Par Pierre Marzin. Non l'entretien de recrutement n'est pas un interrogatoire. Il est le cadre d'une découverte professionnelle mutuelle où la suspicion n'a pas sa place.
Beaucoup trop d'entretiens auxquels j'ai pu assister sont inspirés par la défiance. Hier encore, j'entendais une assistante RH se justifier de chaque élément de son expérience sur le ton "je vous assure" face à une recruteuse manifestement trop méfiante. Il ne s'agit pas d'être naïf. Convaincre est l'enjeu fort de l'entretien et pour y arriver il est tentant d'enjoliver la réalité et de dire au recruteur ce qu'on croit qu'il veut entendre. A l'inverse, le recruteur est tout à fait dans son rôle quand il questionne, recoupe voir vérifie les dire du candidat.
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L’Apec a renforcé sa démarche Qualité concernant les offres diffusées sur son site. Ces offres, signalées par un pictogramme, apportent des informations qui permettent aux cadres d’optimiser leur candidature et aux entreprises d’être plus efficaces dans leurs recrutements.
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Espace Presse - CP - Qualité des offres janvier 2014
La Région Auvergne a financé une action expérimentale pour amener cinq demandeuses d’emploi et une salariée à une qualification reconnue, grâce à la Validation des acquis de l’expérience.
À l’issue d’une opération innovante cofinancée par la Région Auvergne, un certificat de qualification professionnelle (correspondant à un niveau V, en « employé d’étage ») a été attribué à 6 femmes dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Deux des lauréates étaient présentes en décembre, à Clermont-Ferrand, pour recevoir officiellement leur diplôme en présence d’Arlette Arnaud-Landau, vice-présidente de la Région Auvergne en charge de la Formation professionnelle tout au long de la vie, des Formations sanitaires et sociales et de l’Apprentissage. Suite...
Les perspectives sont encourageantes mais les entreprises industrielles des Pays de la Loire ont du mal à recruter du personnel qualifié. La Région, l'Etat et les Partenaires sociaux ont décidé de se mobiliser sous la bannière "Compétences 2020" pour mieux faire correspondre offre de formation et besoins des entreprises.
Il y a des promesses et des certitudes. Les chantiers navals STX Saint-Nazaire attendent des commandes de paquebots et espèrent engranger rapidement de nouveaux contrats dans l'éolien en mer. Le plan de charge d'Airbus est rempli pour plusieurs années. EDF et Alstom se préparent pour le lancement en 2016-2017 du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire. Suite...
Dans le cadre du projet « Quelle France dans 10 ans ? », le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) a tenu une série de débats autour de cinq thèmes essentiels : l’avenir du modèle de production, la réforme de notre modèle social, la soutenabilité de notre modèle de croissance, les mutations de la société française et le projet européen.
Depuis 1968 et la rationalisation des choix budgétaires, l’évaluation des politiques publiques est accusée tour à tour d’être trop dispersée ou insuffisante [1]. Une audition au Conseil Economique, Social et Environnemental nous a donné l’occasion de revenir sur ces idées.
Beaucoup ou trop d’évaluateurs
De nombreux organismes produisent des informations de nature évaluative, c’est-à-dire comprenant un jugement sur la qualité d’une politique publique : la Cour des comptes, les corps d’inspections, le Parlement, les organismes gestionnaires, les collectivités locales… Hors du monde administratif, chercheurs et cabinets de conseil produisent également des évaluations de politique publique. Cette multiplicité, qui peut être interprétée comme un éclatement peut également, dans la mesure où aucun acteur de cet univers n’est exempt de défaut, être source de complémentarité. Suite...
L’AERES a participé à une rencontre du groupe de travail dédié au projet Erasmus « Transparency of European higher education through public quality assurance reports (EQArep) » coordonné par l’ENQA (European Association for Quality Assurance in Higher Education), les 16 et 17 janvier 2014 à Zurich. L'objectif du projet est de proposer des orientations concernant les rapports d'évaluation externe publiés par les agences européennes d’assurance qualité et d’élargir le lectorat à l’ensemble des parties prenantes de l’évaluation.
Pour ce faire, une première enquête a été réalisée auprès d’un panel d’étudiants, d’employeurs et de représentants d’établissements d'enseignement supérieur et d’autorités nationales afin d’identifier leurs besoins. Une seconde enquête a été menée auprès des agences d’assurance qualité pour faire un état des lieux de l’existant.
S’appuyant sur les résultats de l’étude, les discussions ont porté sur :
- les types de rapports (complets ou résumés) et les besoins des différents acteurs ;
- les bonnes pratiques de rédaction afin d’accentuer la clarté, la transparence et la comparabilité des rapports.
Les résultats seront rendus publics à l’issue du projet fixée au 30 septembre 2014.
En savoir plus sur le projet sur le site internet de l'ENQA : > http://bit.ly/1dBgGRI
MOOC et enseignement à distance : quelles différences ?
Nous avons rencontré M. Eric Sanchez, Maître de conférences, didactique des sciences et TICE à l'Ifé, Institut français de l'Éducation, le mardi 21 janvier 2014 à Lyon.
Eric Sanchez conduit des travaux de recherche dans les domaines de l’enseignement des sciences et des technologies de l’information et de la communication (TIC) en particulier sur l'usage de la modélisation, de la simulation et des jeux pour l'enseignement et l'apprentissage.
Où en est-on ?
Le projet de loi a été adopté en première lecture, avec modifications, par l’Assemblée nationale le 7 février, après engagement de la procédure accélérée.
Le projet de loi avait été présenté en Conseil des ministres le 22 janvier 2014 par M. Michel Sapin, ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.
De quoi s'agit-il ?
Le projet de loi est présenté à la suite de l’accord national interprofessionnel sur la formation professionnelle du 14 décembre 2013. Le projet de loi crée un compte personnel de formation qui suivra chaque personne tout au long de sa vie professionnelle. Le compte est crédité chaque année, à hauteur de 150 heures maximum sur 9 ans. Un entretien professionnel avec l’employeur sera obligatoire, tous les deux ans, pour étudier les perspectives d’évolution professionnelle des salariés. Un conseil en évolution professionnelle sera dispensé gratuitement par des institutions telles que Pôle emploi ou l’APEC. Les fonds de la formation seront orientés en priorité vers les demandeurs d’emploi, les salariés les moins qualifiés, les jeunes en alternance et les salariés des petites entreprises. Les entreprises verseront une contribution unique de 1% de la masse salariale. Le projet de loi réforme également le financement des syndicats et du patronat. Un fonds sera créé et financé par l’Etat et les entreprises. Le texte renforce les moyens de contrôle des inspecteurs du travail et leur permet d’infliger un nouveau dispositif de sanction administrative. Les inspecteurs du travail pourront interrompre des travaux en cas de danger dans tous les secteurs et non plus uniquement dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.
Garantie Jeunes et comptes individuels de formation. Marseille, 11 février 2014 | Séminaire de travail
Séminaire de travail à l’occasion de la venue au Céreq de Jérôme Gautié (directeur de l'Institut des Sciences Sociales du Travail de Paris 1) et Coralie Perez (Université de Paris 1, Centre d’Économie de la Sorbonne).
Mardi 11 février 2014 :
- Matin, de 11h à 12h30, Jérôme Gautié fera un point d’information sur le dispositif « Garantie Jeunes » et le travail du comité scientifique d’évaluation du dispositif, qu’il préside.
- Après-midi, de 14h à 17h, Jérôme Gautié et Coralie Perez nous parleront de leur recherche sur le thème : Les comptes individuels de formation : d’une approche par les ressources à une approche par les capacités (http://hal.inria.fr/docs/00/79/46/66/PDF/12021-2.pdf).
Pour promouvoir la formation tout au long de la vie, plusieurs pays ont créé des comptes individuels de formation. Il s’agit de dispositifs qui fournissent aux individus des ressources qu’ils peuvent utiliser en vue de se former.
Dans cette recherche, l’objectif est double : analyser les justifications théoriques à la création de comptes individuels de formation, à savoir l’approche par les ressources (asset-based view) et l’approche par les capacités (capability-based view) ; et relier ces deux justifications théoriques à la variété des modalités, des modes de mise en œuvre et des résultats de ces comptes individuels de formation au Royaume-Uni, aux États-Unis et en France.
La discussion sera introduite par Jean-François Mignot et Renaud Descamps (DFC).
Le séminaire se déroulera dans la salle du 2ème étage des locaux du Céreq.
Bulletin d'inscription aux rencontres du 11 fevrier. Contact.