un ingénieur CNAM ne se destinera pas à un emploi de spéculation dans la finance, mais privilégiera des métiers identifiables et des secteurs productifs. Autre singularité, le HTT (hors temps de travail), qui forme le socle à la fois des cycles de formation et du sentiment d'appartenance des auditeurs, tous réunis par une double éthique : celle de l'effort et celle de la promotion sociale. Proposer un modèle qui se préoccupe du vivre-ensemble, c'est aussi veiller à un accueil, à un accompagnement et à un suivi de parcours personnalisés, sensibles aux spécificités professionnelles, familiales, et même à l'histoire personnelle des auditeurs. L'apprentissage est, en ce sens, souvent une réponse appréciée.
Effectivement, l'abbé Grégoire voulait rendre l'enseignement accessible à tous et partout en France (« omnes docet ubique »). Suite...
L’œnotourisme sur les bancs de l’Université de Bordeaux
Par Jean-Pierre Tamisier. Dix-neuf étudiants, quinze filles et quatre garçons, composent la troisième promotion de la licence professionnelle oenotourisme, créée par l'Institut des sciences de la vigne et du vin de l'Université de Bordeaux, en partenariat avec le lycée d'hôtellerie, de tourisme de Gascogne à Talence et le lycée agro-viticole de Blanquefort et l'école du vin de Bordeaux du CIVB. « Cette formation nous prépare à encadrer les projets oenotouristiques », explique Margot Deshoulière, de l'association créée par les étudiants de la licence. Ces étudiants viennent de toute la France et ont... Suite...
Sans Erasmus, il m'aurait été difficile d'étudier ici
A moins de deux semaines des élections, l’étudiante Palmira Tancheva évoque son expérience Erasmus qu’elle a pu vivre grâce à l’Union européenne.
Son aventure castelroussine, Palmira Tancheva n'a failli pas la vivre. Même si la Bulgare de 22 ans a toujours rêvé de suivre une année de ses études grâce au programme Erasmus, elle rate les délais d'inscription dans son université, en 2013 et s'apprête à suivre sa quatrième année d'économie et gestion à Stara Zagora, au centre de la Bulgarie. Suite...
A l'université, l'étudiant construit son CV
La licence généraliste de sciences économiques propose de véritables stages en entreprise plaçant les étudiants en situation de travail.
UEP. Trois lettres pour Unité d'Expérience Professionnelle. Trois lettres qui déterminent l'orientation des étudiants en licence de sciences économiques. La formule fait référence dans les autres facultés lorsque tous les jeunes gens inscrits, sur le territoire national, en sciences économiques se réunissent chaque année à Lyon. « Poitiers est citée en exemple », rapporte Pascal Chauchefoin, le directeur poitevin des études à la fac de sciences économiques et assesseur du doyen de cette UFR (Unité de Formation de Recherche), Olivier Bouba-Olga. Suite...
Jean-Loup Salzmann : « La Loi Fioraso n'est pas celle que nous aurions rêvée »
. Le président de la CPU Jean-Loup Salzmann répond aux questions d'Acteurs de l'économie. Du 21 au 23 mai, Lyon accueillera le colloque national de la Conférence des présidents d’université. Une communauté que les lourdes problématiques portées par la loi Fioraso mettent en ébullition. Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche clôturera les débats. Saura-t-elle apaiser les craintes?Les grandes entreprises poussent à recruter plus de diplômés de l'université
Paroles de Terriens - Jean-Loup Salzmann, président de la Conférence des présidents d'université
L'université à l'heure du développement durable ! En plus des cursus vert proposés aux étudiants, depuis le début de l'année, la Conférence des présidents d'université organise des débats sur le développement durable. Après la biodiversité et la transition énergétique, le 26 juin, il y aura un 3ème colloque sur la santé publique.
Alors, quel est le but de ces débats : des réflexions, des éclairages, des propositions... Comment l'université travaille-t-elle avec les pouvoirs publics et les entreprises sur le développement durable ? Quelles perspectives, quels emplois s'ouvrent aux étudiants qui choisissent de travailler dans ce secteur ? Tout d'horizon avec Jean-Loup Salzmann, le patron de la CPU. Voir l'article...
Psychologie, Médecine, et universités
Au menu d'Info Campus cette semaine: les stages des étudiants en psychologie menacés, un nouveau classement des universités, et un blog pour les étudiants en médecine.
Stages
Les stages bientôt mieux rémunérés, une bonne nouvelle pour la plupart des étudiants, mais pas tous... Avec l'augmentation de la gratification minimum, de 436 à 523 euros, les étudiants en psychologie craignent d'avoir de plus en plus de mal à trouver des stages.
Pour valider leur diplôme les étudiants de psychologie doivent faire 500 heures de stage, entre leur 4e et leur 5e année d'études. Sans stage, pas de diplôme. Or d'après une étude réalisée en 2012 par laFédération nationale des étudiants en psychologie (FENEPSY), 60% des stages en psychologie ne sont pas rémunérés, faute de budget. Avec cette nouvelle loi, les étudiants craignent d'avoir encore plus de mal à trouver des stages - ils demandent donc à bénéficier d'une dérogation, pour continuer à faire des stages non-rémunérés, tout comme les étudiants du secteur social. Suite...
L'ULg adopte un nouveau statut d’ «étudiant entrepreneur»
Par Olivier Fabes. A l’instigation de HEC-ULg, ce statut est ouvert à tous les étudiants porteurs de projets.
L’Université de Liège vient de donner naissance à un nouveau statut, celui d’« étudiant entrepreneur », destiné aux étudiants désireux de créer une entreprise. Proposé à l’instigation de HEC-ULg, ce statut est néanmoins ouvert à tous les étudiants porteurs de projets. L’ULg devient ainsi la deuxième université du pays, après Gand, à créer les conditions favorables à l’émancipation de jeunes entrepreneurs en quête de reconnaissance, d’infrastructures et de conseils. Il s’agit aussi à un niveau plus pratique de faciliter la vie des étudiants qui souhaitent mener de front leurs études et un projet d’entreprise. La Haute école Namur-Liège-Luxembourg mène également depuis quelques années un projet semblable, baptisé Be Young Boss (lire notre article paru en février ici). Suite...
Olivier Fabes
Concours : ils doivent résumer leur thèse en trois minutes chrono
Seize doctorants vont s'affronter dans un exercice plutôt original. Ils devront résumer leur thèse en 180 secondes et séduire le public et le jury. La finale Rhône-Alpes a lieu ce mercredi au Château de Saint-Priest.
Par définition, la thèse universitaire est un travail de longue haleine. Mais ce mercredi de 17 heures à 20 heures au Château de Saint-Priest (Rhône), seize doctorants issus des Universités de Lyon et de Grenoble vont s'affronter dans un exercice original, puisqu'ils devront résumer leurs recherches en trois minutes lors de la finale Rhône-Alpes du concours "Ma thèse en 180 secondes". Suite...