02 avril 2014

Plus d'un bénéficiaire du CSP sur 2 occupe un poste 6 mois après sa formation

AGEFOS PME, en tant qu’acteur majeur de la formation professionnelle continue, poursuit son action en faveur de l'emploi en France à travers le développement des dispositifs de formation et d'aides à l'emploi (80 000 personnes ont été accompagnées en 2013
AGEFOS PME a mené une enquête téléphonique auprès de 3 200 bénéficiaires du Contrat de sécurisation professionnelle afin d’analyser la satisfaction des bénéficiaires et mesurer la valeur ajoutée du parcours de formation sur le retour à l’emploi des licenciés économiques.

Synthèse de l’enquête AGEFOS PME auprès de 3 200 bénéficiaires de formation dans le cadre du Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)

Des formations favorisant l’insertion professionnelle des bénéficiaires

En 2013, AGEFOS PME a financé des parcours de formations à destination de 16 634 bénéficiaires dans le cadre du CSP.

Plus de 7 bénéficiaires sur 10 (73 %) ont occupé un emploi entre la fin de leur formation et la réalisation de l’enquête : les bénéficiaires retrouvent un emploi rapidement, principalement en CDD ou en contrat en intérim (57 % des cas). Lors de la réalisation de l’enquête (au moins 6 mois après la formation), le taux de personnes en emploi demeure largement positif, soit 56 % des bénéficiaires interrogés. Il décroit avec l’âge : 64 % chez les 15/24 ans, 60 % chez les 24/45 ans et 34 % chez les plus de 55 ans.

Si le taux de retour à l’emploi diminue entre la période de formation et 6 mois après celle-ci, il apparaît cependant que les emplois se sont transformés en emplois pérennes. Près de la moitié des bénéficiaires se sont déclarés en CDI (47 %), 17 % en CDD ou intérim de plus de 6 mois, 15 % ont créé leur entreprise et 21 % sont en CDD ou mission d’intérim de moins de 6 mois. Plus de 8 bénéficiaires en emploi sur 10 (81 %) l'exerce à temps plein.

En cela, le CSP constitue une étape importante vers le retour à l’emploi durable des licenciés économiques.

L’enquête démontre que le niveau de satisfaction des bénéficiaires du CSP interrogés est très élevé (90 %). 63 % d’entre eux jugent que la formation a été utile. En effet, elle leur a permis de se perfectionner, de se remotiver et de se constituer un réseau professionnel.

Des emplois qui correspondent au projet professionnel et à la formation suivie

Les bénéficiaires ayant suivi des formations « métiers » ou des parcours leur permettant d’acquérir un titre indispensable à l’exercice de leur nouvelle activité ont accédé à un emploi plus aisément. Les formations CACES, les permis pour le transport des voyageurs et des marchandises, les stages de création/reprise d’entreprise, les formations aux métiers de l’industrie, de la vente, de la sécurité, du nettoyage ou encore au métier d’ambulancier ont notamment eu des débouchés positifs pour les stagiaires. 

Les formations aux métiers de la santé, du social et de la petite enfance, quant à elle, débouchent relativement bien sur l’emploi mais ont la particularité d’être plus longues et de constituer un préalable à l’entrée dans une école spécialisée permettant l’acquisition d’un diplôme.

Au-delà de l’objectif des formations, c’est donc le projet professionnel de la personne qui semble être le principal déterminant du succès d’un parcours. La combinaison formation à un métier spécifique et parcours certifiant donne des meilleurs taux de retour à l’emploi.

Un tiers des formations financées sont validées par un titre, un diplôme ou un Certificat de qualification professionnelle (CQP).

Transitions professionnelles : les métiers des Services privilégiés

Le CSP s'inscrit comme un dispositif facilitant les reconversions professionnelles. Plus de 40 % des personnes interrogées disent en effet exercer un métier totalement différent de leur métier d’origine.

Les bénéficiaires en reconversion s’orientent principalement vers les métiers de la santé, du transport, du secrétariat, de l’industrie, de la restauration, de la coiffure et de la sécurité.

L’analyse par secteur d’activité permet de confirmer une tendance : le CSP permet d’accompagner une partie des actifs issus des métiers de l’industrie et du commerce, particulièrement impactés par la crise économique, vers les métiers des services pourvoyeurs d’emplois.

En effet, parmi les résultats constatés : 

  • Les Services à la personne et à la collectivité représentaient 5 % des métiers exercés par les bénéficiaires avant leur licenciement pour atteindre 12 % des métiers exercés après la formation. 
  • Le secteur du commerce et celui de l’industrie voient à l'inverse leur poids diminuer après la formation : de 28 % à 17 % dans le commerce et de 24 % à 18 % dans l’industrie.

L'enquête montre par ailleurs que 54 % des personnes interrogées ont un salaire plus faible qu’avant leur licenciement. La baisse observée est significative (25 % en moyenne).

Méthodologie

Cible : Les bénéficiaires d’une formation financée par AGEFOS PME dans le cadre du CSP (adhésion au CSP en 2012 suite à leur licenciement économique) et dont la formation s’est terminée en 2013 et depuis plus de six mois lors de l’entretien.

Questionnaires administrés à 3 200 bénéficiaires par téléphone. Échantillon représentatif selon la méthode des quotas selon les critères suivants : régions (21 délégations régionales AGEFOS PME), sexe et âge.

Enquête confiée au cabinet AVISO, en décembre 2013.

Posté par pcassuto à 23:50 - - Permalien [#]
Tags :


Le bulletin de veille sur les aides d'Etat à l’usage des pôles de compétitivité, édition d'avril 2014, est paru

Parmi les sujets d'actualité, la Commission européenne autorise : 

  • l’aide de la France en faveur du programme de recherche « IFMAS » dans le domaine de la chimie verte ;
  • les aides en faveur des éoliennes terrestres en France. Elle ouvre une enquête approfondie sur les aides en faveur des entreprises grandes consommatrices d’énergie ; 
  • le régime fiscal d’aide au secteur du jeu vidéo au Royaume-Uni.

Posté par pcassuto à 23:44 - - Permalien [#]

Le 4e appel à projets de recherche et développement structurants pour la compétitivité (PSPC) est lancé jusqu'au 14 janvier 2016

Les projets de R&D structurants doivent viser notamment des retombées économiques et technologiques directes sous forme de nouveaux produits, services et technologies et des retombées indirectes en termes de structuration durable de filières. Ils supposent une collaboration structurée permettant un effet diffusant et intégrateur au sein d'une filière plutôt que de simples relations autour d'un projet de R&D donné et limité dans le temps. Ils peuvent contribuer à structrurer des filières industrielles existantes ou émergentes en relation avec la recherche publique et renforcer les positions des industries et entreprises de services sur des marchés porteurs.  

Les projets attendus correspondent à des assiettes de travaux d'un montant strictement supérieur à 5 millions d'euros et pouvant atteindre voire dépasser 50 millions d'euros.  

La procédure fait l’objet d’une réingénierie afin de réduire de moitié les délais de paiement des aides. 

Une enveloppe supplémentaire de 300 M€ est attribuée à cette action, dans le cadre du deuxième volet du programme d'investissements d'avenir. 

Posté par pcassuto à 23:42 - - Permalien [#]

J-7 avant la Semaine de l’industrie

La Semaine de l'industrie se tient du 7 au 13 avril 2014Plus que 7 jours avant le démarrage de la Semaine de l’industrie. 2 847 événements se tiendront sur tout le territoire du 7 au 13 avril 2014.
La Semaine de l’industrie se tient chaque année au printemps depuis 4 ans. Elle a pour objectif de faire découvrir, au grand public en particulier aux jeunes et aux demandeurs d'emploi, l’industrie et ses métiers. Elle permet également au public de rencontrer les hommes et les femmes de l’industrie et des services associés, de voir comment sont conçus et fonctionnent les sites industriels du 21e siècle et de prendre conscience du rôle structurant de l’industrie en France.
De nombreuses manifestations gratuites sont organisées au niveau local, national ou sur internet : journées portes ouvertes en entreprises, forums des métiers, ateliers pédagogiques sur sites scolaires, jeux concours sur l’industrie, conférences, débats... Le programme national est disponible sur le site internet www.semaine-industrie.gouv.fr de la Semaine de l’industrie, rubrique Rechercher un événement.
>> En savoir plus sur la Semaine de l’industrie
>> Consulter le programme 2014 des événements.

La Semaine de l'industrie est organisée à l'initiative de la direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) avec le concours de plus de 35 partenaires et cinq ministères.

Posté par pcassuto à 23:19 - - Permalien [#]

Incertaine professionnalisation

Comment devenir un professionnel, un bon professionnel ? On suppose souvent qu’il faut pour cela suivre une bonne formation, comme une école de commerce … puis développer ses compétences dans la durée grâce à un CDI (contrat à durée déterminée). Plusieurs articles de ce nouveau numéro de la revue Formation Emploi du Céreq soulignent combien la professionnalisation est un processus qui échappe à la simplification.

Le rôle de la concurrence dans l’essor des écoles supérieures de commerce.
Vaste chantier, la professionnalisation de l’enseignement supérieur fait l’objet de nombreux débats où les grandes écoles sont considérées comme un pôle d’excellence, notamment en termes de professionnalisation attestée par des conditions d’insertion très favorables des étudiants. Loin de se professionnaliser, l’enseignement dans les écoles supérieures de commerce est devenu plus académique. En vingt ans, les professionnels se retrouvent minoritaires pour former les étudiants. Ils ont été remplacés par des enseignants-chercheurs. La concurrence et la réputation des établissements de l’enseignement reposent de plus en plus sur la position dans les classements internationaux. 

Les facteurs de risques psycho-sociaux des personnels de l’enseignement et de la recherche.
Des réformes majeures transforment le paysage universitaire avec des objectifs affichés de rationalisation des moyens et des offres de formation comme de la recherche, et une autonomisation accrue des établissements  combinée à une pression de regroupements régionaux (politiques de sites). Les perspectives d’avenir des personnels suscitent de nombreuses inquiétudes. Une université française a initié une évaluation des risques et facteurs de risques psycho-sociaux. Il en ressort que pour préserver la vitalité des collectifs de travail et la santé des individus, l’université doit rendre possibles des espaces d’échanges sur les pratiques, des communautés discursives. 

Une nouvelle fonction du social : les coordonnateurs de réussite éducative à Toulouse. Ces nouvelles fonctions ont émergé dans le champ socio-éducatif. Ici sont étudiées les spécificités de cette nouvelle activité. L’analyse du déploiement du programme Réussite Educative à Toulouse permet de montrer comment ces professionnels deviennent des ressources palliatives face aux dysfonctionnements du système socio-éducatif local.  

Au sortir du chômage : précaires malgré un contrat à durée indéterminée ?
Hormis les contrats courts très fréquents la précarité concerne aussi une part non négligeable de CDI. Certaines sorties du chômage se réalisent dans des conditions a priori favorables tandis que d’autres s’effectuent dans un contexte de précarité Cette étude compare les emplois trouvés par les anciens chômeurs en 2009 à ceux occupés par la population en emploi un contexte de précarité.
Revue Formation-Emploi – revue française de sciences sociales N°125 – Janvier-mars 2014
Télécharger le communiqué de presse au format PDFCP - revue formation emploi n°125
Lire l'éditorial et le sommaireIncertaine professionnalisation - Editorial et sommaire
Service de presse de la revue n° 125 sur demande
Marie-Christine Antonucci
servicepresse@cereq.fr  - 04 91 13 28 94.

Posté par pcassuto à 23:09 - - Permalien [#]


Jeunes débutants face à la crise. Qui résiste encore ?

Invitation à la presse
Petit-déjeuner de presse
Mardi 8 avril  2014, à 9 heures 30, Espace Formaterra,  Paris  - Accueil à partir de 9h15
Jeunes débutants face à la crise. 
Qui résiste encore ?
Le directeur du Céreq, Alberto Lopez, a le plaisir de vous inviter à la présentation des premiers résultats de la dernière enquête Génération, menée en 2013 auprès des sortants 2010.

Espace Formaterra – Salle Citron – 167, rue du Chevaleret, 75013 Paris* - Metro Chevaleret – ligne 6 ou Metro Bibliothèque François Mitterrand – ligne 14 ou RER C.
Au printemps 2013 dans le cadre des enquêtes « Génération », le Céreq a interrogé un échantillon de  33 000 sortants de tous niveaux de formation parmi les 700 000 jeunes ayant arrêté leurs études en 2010.
Cette génération aborde un marché du travail qui se détériore lourdement sur la période 2011-2013. Sans surprise, son insertion s’avère plus difficile que pour les générations précédentes. Toutefois, la hausse du chômage ne s’est pas accompagnée d’une dégradation de la qualité des premiers emplois. Ce constat général masque en réalité de fortes disparités d’insertion entre les jeunes selon le niveau de diplôme.
Ces nouveaux résultats sont comparés aux données des précédentes enquêtes (Génération 2004 et Génération 2007) et apportent ainsi des éclairages sur l’évolution, au fil des générations, des premiers pas dans la vie active des jeunes.
Contact Presse : Marie-Christine ANTONUCCI
E-mail :
servicepresse@cereq.fr
Tél.  04 91 13 28 94
Merci de bien vouloir confirmer votre présence à l’adresse :
servicepresse@cereq.fr.

Posté par pcassuto à 23:06 - - Permalien [#]

Travailler et se former au fil du parcours professionnel

Séminaire annuel « Âges et Travail » :"Travailler et se former au fil du parcours professionnel", organisé par le Creapt
Les 26, 27 et 28 (matin) mai 2014.
Au CNAM : Amphi C « Abbé Grégoire » - 292 rue Saint-Martin – 75003 Paris
Le thème abordé cette année sera :
«Travailler et se former au fil du parcours professionnel »
Le séminaire est gratuit.
Programme dès avril sur le site www.cee-recherche.fr.

Posté par pcassuto à 22:55 - - Permalien [#]

Dispositifs d’orientation et approche par les capabilités

Une comparaison internationale de dispositifs d’orientation scolaire et professionnelle dans les transitions vers l’enseignement supérieur selon l’approche par les capabilités
Les professeures France Picard et Annie Pilote présenteront un projet de recherche portant sur la comparaison internationale de dispositifs d’orientation scolaire et professionnelle dans les transitions vers l’enseignement supérieur selon l’approche par les capabilités. Outre le thème des capabilités, le but du séminaire est plus largement de discuter des enjeux des recherches comparatives (notamment dans le cadre d’enquêtes qualitatives).
Le séminaire aura lieu le 7 avril 2014 dans la grande salle du premier étage de 10h à 13h au LEST
programme du séminaire au LEST.

Posté par pcassuto à 22:54 - - Permalien [#]

Le CFA de l'Enseignement Supérieur IRFA - APISUP

Répart étabL’enseignement supérieur est resté longtemps en dehors du schéma de l’alternance, mais les dispositions réglementaires ont évolué et ont permis par la loi du 23 juillet 1987 que soient mises en place ces pratiques en ouvrant l’apprentissage au supérieur technique et professionnel.
Situé dans les locaux de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Région Picardie à Amiens, le CFA IRFA - APISUP a été créé en 1995. C'est à cette date qu'en Picardie, l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur, les organismes représentatifs des entreprises (MEDEF, Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Picardie, CCI d’Amiens et CGPME) se sont associés au sein de l’IRFA - APISUP pour développer la formation professionnelle en alternance, et plus particulièrement l’apprentissage, avec le soutien du Conseil Régional et des services de l'Etat comme du Rectorat. Un CFA “sans murs” s’appuyant sur les structures de formation déjà en place dans l’enseignement supérieur fut donc créé.
Plusieurs paris ont alors été pris. Le premier était d’inciter des étudiants de l’enseignement supérieur à rester en Picardie. En effet, trop nombreux étaient ceux qui, une fois leur titre en poche, partaient vers de grandes métropoles. Le second, était de permettre au tissu économique régional de bénéficier de la présence d’établissements d’enseignement supérieur en Picardie à travers des possibilités de transfert de technologies.
Avec 18 années de recul, on s’aperçoit que ces 2 paris sont gagnés. Les étudiants restent davantage en région et les entreprises utilisent le dispositif de  l’apprentissage pour créer un vivier leur permettant d’accompagner un développement et de trouver des réponses aux tensions rencontrées sur le marché de l’emploi.
Cette structure légère inter établissements a permis beaucoup de souplesse et a largement favorisé les demandes d’ouvertures de sections. Chaque établissement d’enseignement supérieur reste maître de son organisation pédagogique et se libère d’une partie importante d’administration liée à l’apprentissage en la confiant au CFA IRFA-APISUP.

Evolution appL'évolution du CFA
Une offre de formation de plus en plus diversifiée: depuis sa création, l’IRFA - APISUP a su développer une offre de formation de plus en plus diversifiée, répondant ainsi aux besoins des entreprises et à la demande des jeunes désireux de mettre en application sur le terrain les enseignements dispensés au sein des différents établissements d’enseignement supérieur ayant ouvert une section. D’une section ouverte en 1995 avec l’Ecole Supérieur de Commerce d'Amiens, l’IRFA - APISUP comptabilise aujourd’hui plus de 50 sections au sein de 7 établissements de l'enseignement supérieur en Picardie (France Business School - Campus d'Amiens, Université de Picardie Jules Verne, Université de Technologie de Compiègne, CNAM Picardie, Institut Polytechnique LaSalle Beauvais, Ecole Supérieure de Chimie Organique et Minérale, Ecole Supérieure d'Ingénieurs en Electronique et Electrotechnique).
Des effectifs en progression constante: les secteurs qui recrutent principalement sont la vente, la gestion et la finance. L’Institut d'Hygiène Industrielle et de l'Environnement et l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais maintiennent globalement leurs effectifs. La progression est un peu plus difficile pour les métiers de l’industrie du fait d’un nombre d’étudiants à la base plus faible dans ces formations. Pour les métiers liés à la communication et l’informatique, les effectifs se régulent en fonction des besoins du marché. Au 1er janvier 2013, les effectifs de notre CFA se portaient à 1182 apprentis pour 23 apprentis au 1er janvier 1996.
Des résultats concluants: en terme d’obtention des diplômes, le taux de réussite aux examens avoisine les 89 %. L’apprentissage n’est donc pas un frein à la réussite aux examens, bien au contraire. En terme de ruptures de contrat, le taux est inférieur à 3 %. En terme d’insertion professionnelle, les apprentis sont embauchés à l’issue de leur contrat d’apprentissage, soit dans leur entreprise d’accueil, soit dans une autre entreprise où leur première expérience professionnelle constitue un atout déterminant. Les résultats sont également concluants en terme de portée sociale, dans la mesure où l’apprentissage permet à certains jeunes l’accès à des niveaux  d’enseignement supérieur auquel leur milieu social mais, parfois aussi, leur lassitude devant un enseignement purement académique ne les incitaient pas à continuer et à réussir. Enfin, en terme de coopération avec les entreprises régionales, près de 50% des contrats sont signés avec des entreprises situées en Picardie.

ImageHistorique et statistiques
Les entreprises sont satisfaites de l'apprentissage. Plus de 1000 maîtres d'apprentissage ont été interrogés en 2012, de quoi nous aider à être plus performants.
Le déroulement de la formation: pour 32% des répondants, l'accueil d'un apprenti n'a pas nécessité d'investissements particuliers. Pour 75% des répondants, le contenu de la formation correspondait beaucoup ou tout à fait à leurs attentes professionnelles. Quelques pistes d'amélioration: prendre en compte les besoins de l'entreprise, des formations des maîtres d'apprentissage plus axées sur la pratique que sur le théorique, plus d'échanges entre l'entreprise et l'établissement de formation...
Organisation et méthode pédagogique: le rythme de l'alternance CFA/entreprise est adapté, voire tout à fait adapté aux besoins de l'entreprise pour 75% des répondants. Pour 93% des maîtres d'apprentissage, le calendrier d'alternance communiqué a bien été respecté.
Le type d'entreprise d'accueil: petites et grandes entreprises, nombreuses sont celles qui se préoccupent de leur avenir en recrutant des apprentis dans le supérieur. Les entreprises de moins de 250 salariés constituent la majorité des entreprises d'accueil.
S'agissant de l'insertion des apprentis après leur sortie de formation, l'enquête IPA (enquête régionale sur l'entrée dans la vie active des apprentis) réalisée en 2011 a donné les résultats suivants:
Situation des apprentis après leur formation: 64% ont été embauchés après leur diplôme (37% dans leur entreprise d'accueil et 27% dans une autre entreprise) et 19% ont poursuivi leurs études dont une bonne majorité en contrat d'apprentissage.
Type de contrat des apprentis embauchés: 72% d'entre eux ont signé un CDI tandis que 18% ont signé un CDD.

Pour nous contacter

CFA IRFA APISUP
36 rue des Otages
80037 Amiens Cedex 1
Tél. : 03 22 82 80 73
Fax : 03 22 82 80 40

Adresse mail: contact@irfa-apisup.fr.

                                                                             

Posté par pcassuto à 22:50 - - Permalien [#]
Tags : , , ,