http://sciences.blogs.liberation.fr/test/images/logo_libe.pngPar Sylvestre Huet. Le sociologue et historien des sciences Yves Gingras vient de publier Les dérives de l'évaluation de la recherche. Du bon usage de la bibliométrie, chez Raison d'agir.
Depuis une dizaine d'années, l'usage massif de la bibliométrie pour noter, classer, punir et récompenser les chercheurs individuels et les équipes, fait rage. L'une des conséquences les plus perverses en est son usage pour la conduite de stratégies pour le financement de la recherche publique et des Universités. L'un des classements les plus célèbre, et pourtant l'un des plus rudimentaires, destiné à l'origine à donner quelques clés élementaires de lecture du système de recherche à des étudiants chinois en quête d'un laboratoire où candidater est celui dit de "Shanghai". En réalité celui d'une petite équipe de l'Université Jiao Tong de Shanghai. Rudimentaire par ses critères d'élaboration et son unité d'appréciation (une université entière), il n'impressionne que ceux qui le souhaitent. Suite de l'article...