28 avril 2014

De quelle formation professionnelle avez-vous besoin ?

http://www.kelformation.com/images/structure/logo-kf.gifPar Benjamin Dusaussoy - © Kelformation. Vous visez une promotion ou souhaitez mettre à jour vos connaissances sur la réglementation de votre secteur d'activité ? Vous désirez changer d'entreprise ou de métier ? Zoom sur les différents formats de formation qui vous permettront de développer votre employabilité selon votre situation professionnelle.
Aujourd’hui, une carrière n’est plus linéaire : les entreprises modifient leur structure, l’âge de la retraite recule… pour conserver toute son attractivité auprès des employeurs, il faut être prêt à se former tout au long de sa vie professionnelle. « Après plusieurs années, les études initiales ne suffisent plus à maintenir les compétences au goût du jour. Les formations professionnelles prennent ainsi le relais pour entretenir et renforcer l'employabilité », confirme Laetitia Bonnissant, directrice générale adjointe d’EFE. Suite...

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Le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P)

Une nouvelle étape est franchie dans le traitement effectif de la pénibilité grâce à la loi du 20 janvier 2014 qui instaure le compte personnel de prévention de la pénibilité.
La fiche individuelle de prévention des expositions, issue initialement de la loi relative aux retraites de 2009 et qui suit le salarié dans sa carrière, sert désormais de base à l’attribution de points sur le compte personnel de prévention de la pénibilité ; ces points vont permettre au salarié :

 
  • De prendre en charge tout ou partie d’une action de formation professionnelle continue pour accéder à un emploi moins pénible ;
  • De financer un complément de rémunération et de charges sociales en cas de réduction de sa durée de travail ;
  • De financer une majoration de la durée d’assurance vieillesse pour un départ avant l’âge légal.

En savoir plus : Télécharger la fiche de présentation...

Documents à télécharger :

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ESPE, pourquoi une réforme de la formation des enseignants ?

La réforme de la formation des enseignants répond aux enjeux éducatifs et sociétaux de ce début de siècle. Il s'agit aussi d'attirer de nouveaux étudiants vers ces cursus et d'améliorer la capacité des futurs enseignants à préparer les jeunes à s'insérer dans une société de plus en plus complexe.
Cette réforme repose sur une autre conception de la formation des professeurs :

  • elle réaffirme qu'enseigner est un métier qui ne s'improvise pas mais qui s'apprend, pour permettre l'acquisition coordonnée des savoirs et des compétences professionnelles.
  • elle inscrit la formation des enseignants comme une compétence des universités, parfaitement intégrée au cursus des masters et à l'ensemble des parcours étudiants, en amont et en aval du master.

Elle rompt avec le système dit de la mastérisation. Ce système de formation et de recrutement, mis en place en 2010, est très vite apparu inadapté : disparité territoriale des modèles de formation ; absence d'une vraie formation professionnelle et d'une alternance réelle ; faible adossement de la formation à la recherche ; place et nature des concours peu ou mal articulés avec les enseignements. Isolé sur la scène européenne et en voie d'épuisement caractérisé par l'affaiblissement du vivier de recrutement, le système de formation et de recrutement se devait d'être refondé.
Elle réaffirme l'ambition d'un niveau de qualification de master répondant aux besoins d'une formation au métier d'enseignant : niveau de qualification élevé, initiation à la recherche, professionnalisation, dimension internationale, organisation du cursus par semestre, modularité des enseignements, etc.
Elle réintroduit une véritable formation en alternance en deuxième année de cursus : celle-ci se déroule à temps partiel en situation professionnelle dans une école ou un établissement scolaire du second degré.
Elle favorise l'entrée progressive dans le métier : inscrites au cœur de l'université, les nouvelles écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE) bénéficieront de l'apport d'un enseignement disciplinaire et d'une recherche de grande qualité, tout en développant l'acquisition progressive des compétences et du savoir-faire indispensables à la transmission des connaissances et à la professionnalisation.
Elle accorde une place centrale à la recherche : en s'appuyant sur une activité d'initiation à la recherche, la formation permet à l'étudiant de se sensibiliser à la démarche scientifique dans son champ disciplinaire comme en sciences de l'éducation. Voir l'article...

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ESPE, à qui s'adresse cette formation des enseignants ?

Les ESPE accueillent les étudiants titulaires d'une licence se destinant aux métiers du professorat et de l'éducation et proposent des formations de préparation aux concours de recrutement. Elles sont également ouvertes aux étudiants de licence, notamment ceux bénéficiant d'un emploi d'avenir professeur, ainsi qu'aux étudiants souhaitant exercer d'autres métiers de la formation et de l'éducation.
Les ESPE forment un large public :

  • Les étudiants titulaires d'une licence, se destinant aux métiers du professorat et de l'éducation, peuvent s'inscrire dans un master mention MEEF proposé par l'université pour la rentrée universitaire 2013
  • Les étudiants de 2e année de licence ou de master qui bénéficient d'un emploi d'avenir professeur (EAP) : l'université, en lien avec le rectorat de l'académie, déploie des modalités de formation adaptées à chaque situation.
  • Les titulaires d'un master ou d'un diplôme équivalent qui souhaitent passer les concours de l'enseignement de l'éducation nationale afin de devenir professeurs des écoles, professeurs de lycées et de collèges, professeurs de lycées professionnelles ou conseillers principaux d'éducation.
  • Les doctorants qui se destinent à l'enseignement supérieur : les futurs enseignants du supérieur peuvent bénéficier de formations les préparant au métier d'enseignant dans les nouvelles écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE).
  • Les personnes qui souhaitent accéder, hors de l'éducation nationale, à un métier en lien avec l'éducation et la formation (éducateur ou formateur pour adultes, par exemple) : possibilité de bénéficier de l'expertise des futures écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE).
  • Les personnels enseignants ou cadre de l'éducation nationale dans le cadre de la formation tout au long de la vie. Voir l'article...

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À quoi forme une école supérieure du professorat et de l'éducation ?

Les ESPE forment à des masters Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF) dans le cadre d’un cursus de deux années d’études post-licence. La formation repose sur un équilibre entre enseignements, stages et périodes d’alternance. Ces formations intégrent une ouverture sur l'international et la recherche.
Création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE)
Véritables composantes universitaires, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) proposent une formation des enseignants innovante et favorisant la réussite pour tous, quels que soient les territoires, l’origine culturelle ou sociale.
Leur mission première : former les futurs enseignants ainsi que les étudiants se destinant à d'autres métiers de l'éducation et participer à leur formation continue.
Une formation à forte dimension professionnelle reconnue par un diplôme de master : au sein des ESPE, les étudiants reçoivent une formation alliant enseignements théoriques et pratiques, stages en situation et périodes d’alternance. Une façon d’entrer de manière progressive dans le métier.
Les ESPE sont accréditées par le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

La formation au sein des ESPE (parcours type)

Le master  Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF) : une formation  de haute qualité à dimension professionnelle
Un diplôme national de master
Les ESPE forment à des masters Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF). Le master MEEF est un diplôme national de master délivré par les universités.
Les métiers du professorat et de l’éducation doivent s’apprendre progressivement dans un processus intégrant savoirs théoriques et savoirs pratiques, et périodes de stages en situation. Le master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF) allie ces différentes composantes dans le cadre d’une formation de haute qualité et à forte dimension professionnelle.
Les mentions :

  • master MEEF "Premier degré"
  • master MEEF "Second degré"
  • master MEEF "Encadrement éducatif"
  • master MEEF "Pratiques et ingénierie de la formation" (prépare aux métiers du secteur de la formation hors concours enseignants)

Ces formations comportent différents modules :

  • initiation à la recherche
  • ouverture sur l'international
  • volet apprentissage par et au numérique
  • outils et méthodes pédagogiques innovants

Le concours a lieu à la fin de la première année de master.
Une formation en alternance

  • En première année de master MEEF : quatre et six semaines de stages
    Les stages ont une vocation de mise en situation professionnelle. Il s’agit de stages d’observation et de pratique accompagnée.
  • En seconde année de master MEEF : formation en alternance
    Pour les étudiants admis, le master MEEF réintroduit une véritable formation en alternance en responsabilité dans une école ou un établissement scolaire, en deuxième année de cursus. Cette alternance favorise l’entrée progressive dans le métier.
    Les étudiants ont le statut de fonctionnaires stagiaires.

Une formation renouvelée
Le futur enseignant doit acquérir un haut niveau de qualification et un corpus de savoirs et de compétences indispensable à l'exercice du métier. La formation repose sur :

  • un nouveau cadre national de la formation à destination des universités,
  • un nouveau cahier des charges de l'accréditation,
  • un nouveau référentiel national de compétences pour les futurs enseignants,
  • de nouveaux concours, intégrés aux cursus de master MEEF, spécialement dédiés aux métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation. Voir l'article...

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Signature d'accords entre la France et la Tunisie

A l'issue de la visite de l'incubateur Agoranov, deux accords de coopération ont été signés entre la France et la Tunisie en présence de monsieur Mehdi Jomaa, Chef du gouvernement de la République de Tunisie, en déplacement en France.
Lundi 28 avril, Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a accueilli, à l'incubateur Agoranov, monsieur Mehdi Jomaa, Chef du Gouvernement de la République de Tunisie, en déplacement en France pour un voyage officiel de trois jours. A l'occasion de cette visite, Geneviève Fioraso a présidé à la signature de deux accords avec son homologue, Monsieur Taoufik Jelassi, ministre de l'enseignement supérieur et des technologies de l'information et de la communication :

  • Le premier accord, que la Ministre a signé avec le ministre tunisien de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie de l'information et de la communication et l'incubateur Agoranov, va renforcer les échanges de bonnes pratiques entre incubateurs tunisiens et français pour favoriser la création d'entreprises innovantes issues de la recherche. Fondé en 2000 par l'Université Pierre et Marie Curie, Paris Dauphine, l'E.N.S. et Paris Tech, rejointes en 2010 par l'INRIA, Agoranov est un incubateur public d'entreprises de technologies innovantes. Depuis 13 ans, Agoranov a incubé 238 projets, qui ont donné lieu à la création de plus de 210 entreprises, avec près de 2400 emplois et levé plus de 270 millions d'euros de fonds privés. 
  • Le deuxième accord vient renouveler et étendre le partenariat entre l'école d'ingénieurs, ENSTA - Paris Tech et l'école nationale des Ingénieurs Tunisiens (ENIT). L'accord initial, signé en 2010, a permis la création d'une filière "Techniques Avancées" à l'ENIT, au sein de laquelle les étudiants effectuent trois semestres en Tunisie avec des enseignants tunisiens et de l'ENSTA Paris Tech et trois semaines à l'ENSTA Paris Tech. Cette coopération est aujourd'hui étendue aux niveaux master et doctorat.

Sur le plan scientifique, la France est le premier partenaire de la Tunisie pour les coopérations entre laboratoires et les publications scientifiques. Avec près de 12 000 étudiants tunisiens accueillis chaque année dans l'enseignement supérieur français, la Tunisie représente la quatrième communauté d'étudiants étrangers en France. Voir l'article...

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L’alliance européenne pour l’apprentissage

L’alliance européenne pour l’apprentissageL’alliance européenne pour l’apprentissage. N° de catalogue : KE-04-14-287-FR-N. Télécharger le PDF Deutsch English français.
Pourquoi remettre l’apprentissage à l’ordre du jour?
Alliant enseignement et formation professionnels (EFP) à l’école et en entreprise, l’apprentissage conduit à une qualification reconnue à l’échelle nationale. Grâce à l’expérience professionnelle certifiée et à l’acquisition des compétences inhérentes à ce dispositif, il est prouvé que l’apprentissage améliore sensiblement les perspectives d’emploi durable des jeunes. Dans les pays dans lesquels l’apprentissage est bien ancré, tels que l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark et les Pays-Bas, la transition entre l’école et la vie professionnelle se voit grandement facilitée. Or, le type de programmes d’apprentissage proposés et la proportion de jeunes placés en apprentissage varient fortement d’un État membre à l’autre. Les systèmes d’EFP dotés d’une composante de formation par le travail de qualité s’avèrent particulièrement efficaces pour produire les compétences professionnelles adéquates. Grâce à une collaboration étroite entre les écoles et les entreprises, les exigences des employeurs peuvent influencer directement les compétences acquises par les jeunes apprentis.
Compte tenu des répercussions redoutables de la crise économique sur les jeunes, à l’origine de taux de chômage des jeunes sans précédent aux quatre coins de l’Union, les bienfaits de l’apprentissage bénéficient d’un regain d’attention. Si la réforme de l’apprentissage compte parmi ses effets à long terme une compétitivité accrue et une meilleure mise en correspondance des compétences des jeunes et des besoins du marché du travail, elle peut également contribuer à endiguer à court terme les taux élevés de chômage des jeunes. Des estimations fondées sur des données entre pays indiquent qu’un recours accru à l’apprentissage chez les jeunes est corrélé à un taux d’emploi des jeunes (de 15 à 24 ans) plus élevé et à un taux de chômage des jeunes plus faible. Par conséquent, intensifier l’offre et la qualité des contrats d’apprentissage s’inscrit dans l’approche suivie par l’Union pour endiguer le chômage des jeunes, notamment aussi dans la mise en oeuvre de programmes de garantie pour la jeunesse.
L’alliance européenne pour l’apprentissage
L’alliance européenne pour l’apprentissage a été lancée le 2 juillet 2013 à l’occasion du concours WorldSkills, qui s’est tenu à Leipzig, en Allemagne. Elle vise à renforcer la qualité, l’offre et l’attrait de l’apprentissage en Europe et à faire évoluer les mentalités à l’égard de ce type de formation. L’alliance est une plateforme qui rassemble des acteurs clés des secteurs de l’emploi et de l’éducation dans l’optique de coordonner et d’améliorer les différentes initiatives qui permettront d’aboutir à des programmes fructueux fondés sur l’apprentissage. Parmi les étapes politiques importantes, citons la déclaration conjointe des partenaires sociaux européens, de la présidence lituanienne du Conseil de l’Union européenne et de la Commission européenne lors du lancement officiel, ainsi qu’une déclaration du Conseil sur l’alliance européenne pour l’apprentissage adoptée par le Conseil EPSCO le 15 octobre 2013.
Transfert ciblé de connaissances et soutien à la réforme des systèmes d’apprentissage
Dans ce volet de l’alliance, la Commission simplifie le transfert de connaissances par différentes mesures. En juin 2013, une première étape a consisté en la publication d’orientations sur la formation par le travail en Europe dans l’enseignement et la formation professionnels initiaux. Actuellement, la Commission apporte son concours à des aspects thématiques spécifiques, par l’intermédiaire d’un service d’orientation ciblé qui inclut également des ateliers paneuropéens ou par pays, tels qu’un séminaire sur les méthodes d’évaluation pour les programmes d’apprentissage qui s’est tenu les 4 et 5 février 2014. Au titre du programme pour l’éducation et la formation tout au long de la vie, 29 agences nationales prennent part à l’analyse des résultats et des produits du projet, afin de constituer une boîte à outils en ligne à l’attention des parties prenantes qui développent des formations par le travail, y compris des apprentissages. En outre, un examen par les pairs réunissant plusieurs directions générales sur le thème de l’éducation et de la formation a facilité les enseignements mutuels entre les États membres au mois de novembre 2013, et un nouveau groupe de travail sur l’EFP a débuté ses activités en mars 2014. L’alliance alimente en outre le débat renouvelé sur les apprentissages de qualité au sein des forums internationaux. La Commission et six États membres de l’Union ont ainsi participé en décembre 2013 à un atelier sous-régional consacré à l’apprentissage, sous l’égide de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Promouvoir les bienfaits de l’apprentissage
Les entreprises qui engagent des apprentis peuvent s’attendre à enregistrer un retour net sur leur investissement, soit durant l’apprentissage même, soit peu de temps après, en engageant un travailleur parfaitement formé. De leur côté, les étudiants et apprentis en EFP pourront acquérir des compétences de travail très utiles dans un environnement professionnel, ce qui leur garantit un degré accru d’employabilité à l’avenir. À long terme, ces programmes devraient contribuer à augmenter les recettes fiscales, à diminuer les prestations d’aide sociale et à renforcer l’inclusion sociale de tous les citoyens.
La Commission a souligné la valeur ajoutée que les programmes d’apprentissage peuvent apporter; un examen des dispositifs d’apprentissage et de stages de l’UE-27 entre 2007 et 2013 et de leurs incidences sur le marché du travail, de même qu’un «Manuel à l’intention des décideurs politiques» y ont contribué. Qui plus est, l’examen de la littérature réalisé par le réseau européen d’experts en économie de l’éducation (EENEE) au sujet du retour sur investissement de l’apprentissage pour les entreprises représente un autre outil de choix à l’heure de promouvoir les programmes d’apprentissage dans l’Union européenne. En 2014, la Commission participe avec l’OCDE à des études devant permettre de mieux cerner la formation par le travail, y compris les coûts et avantages de l’apprentissage.
La garantie pour la jeunesse et l’apprentissage
Forts de leurs avantages substantiels, les apprentissages font partie intégrante de la garantie pour la jeunesse. La recommandation du Conseil d’avril 2013 appelait les États membres à veiller à ce que tous les jeunes de moins de 25 ans aient accès à une offre de qualité en matière d’emploi, de formation complémentaire, d’apprentissage ou de stage dans les quatre mois suivant la fin de leur scolarité ou la perte de leur emploi. Des programmes d’apprentissage de qualité, intégrant une formation par le travail et un enseignement à l’école, constituent un facteur important de la réussite de la garantie pour la jeunesse. La réforme de l’apprentissage est l’une des étapes cruciales du calendrier d’exécution de la garantie pour la jeunesse à long terme. Ce constat transparaît d’ailleurs dans les conseils formulés par la Commission tant dans la phase de planification qu’après la soumission par les États membres de leurs plans de mise en oeuvre de la garantie pour la jeunesse.
Pour offrir un apprentissage de qualité, différents facteurs entrent en jeu. La durée de l’apprentissage doit permettre à l’intéressé d’acquérir des compétences significatives et d’accumuler de l’expérience. En outre, un apprentissage certifié par une qualification reconnue à l’échelle nationale contribue à en accroître la valeur. Pour adapter véritablement les programmes d’apprentissage aux besoins du marché du travail, il est fondamental de nouer des partenariats avec les partenaires sociaux au niveau de la conception, de la mise en oeuvre et de la gestion des apprentissages, de même qu’avec d’autres parties prenantes pouvant être, le cas échéant, des intermédiaires tels que les chambres de commerce, d’industrie et d’artisanat et les organisations professionnelles et sectorielles. L’apprentissage doit impérativement être perçu comme une mesure préventive de lutte contre le chômage des jeunes à moyen et à long terme. Il importe de mettre en oeuvre la réforme structurelle nécessaire pour concrétiser cette volonté. Dans ce contexte, il est essentiel d’établir des mécanismes de suivi et d’évaluation pour veiller à l’efficacité et à l’utilité constantes des programmes d’apprentissage.
Le financement de la réforme de l’apprentissage et des initiatives en la matière
Si l’Union prévoit une enveloppe financière significative pour les actions prises dans ce domaine, il faut, pour garantir un impact réel, que les États membres accordent une place prioritaire aux mesures en faveur de l’apprentissage dans leurs budgets nationaux. Le Fonds social européen (FSE) peut contribuer à soutenir la réforme de l’apprentissage et les initiatives visant à intensifier l’offre et la qualité de l’apprentissage. Un service d’orientation sur mesure relatif à la planification des dispositifs d’apprentissage et de stages a été mis sur pied, et peut également servir à améliorer l’utilisation stratégique du FSE. En outre, un financement dans le cadre de l’initiative pour l’emploi des jeunes peut également soutenir l’apprentissage, à titre d’aide directe ciblant les jeunes sans emploi et ne suivant ni études ni formation. Cette enveloppe de 6,4 milliards d’euros* vient en aide aux régions affichant un taux de chômage des jeunes (de 15 à 24 ans) de 25 % ou plus. Le programme Erasmus+ finance quant à lui des expériences de formation à l’étranger pour les étudiants, les apprentis et les formateurs de l’EFP. Il apporte également son concours financier à des partenariats stratégiques entre les prestataires de services d’éducation et de formation et les entreprises, de même qu’aux initiatives de réforme destinées à consolider les programmes d’apprentissage.
Futures actions de la Commission en faveur de l’apprentissage
• La Commission suivra les recommandations par pays en matière d’apprentissage à travers le processus annuel du semestre européen, notamment par l’analyse des plans de mise en oeuvre de la garantie pour la jeunesse et par le suivi des engagements pris au titre de l’alliance européenne pour l’apprentissage. Les rapports du Cedefop sur les systèmes d’EFP par pays mettront en évidence les progrès accomplis dans ce domaine.
• Le service d’orientation sur mesure sur les dispositifs d’apprentissage et de stages est disponible jusqu’en décembre 2014, de même que les cours et les activités de promotion organisés dans différents États membres.
• Le groupe de travail Éducation et formation 2020 sur l’EFP, qui fait partie de la méthode ouverte de coordination, facilite le dialogue entre les représentants des États membres, en vue d’encourager les échanges et de préparer des orientations sur les défis propres à l’apprentissage et à la formation par le travail. Il aborde des questions telles que la gouvernance et les cadres réglementaires, l’aide aux PME, les formateurs en entreprise et la qualité.
• Un appel ouvert à propositions cible les autorités nationales chargées des apprentissages s’inscrivant dans le système d’enseignement et de formation professionnels initiaux. Cela doit les aider à préparer et à mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour établir des systèmes d’apprentissage ou les revoir.
• Une conférence européenne sur l’apprentissage aura lieu les 7 et 8 mai 2014 à Thessalonique, sous l’égide du Cedefop. Elle facilitera la mise en correspondance des pays ayant des besoins de formation avec les pays qui proposent un appui en la matière.
Liens utiles
Alliance européenne pour l’apprentissage
http://ec.europa.eu/apprenticeships-alliance
Ligne d’assistance de l’alliance pour l’apprentissage
eafa@ec.europa.eu
Emploi des jeunes
http://ec.europa.eu/social/youthemployment
Coopération européenne en matière d’enseignement et de formation professionnels
http://ec.europa.eu/education/lifelong-learning-policy/vet_en.htm
Service d’orientation sur mesure sur les dispositifs d’apprentissage et de stages
http://ec.europa.eu/social/youthtraining
Groupe LinkedIn sur l’apprentissage en Europe
http://bit.ly/esfnetwork.

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Lancement d'Erasmus+ à Berlin

Go to EUROPA homepage. EUROPA logoLancement d'Erasmus+ à Berlin
Erasmus+, le nouveau programme de financement de l'UE pour l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport, sera lancé demain (24 avril) à Berlin par Mme Androulla Vassiliou, commissaire européenne à l’éducation, à la culture, au multilinguisme et à la jeunesse, et Mme Johanna Wanka, ministre fédérale de l'éducation et de la recherche. Erasmus+ sera doté d'un budget total de 14,7 milliards € pour les sept prochaines années, soit 40 % de plus que les programmes précédents. Il permettra d'accorder des bourses à plus de quatre millions d'Européens désireux d'étudier, de se former, d'acquérir une expérience professionnelle ou de travailler bénévolement à l'étranger. Près de 600 000 Allemands devraient bénéficier de bourses dans le cadre d'Erasmus+ d'ici à 2020.
«Investir dans l'éducation et la formation est le meilleur choix que nous puissions faire pour l'avenir de l'Europe et sa jeunesse. L'expérience internationale acquise grâce à Erasmus+ stimulera les compétences et l'employabilité des participants. Le nouveau programme permettra également de financer des mesures visant à améliorer la qualité de l’enseignement et de la formation à tous les niveaux, pour que l’Europe soit en mesure de concurrencer les meilleurs dans le monde et de contribuer à la création d’emplois et à la croissance. Je suis heureuse de constater que les pouvoirs publics allemands, de même que les chambres d'industrie et d'artisanat, s'emploient activement à partager leur expérience positive en matière d'enseignement professionnel, en particulier, avec d'autres pays européens et qu’ils soutiennent notre Alliance européenne pour l'apprentissage. Je tiens aussi à souligner le rôle essentiel des Länder qui contribuent à rapprocher Erasmus+ des citoyens et qui font de l'Europe une réalité sur le terrain» a déclaré Mme Vassiliou.
Erasmus+ s'appuie sur le succès des programmes Erasmus et Leonardo da Vinci, qu'il englobe tout en ayant une portée plus large. Il encourage les étudiants universitaires à participer à des échanges, mais offre également plus de possibilités de stages permettant d’acquérir une expérience professionnelle à l’étranger – objectif fortement soutenu par l'Allemagne.
Qui sont les bénéficiaires d'Erasmus+ en Europe?
Deux millions d'étudiants de l'enseignement supérieur pourront étudier ou se former à l'étranger, 450 000 places de stage étant disponibles;
650 000 apprentis et étudiants de l’enseignement professionnel recevront une bourse pour étudier, se former ou travailler à l'étranger;
800 000 enseignants, formateurs, membres du personnel éducatif et animateurs de jeunesse pourront enseigner ou se former à l’étranger;
200 000 étudiants de master effectuant un cycle complet d'études dans un autre pays bénéficieront de garanties de prêts;
plus de 25 000 étudiants recevront des bourses pour suivre des programmes de master communs (ce qui implique d'étudier dans au moins deux établissements d'enseignement supérieur à l'étranger);
plus de 500 000 jeunes pourront faire du bénévolat à l'étranger ou participer à des échanges;
125 000 écoles, établissements d'enseignement et de formation professionnels, établissements d'enseignement supérieur, établissements de formation des adultes, organisations de jeunesse et entreprises recevront des fonds pour établir 25 000 «partenariats stratégiques» destinés à promouvoir les échanges d'expérience et la création de liens avec le monde du travail;
3 500 établissements d'enseignement et entreprises bénéficieront d'une aide pour créer plus de 300 «alliances de la connaissance» et «alliances sectorielles pour les compétences» afin d'améliorer l'employabilité et de stimuler l'innovation et l'esprit d'entreprise;
600 partenariats transnationaux dans le domaine du sport, notamment des événements européens à but non lucratif, bénéficieront aussi d'un financement.
Qui sont les bénéficiaires d'Erasmus+ en Allemagne?
Entre 2007 et 2013, plus de 380 000 étudiants, jeunes, enseignants, formateurs et animateurs de jeunesse ont participé aux programmes de l'UE «Éducation et formation tout au long de la vie» et «Jeunesse en action» en Allemagne. On estime que près de 600 000 personnes pourraient bénéficier d'Erasmus+ dans ce pays au cours des sept prochaines années.
En 2014, l'Allemagne recevra près de 165 millions € au titre d'Erasmus+, soit une hausse de 11 % par rapport au montant obtenu en 2013 dans le cadre des programmes «Éducation et formation tout au long de la vie» et «Jeunesse en action». Il est prévu que le montant octroyé à l'Allemagne augmente chaque année jusqu’en 2020. Les Allemands peuvent également bénéficier de l’action Jean Monnet pour des études sur l’intégration européenne menées dans des établissements d’enseignement supérieur et pour des projets transnationaux liés au sport.
Contexte
Le lancement d'Erasmus+ intervient alors que l’Europe compte 26 millions de chômeurs, dont près de 6 millions sont des jeunes. Dans le même temps, plus de deux millions de postes restent vacants en Europe et un tiers des employeurs affirment éprouver des difficultés à recruter du personnel possédant les compétences requises. Erasmus+ contribuera à remédier à cette pénurie de compétences en offrant des possibilités d'étudier, de se former ou d'acquérir de l'expérience à l'étranger.
Les étudiants et apprentis ayant eu l'occasion d'étudier ou de se former à l'étranger sont aussi plus enclins à vouloir travailler à l'étranger ultérieurement, ou plus susceptibles d'être à même de le faire, ce qui améliore leurs perspectives professionnelles à long terme.
Parallèlement aux possibilités de mobilité des personnes, le programme renforcera également la qualité et la pertinence des systèmes européens d'éducation, de formation et de jeunesse en soutenant la formation du personnel éducatif et des animateurs de jeunesse, ainsi qu'en renforçant les partenariats entre les établissements d'enseignement et les employeurs.
Le budget de 14,7 milliards € tient compte des prévisions d'inflation. Des fonds supplémentaires devraient être affectés à l'appui administratif et aux échanges dans l'enseignement supérieur avec des pays hors UE. La décision relative au montant des fonds supplémentaires mis à disposition devrait être confirmée dans le courant de 2014.
Erasmus+ comprend pour la première fois un soutien au sport. Le budget prévu, de quelque 265 millions € sur sept ans, contribuera à lutter contre les menaces transfrontières que sont, notamment, les matches truqués et le dopage. Il soutiendra également des projets transnationaux faisant intervenir des organisations actives dans le domaine du sport de masse et favorisant, par exemple, la bonne gouvernance, l'égalité hommes-femmes, l’inclusion sociale, les doubles carrières et l’activité physique pour tous.
Pour en savoir plus
Erasmus+
Erasmus+ Foire Aux Questions (MEMO/13/1008 19/11/2013)
Commission européenne: Education and training
Commission européenne: Jeunesse
Alliance européenne pour l'apprentissage
Site web de Mme Androulla Vassiliou
Androulla Vassiliou @VassiliouEU. Voir l'article...

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Evolution des métiers et compétences

http://p5.storage.canalblog.com/52/11/1154600/95723779.jpegPar GIP Alfa Centre (ORFE/cc). Repérer les spécificités de notre territoire et les enjeux à prendre en compte.
Bien que très utile, l’analyse des données passées (statistiques communes et analyse des parcours) ne nous permet pas systématiquement de repérer les spécificités de notre territoire et les enjeux à prendre en compte.
L’ORFE propose donc cet axe de développement avec pour objectif de renforcer son approche de l’analyse des mutations économiques tout en s’inscrivant dans une démarche d’analyse dynamique afin de dégager les tendances à l’œuvre et de repérer les potentialités régionales.
OAD Secteur (Outil d'Aide à la Décision)
L’Observatoire de la relation emploi formation a réalisé 5 Outils d'Aide à la décision en région Centre. 4 secteurs spécifiques de l’industrie manufacturière et le secteur de la construction. Retrouvez les chiffres, les constats et les enjeux dans les OAD :
    - OAD Fabrication d’équipements électriques
    - OAD Fabrication de produits électroniques informatiques et optiques
    - OAD fabrication de machines et équipements
    - OAD Métallurgie et fabrication de produits métalliques
    - OAD Construction. Voir l'article...

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Un projet de volontariat en Europe : le SVE ?

https://p5.storage.canalblog.com/52/11/1154600/95723779.jpegService Volontaire Européen du programme européen jeunesse en action avec l’association STAJ Touraine
Informations et témoignages sur le Service Volontaire Européen du Programme Européen Jeunesse en Action, missions de 2 à 12 mois dans un des 33 pays, pour des jeunes de 18 à 30 ans.
Avec l’association STAJ Touraine.
Information complémentaire au 02 47  64 69 13 ou fdbij37@wanadoo.fr
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Posté par pcassuto à 13:35 - - Permalien [#]