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Formation Continue du Supérieur
28 avril 2014

Pour le COE, l’évolution des formes d’emploi oblige à repenser le droit du travail

WK-RH, Wolters Kluwer France - Portail des ressources humaines - WKRHDans un rapport du 8 avril 2014, le COE se penche sur l’évolution des formes d’emploi. Il constate notamment l’explosion des contrats les plus courts et s’interroge sur les moyens d’encadrer au mieux les nouvelles formes d’emploi, salarié ou non, afin de protéger leurs bénéficiaires.
Activité salariée ou non salariée, durable ou transitoire, ciblée ou générale, à temps plein ou non, pluralité d’employeurs, existence d’un tiers employeur, etc. Un rapport du COE (Conseil d’orientation pour l’emploi) sur l’évolution des formes d’emploi, finalisé le 8 avril, constate que leur foisonnement rend complexe le paysage juridique du travail. Voir l'article...
28 avril 2014

Rapport Mestrallet : l’engagement direct auprès des demandeurs d’emploi dessine-t-il la RSE de demain ?

Par L'Atelier de l'EmploiGérard Mestrallet remettait vendredi 25 avril le rapport Mobiliser les acteurs économiques en faveur de l’emploi et de l’emploi des jeunes, demandé par François Hollande. 5 priorités et 150 propositions construites collectivement pour appeler à un élan de mobilisation des entreprises pour l'emploi. En ligne de mire, une rupture majeure dans la culture d'entreprise en France ?
Le rapport Mestrallet va-t-il impulser un nouveau souffle à la RSE ? Fin 2012, l’INSEE constatait que la RSE, la Responsabilité Sociétale des Entreprises, était une “démarche déjà répandue” en France : deux tiers des entreprises de plus de 50 employés connaissent la notion – qui recouvre des volets social, sociétal et environnemental – et la moitié estiment “mener des actions dans cette perspective”. Avec des effets réels : les entreprises disant s’engager “ont, de fait, des pratiques différenciées”, notait l’Institut, notamment sur le volet social. Suite...
28 avril 2014

“Time-to-competence” : former moins longtemps… pour former mieux ?

Par L'Atelier de l'Emploi. Quand tout s'accélère, peut-on maintenir la qualité et l'efficacité de la formation sans en modifier le format et la durée ? Former moins longtemps mais de manière plus évolutive : un pari, osé, lancé par Michelin avec sa démarche Time-to-Competence. Explications.
Faire évoluer les compétences des collaborateurs plus rapidement. Depuis 2010, c’est l’un des principaux objectifs de Michelin, qui a réorienté sa politique de formation des salariés. En cause ? Un temps d’apprentissage qui n’était plus en adéquation avec le rythme exigé par l’activité. Face au défi de la nécessaire “adaptabilité des compétences”, le groupe a mis en place « Time to Competence » (T2C), une démarche qui vise à réduire le temps nécessaire à l’acquisition des compétences pour, entre autres, positionner dans un délai plus pertinent la main d’œuvre disponible aux postes-clés de l’entreprise. Suite...
28 avril 2014

De quelle formation professionnelle avez-vous besoin ?

http://www.kelformation.com/images/structure/logo-kf.gifPar Benjamin Dusaussoy - © Kelformation. Vous visez une promotion ou souhaitez mettre à jour vos connaissances sur la réglementation de votre secteur d'activité ? Vous désirez changer d'entreprise ou de métier ? Zoom sur les différents formats de formation qui vous permettront de développer votre employabilité selon votre situation professionnelle.
Aujourd’hui, une carrière n’est plus linéaire : les entreprises modifient leur structure, l’âge de la retraite recule… pour conserver toute son attractivité auprès des employeurs, il faut être prêt à se former tout au long de sa vie professionnelle. « Après plusieurs années, les études initiales ne suffisent plus à maintenir les compétences au goût du jour. Les formations professionnelles prennent ainsi le relais pour entretenir et renforcer l'employabilité », confirme Laetitia Bonnissant, directrice générale adjointe d’EFE. Suite...

28 avril 2014

Le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P)

Une nouvelle étape est franchie dans le traitement effectif de la pénibilité grâce à la loi du 20 janvier 2014 qui instaure le compte personnel de prévention de la pénibilité.
La fiche individuelle de prévention des expositions, issue initialement de la loi relative aux retraites de 2009 et qui suit le salarié dans sa carrière, sert désormais de base à l’attribution de points sur le compte personnel de prévention de la pénibilité ; ces points vont permettre au salarié :

 
  • De prendre en charge tout ou partie d’une action de formation professionnelle continue pour accéder à un emploi moins pénible ;
  • De financer un complément de rémunération et de charges sociales en cas de réduction de sa durée de travail ;
  • De financer une majoration de la durée d’assurance vieillesse pour un départ avant l’âge légal.

En savoir plus : Télécharger la fiche de présentation...

Documents à télécharger :

28 avril 2014

ESPE, pourquoi une réforme de la formation des enseignants ?

La réforme de la formation des enseignants répond aux enjeux éducatifs et sociétaux de ce début de siècle. Il s'agit aussi d'attirer de nouveaux étudiants vers ces cursus et d'améliorer la capacité des futurs enseignants à préparer les jeunes à s'insérer dans une société de plus en plus complexe.
Cette réforme repose sur une autre conception de la formation des professeurs :

  • elle réaffirme qu'enseigner est un métier qui ne s'improvise pas mais qui s'apprend, pour permettre l'acquisition coordonnée des savoirs et des compétences professionnelles.
  • elle inscrit la formation des enseignants comme une compétence des universités, parfaitement intégrée au cursus des masters et à l'ensemble des parcours étudiants, en amont et en aval du master.

Elle rompt avec le système dit de la mastérisation. Ce système de formation et de recrutement, mis en place en 2010, est très vite apparu inadapté : disparité territoriale des modèles de formation ; absence d'une vraie formation professionnelle et d'une alternance réelle ; faible adossement de la formation à la recherche ; place et nature des concours peu ou mal articulés avec les enseignements. Isolé sur la scène européenne et en voie d'épuisement caractérisé par l'affaiblissement du vivier de recrutement, le système de formation et de recrutement se devait d'être refondé.
Elle réaffirme l'ambition d'un niveau de qualification de master répondant aux besoins d'une formation au métier d'enseignant : niveau de qualification élevé, initiation à la recherche, professionnalisation, dimension internationale, organisation du cursus par semestre, modularité des enseignements, etc.
Elle réintroduit une véritable formation en alternance en deuxième année de cursus : celle-ci se déroule à temps partiel en situation professionnelle dans une école ou un établissement scolaire du second degré.
Elle favorise l'entrée progressive dans le métier : inscrites au cœur de l'université, les nouvelles écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE) bénéficieront de l'apport d'un enseignement disciplinaire et d'une recherche de grande qualité, tout en développant l'acquisition progressive des compétences et du savoir-faire indispensables à la transmission des connaissances et à la professionnalisation.
Elle accorde une place centrale à la recherche : en s'appuyant sur une activité d'initiation à la recherche, la formation permet à l'étudiant de se sensibiliser à la démarche scientifique dans son champ disciplinaire comme en sciences de l'éducation. Voir l'article...

28 avril 2014

ESPE, à qui s'adresse cette formation des enseignants ?

Les ESPE accueillent les étudiants titulaires d'une licence se destinant aux métiers du professorat et de l'éducation et proposent des formations de préparation aux concours de recrutement. Elles sont également ouvertes aux étudiants de licence, notamment ceux bénéficiant d'un emploi d'avenir professeur, ainsi qu'aux étudiants souhaitant exercer d'autres métiers de la formation et de l'éducation.
Les ESPE forment un large public :

  • Les étudiants titulaires d'une licence, se destinant aux métiers du professorat et de l'éducation, peuvent s'inscrire dans un master mention MEEF proposé par l'université pour la rentrée universitaire 2013
  • Les étudiants de 2e année de licence ou de master qui bénéficient d'un emploi d'avenir professeur (EAP) : l'université, en lien avec le rectorat de l'académie, déploie des modalités de formation adaptées à chaque situation.
  • Les titulaires d'un master ou d'un diplôme équivalent qui souhaitent passer les concours de l'enseignement de l'éducation nationale afin de devenir professeurs des écoles, professeurs de lycées et de collèges, professeurs de lycées professionnelles ou conseillers principaux d'éducation.
  • Les doctorants qui se destinent à l'enseignement supérieur : les futurs enseignants du supérieur peuvent bénéficier de formations les préparant au métier d'enseignant dans les nouvelles écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE).
  • Les personnes qui souhaitent accéder, hors de l'éducation nationale, à un métier en lien avec l'éducation et la formation (éducateur ou formateur pour adultes, par exemple) : possibilité de bénéficier de l'expertise des futures écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE).
  • Les personnels enseignants ou cadre de l'éducation nationale dans le cadre de la formation tout au long de la vie. Voir l'article...
28 avril 2014

À quoi forme une école supérieure du professorat et de l'éducation ?

Les ESPE forment à des masters Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF) dans le cadre d’un cursus de deux années d’études post-licence. La formation repose sur un équilibre entre enseignements, stages et périodes d’alternance. Ces formations intégrent une ouverture sur l'international et la recherche.
Création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE)
Véritables composantes universitaires, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) proposent une formation des enseignants innovante et favorisant la réussite pour tous, quels que soient les territoires, l’origine culturelle ou sociale.
Leur mission première : former les futurs enseignants ainsi que les étudiants se destinant à d'autres métiers de l'éducation et participer à leur formation continue.
Une formation à forte dimension professionnelle reconnue par un diplôme de master : au sein des ESPE, les étudiants reçoivent une formation alliant enseignements théoriques et pratiques, stages en situation et périodes d’alternance. Une façon d’entrer de manière progressive dans le métier.
Les ESPE sont accréditées par le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

La formation au sein des ESPE (parcours type)

Le master  Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF) : une formation  de haute qualité à dimension professionnelle
Un diplôme national de master
Les ESPE forment à des masters Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF). Le master MEEF est un diplôme national de master délivré par les universités.
Les métiers du professorat et de l’éducation doivent s’apprendre progressivement dans un processus intégrant savoirs théoriques et savoirs pratiques, et périodes de stages en situation. Le master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF) allie ces différentes composantes dans le cadre d’une formation de haute qualité et à forte dimension professionnelle.
Les mentions :

  • master MEEF "Premier degré"
  • master MEEF "Second degré"
  • master MEEF "Encadrement éducatif"
  • master MEEF "Pratiques et ingénierie de la formation" (prépare aux métiers du secteur de la formation hors concours enseignants)

Ces formations comportent différents modules :

  • initiation à la recherche
  • ouverture sur l'international
  • volet apprentissage par et au numérique
  • outils et méthodes pédagogiques innovants

Le concours a lieu à la fin de la première année de master.
Une formation en alternance

  • En première année de master MEEF : quatre et six semaines de stages
    Les stages ont une vocation de mise en situation professionnelle. Il s’agit de stages d’observation et de pratique accompagnée.
  • En seconde année de master MEEF : formation en alternance
    Pour les étudiants admis, le master MEEF réintroduit une véritable formation en alternance en responsabilité dans une école ou un établissement scolaire, en deuxième année de cursus. Cette alternance favorise l’entrée progressive dans le métier.
    Les étudiants ont le statut de fonctionnaires stagiaires.

Une formation renouvelée
Le futur enseignant doit acquérir un haut niveau de qualification et un corpus de savoirs et de compétences indispensable à l'exercice du métier. La formation repose sur :

  • un nouveau cadre national de la formation à destination des universités,
  • un nouveau cahier des charges de l'accréditation,
  • un nouveau référentiel national de compétences pour les futurs enseignants,
  • de nouveaux concours, intégrés aux cursus de master MEEF, spécialement dédiés aux métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation. Voir l'article...
28 avril 2014

Signature d'accords entre la France et la Tunisie

A l'issue de la visite de l'incubateur Agoranov, deux accords de coopération ont été signés entre la France et la Tunisie en présence de monsieur Mehdi Jomaa, Chef du gouvernement de la République de Tunisie, en déplacement en France.
Lundi 28 avril, Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a accueilli, à l'incubateur Agoranov, monsieur Mehdi Jomaa, Chef du Gouvernement de la République de Tunisie, en déplacement en France pour un voyage officiel de trois jours. A l'occasion de cette visite, Geneviève Fioraso a présidé à la signature de deux accords avec son homologue, Monsieur Taoufik Jelassi, ministre de l'enseignement supérieur et des technologies de l'information et de la communication :

  • Le premier accord, que la Ministre a signé avec le ministre tunisien de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie de l'information et de la communication et l'incubateur Agoranov, va renforcer les échanges de bonnes pratiques entre incubateurs tunisiens et français pour favoriser la création d'entreprises innovantes issues de la recherche. Fondé en 2000 par l'Université Pierre et Marie Curie, Paris Dauphine, l'E.N.S. et Paris Tech, rejointes en 2010 par l'INRIA, Agoranov est un incubateur public d'entreprises de technologies innovantes. Depuis 13 ans, Agoranov a incubé 238 projets, qui ont donné lieu à la création de plus de 210 entreprises, avec près de 2400 emplois et levé plus de 270 millions d'euros de fonds privés. 
  • Le deuxième accord vient renouveler et étendre le partenariat entre l'école d'ingénieurs, ENSTA - Paris Tech et l'école nationale des Ingénieurs Tunisiens (ENIT). L'accord initial, signé en 2010, a permis la création d'une filière "Techniques Avancées" à l'ENIT, au sein de laquelle les étudiants effectuent trois semestres en Tunisie avec des enseignants tunisiens et de l'ENSTA Paris Tech et trois semaines à l'ENSTA Paris Tech. Cette coopération est aujourd'hui étendue aux niveaux master et doctorat.

Sur le plan scientifique, la France est le premier partenaire de la Tunisie pour les coopérations entre laboratoires et les publications scientifiques. Avec près de 12 000 étudiants tunisiens accueillis chaque année dans l'enseignement supérieur français, la Tunisie représente la quatrième communauté d'étudiants étrangers en France. Voir l'article...

28 avril 2014

L’alliance européenne pour l’apprentissage

L’alliance européenne pour l’apprentissageL’alliance européenne pour l’apprentissage. N° de catalogue : KE-04-14-287-FR-N. Télécharger le PDF Deutsch English français.
Pourquoi remettre l’apprentissage à l’ordre du jour?
Alliant enseignement et formation professionnels (EFP) à l’école et en entreprise, l’apprentissage conduit à une qualification reconnue à l’échelle nationale. Grâce à l’expérience professionnelle certifiée et à l’acquisition des compétences inhérentes à ce dispositif, il est prouvé que l’apprentissage améliore sensiblement les perspectives d’emploi durable des jeunes. Dans les pays dans lesquels l’apprentissage est bien ancré, tels que l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark et les Pays-Bas, la transition entre l’école et la vie professionnelle se voit grandement facilitée. Or, le type de programmes d’apprentissage proposés et la proportion de jeunes placés en apprentissage varient fortement d’un État membre à l’autre. Les systèmes d’EFP dotés d’une composante de formation par le travail de qualité s’avèrent particulièrement efficaces pour produire les compétences professionnelles adéquates. Grâce à une collaboration étroite entre les écoles et les entreprises, les exigences des employeurs peuvent influencer directement les compétences acquises par les jeunes apprentis.
Compte tenu des répercussions redoutables de la crise économique sur les jeunes, à l’origine de taux de chômage des jeunes sans précédent aux quatre coins de l’Union, les bienfaits de l’apprentissage bénéficient d’un regain d’attention. Si la réforme de l’apprentissage compte parmi ses effets à long terme une compétitivité accrue et une meilleure mise en correspondance des compétences des jeunes et des besoins du marché du travail, elle peut également contribuer à endiguer à court terme les taux élevés de chômage des jeunes. Des estimations fondées sur des données entre pays indiquent qu’un recours accru à l’apprentissage chez les jeunes est corrélé à un taux d’emploi des jeunes (de 15 à 24 ans) plus élevé et à un taux de chômage des jeunes plus faible. Par conséquent, intensifier l’offre et la qualité des contrats d’apprentissage s’inscrit dans l’approche suivie par l’Union pour endiguer le chômage des jeunes, notamment aussi dans la mise en oeuvre de programmes de garantie pour la jeunesse.
L’alliance européenne pour l’apprentissage
L’alliance européenne pour l’apprentissage a été lancée le 2 juillet 2013 à l’occasion du concours WorldSkills, qui s’est tenu à Leipzig, en Allemagne. Elle vise à renforcer la qualité, l’offre et l’attrait de l’apprentissage en Europe et à faire évoluer les mentalités à l’égard de ce type de formation. L’alliance est une plateforme qui rassemble des acteurs clés des secteurs de l’emploi et de l’éducation dans l’optique de coordonner et d’améliorer les différentes initiatives qui permettront d’aboutir à des programmes fructueux fondés sur l’apprentissage. Parmi les étapes politiques importantes, citons la déclaration conjointe des partenaires sociaux européens, de la présidence lituanienne du Conseil de l’Union européenne et de la Commission européenne lors du lancement officiel, ainsi qu’une déclaration du Conseil sur l’alliance européenne pour l’apprentissage adoptée par le Conseil EPSCO le 15 octobre 2013.
Transfert ciblé de connaissances et soutien à la réforme des systèmes d’apprentissage
Dans ce volet de l’alliance, la Commission simplifie le transfert de connaissances par différentes mesures. En juin 2013, une première étape a consisté en la publication d’orientations sur la formation par le travail en Europe dans l’enseignement et la formation professionnels initiaux. Actuellement, la Commission apporte son concours à des aspects thématiques spécifiques, par l’intermédiaire d’un service d’orientation ciblé qui inclut également des ateliers paneuropéens ou par pays, tels qu’un séminaire sur les méthodes d’évaluation pour les programmes d’apprentissage qui s’est tenu les 4 et 5 février 2014. Au titre du programme pour l’éducation et la formation tout au long de la vie, 29 agences nationales prennent part à l’analyse des résultats et des produits du projet, afin de constituer une boîte à outils en ligne à l’attention des parties prenantes qui développent des formations par le travail, y compris des apprentissages. En outre, un examen par les pairs réunissant plusieurs directions générales sur le thème de l’éducation et de la formation a facilité les enseignements mutuels entre les États membres au mois de novembre 2013, et un nouveau groupe de travail sur l’EFP a débuté ses activités en mars 2014. L’alliance alimente en outre le débat renouvelé sur les apprentissages de qualité au sein des forums internationaux. La Commission et six États membres de l’Union ont ainsi participé en décembre 2013 à un atelier sous-régional consacré à l’apprentissage, sous l’égide de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Promouvoir les bienfaits de l’apprentissage
Les entreprises qui engagent des apprentis peuvent s’attendre à enregistrer un retour net sur leur investissement, soit durant l’apprentissage même, soit peu de temps après, en engageant un travailleur parfaitement formé. De leur côté, les étudiants et apprentis en EFP pourront acquérir des compétences de travail très utiles dans un environnement professionnel, ce qui leur garantit un degré accru d’employabilité à l’avenir. À long terme, ces programmes devraient contribuer à augmenter les recettes fiscales, à diminuer les prestations d’aide sociale et à renforcer l’inclusion sociale de tous les citoyens.
La Commission a souligné la valeur ajoutée que les programmes d’apprentissage peuvent apporter; un examen des dispositifs d’apprentissage et de stages de l’UE-27 entre 2007 et 2013 et de leurs incidences sur le marché du travail, de même qu’un «Manuel à l’intention des décideurs politiques» y ont contribué. Qui plus est, l’examen de la littérature réalisé par le réseau européen d’experts en économie de l’éducation (EENEE) au sujet du retour sur investissement de l’apprentissage pour les entreprises représente un autre outil de choix à l’heure de promouvoir les programmes d’apprentissage dans l’Union européenne. En 2014, la Commission participe avec l’OCDE à des études devant permettre de mieux cerner la formation par le travail, y compris les coûts et avantages de l’apprentissage.
La garantie pour la jeunesse et l’apprentissage
Forts de leurs avantages substantiels, les apprentissages font partie intégrante de la garantie pour la jeunesse. La recommandation du Conseil d’avril 2013 appelait les États membres à veiller à ce que tous les jeunes de moins de 25 ans aient accès à une offre de qualité en matière d’emploi, de formation complémentaire, d’apprentissage ou de stage dans les quatre mois suivant la fin de leur scolarité ou la perte de leur emploi. Des programmes d’apprentissage de qualité, intégrant une formation par le travail et un enseignement à l’école, constituent un facteur important de la réussite de la garantie pour la jeunesse. La réforme de l’apprentissage est l’une des étapes cruciales du calendrier d’exécution de la garantie pour la jeunesse à long terme. Ce constat transparaît d’ailleurs dans les conseils formulés par la Commission tant dans la phase de planification qu’après la soumission par les États membres de leurs plans de mise en oeuvre de la garantie pour la jeunesse.
Pour offrir un apprentissage de qualité, différents facteurs entrent en jeu. La durée de l’apprentissage doit permettre à l’intéressé d’acquérir des compétences significatives et d’accumuler de l’expérience. En outre, un apprentissage certifié par une qualification reconnue à l’échelle nationale contribue à en accroître la valeur. Pour adapter véritablement les programmes d’apprentissage aux besoins du marché du travail, il est fondamental de nouer des partenariats avec les partenaires sociaux au niveau de la conception, de la mise en oeuvre et de la gestion des apprentissages, de même qu’avec d’autres parties prenantes pouvant être, le cas échéant, des intermédiaires tels que les chambres de commerce, d’industrie et d’artisanat et les organisations professionnelles et sectorielles. L’apprentissage doit impérativement être perçu comme une mesure préventive de lutte contre le chômage des jeunes à moyen et à long terme. Il importe de mettre en oeuvre la réforme structurelle nécessaire pour concrétiser cette volonté. Dans ce contexte, il est essentiel d’établir des mécanismes de suivi et d’évaluation pour veiller à l’efficacité et à l’utilité constantes des programmes d’apprentissage.
Le financement de la réforme de l’apprentissage et des initiatives en la matière
Si l’Union prévoit une enveloppe financière significative pour les actions prises dans ce domaine, il faut, pour garantir un impact réel, que les États membres accordent une place prioritaire aux mesures en faveur de l’apprentissage dans leurs budgets nationaux. Le Fonds social européen (FSE) peut contribuer à soutenir la réforme de l’apprentissage et les initiatives visant à intensifier l’offre et la qualité de l’apprentissage. Un service d’orientation sur mesure relatif à la planification des dispositifs d’apprentissage et de stages a été mis sur pied, et peut également servir à améliorer l’utilisation stratégique du FSE. En outre, un financement dans le cadre de l’initiative pour l’emploi des jeunes peut également soutenir l’apprentissage, à titre d’aide directe ciblant les jeunes sans emploi et ne suivant ni études ni formation. Cette enveloppe de 6,4 milliards d’euros* vient en aide aux régions affichant un taux de chômage des jeunes (de 15 à 24 ans) de 25 % ou plus. Le programme Erasmus+ finance quant à lui des expériences de formation à l’étranger pour les étudiants, les apprentis et les formateurs de l’EFP. Il apporte également son concours financier à des partenariats stratégiques entre les prestataires de services d’éducation et de formation et les entreprises, de même qu’aux initiatives de réforme destinées à consolider les programmes d’apprentissage.
Futures actions de la Commission en faveur de l’apprentissage
• La Commission suivra les recommandations par pays en matière d’apprentissage à travers le processus annuel du semestre européen, notamment par l’analyse des plans de mise en oeuvre de la garantie pour la jeunesse et par le suivi des engagements pris au titre de l’alliance européenne pour l’apprentissage. Les rapports du Cedefop sur les systèmes d’EFP par pays mettront en évidence les progrès accomplis dans ce domaine.
• Le service d’orientation sur mesure sur les dispositifs d’apprentissage et de stages est disponible jusqu’en décembre 2014, de même que les cours et les activités de promotion organisés dans différents États membres.
• Le groupe de travail Éducation et formation 2020 sur l’EFP, qui fait partie de la méthode ouverte de coordination, facilite le dialogue entre les représentants des États membres, en vue d’encourager les échanges et de préparer des orientations sur les défis propres à l’apprentissage et à la formation par le travail. Il aborde des questions telles que la gouvernance et les cadres réglementaires, l’aide aux PME, les formateurs en entreprise et la qualité.
• Un appel ouvert à propositions cible les autorités nationales chargées des apprentissages s’inscrivant dans le système d’enseignement et de formation professionnels initiaux. Cela doit les aider à préparer et à mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour établir des systèmes d’apprentissage ou les revoir.
• Une conférence européenne sur l’apprentissage aura lieu les 7 et 8 mai 2014 à Thessalonique, sous l’égide du Cedefop. Elle facilitera la mise en correspondance des pays ayant des besoins de formation avec les pays qui proposent un appui en la matière.
Liens utiles
Alliance européenne pour l’apprentissage
http://ec.europa.eu/apprenticeships-alliance
Ligne d’assistance de l’alliance pour l’apprentissage
eafa@ec.europa.eu
Emploi des jeunes
http://ec.europa.eu/social/youthemployment
Coopération européenne en matière d’enseignement et de formation professionnels
http://ec.europa.eu/education/lifelong-learning-policy/vet_en.htm
Service d’orientation sur mesure sur les dispositifs d’apprentissage et de stages
http://ec.europa.eu/social/youthtraining
Groupe LinkedIn sur l’apprentissage en Europe
http://bit.ly/esfnetwork.

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