La Région Limousin encourage les entreprises à former des apprentis.
A qui s’adresse cette aide ?
- Aux entreprises de moins de 11 salariés qui concluent un contrat d’apprentissage à compter du 1er janvier 2014, à l’exclusion des employeurs publics.
Conditions et modalités d’intervention
- Le lieu de travail de l’apprenti doit être situé en Limousin.
- La durée de validité de ces aides est de 2 ans après la fin de la formation au centre de formation d’apprentis.
- L’effectif de l’entreprise est inférieur à 11 salariés.
Une prime de soutien à l’effort de formation et une majoration possible
Le soutien à l’effort de formation est une prime d’un montant de 1 000 euros. Il est majoré de 500 euros si l’apprenti est reconnu travailleur handicapé. L’aide est versée à la fin de chaque année du cycle de formation, après confirmation de l’assiduité de l’apprenti en cours par le centre de formation d’apprentis. Voir l'article...
Je viens de prendre connaissance, avec beaucoup de satisfaction, du communiqué des cinq Universités des trois Régions (Centre / Poitou-Charentes / Limousin) qui ont décidé de s’engager ensemble sur un projet d’initiative d’excellence (IDEX), tout en gardant leur ancrage territorial.
Les trois président(e)s de Région avaient initié, il y a quelques mois, une première rencontre à l’Association des Régions de France (ARF) sur cette question et la concrétisation aujourd’hui d’un accord entre les président(e)s d’Université ne peut que nous réjouir.
Cela veut dire aussi que toutes les forces Universitaires dans chaque Région doivent jouer le jeu de l’unité. Naturellement la Région, qui est en négociation du futur contrat de projets avec l’État (CPER), y sera attentive dans les choix qu’elle aura à faire.
Le communiqué des cinq Universités
Les 5 Universités de La Rochelle, Limoges, Orléans, Poitiers et Tours s’engagent sur un projet d’Idex
Les président.e.s des universités de La Rochelle, Limoges, Orléans, Poitiers et Tours, réunis le 22 janvier 2014, ont décidé de créer une dynamique interuniversitaire et interrégionale afin de porter, ensemble, leurs ambitions sur la chaine formation – recherche – innovation – développement socio-économique. L’objectif est de relever les défis sociétaux (France Europe 2020, Horizon 2020) par l’élaboration de projets communs ambitieux.
C’est pourquoi ils ont décidé, dans un premier temps, de s’engager, en partenariat avec l’ensemble des organismes de recherche, des établissements et CHR/CHU présents sur leurs territoires, dans un futur projet d’Idex, à thématiques bien ciblées, permettant de candidater à la deuxième vague des Initiatives d’Excellence, dont le cahier des charges devrait paraître dans les semaines à venir.
Cette initiative innovante dans le paysage national met en réseau des missions, des forces scientifiques d’excellence et des responsabilités pour assurer de manière durable et partagée le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche autour d’une communauté de projets, fondée sur les établissements (Centre-Val-de-Loire, Poitou-Charentes, Limousin). L’objectif est de combiner, d’une part, l’ancrage territorial et la proximité (pour la réussite des étudiants, pour l’épanouissement des personnels, pour le développement économique des territoires), d’autre part, le développement de pôles scientifiques d’excellence, d’envergure et de compétitivité internationale, associés à des formations innovantes, notamment numériques, en formation initiale ou professionnelle.
Pour consolider cette démarche et en garantir la mise en place concrète, les cinq président.e.s ont décidé de former un comité de pilotage qui se réunira tous les mois et qui sera en interaction avec les présidences de Région. En outre, l’objectif étant d’assurer la cohérence scientifique de l’ensemble et de faire émerger les thèmes remarquables, un premier travail consistera à articuler les axes prioritaires portés par les trois régions dans le cadre des PO Feder et des CPER en cours d’élaboration. Voir l'article...
L'apprentissage en Poitou-Charentes, c'est 80% de chances de trouver un emploi à l'issue de sa formation. Pour poursuivre dans cette voie créatrice d'emplois, la Région ouvre de nouvelles formations à la rentrée prochaine.
Voic la liste par département des ouvertures pour la rentrée 2014 :
Vienne :
- UFA de l'Université de Poitiers : Licence Professionnelle Production Industrielle Conception numérique
- Section d'apprentissage – Le Porteau - Poitiers : Licence Professionnelle CNAM Hôtellerie et tourisme. Suite...
Les États membres sont vivement encouragés à améliorer les contrôles de qualité dans les universités et les établissements de formation professionnelle
Selon deux rapports sur l’assurance de la qualité dans les établissements d'enseignement supérieur et les instituts de formation professionnelle, publiés ce jour par la Commission européenne, les États membres doivent faire évoluer leurs systèmes de contrôle de la qualité pour s'attacher davantage au fond et moins à la forme, s’ils veulent améliorer les performances des universités et des écoles professionnelles. Ces rapports soulignent qu'en dépit des progrès réalisés, de nouvelles réformes sont nécessaires pour garantir une «culture de la qualité», afin que l’enseignement soit plus en phase avec la réalité du marché de l'emploi et les besoins de la société. Ils recommandent également qu'une plus grande importance soit accordée à la coopération internationale et que les étudiants aient davantage voix au chapitre dans le processus de décision.
«L'assurance-qualité constitue la clé de voûte de la confiance dans nos systèmes éducatifs et nous devons tirer davantage parti du rôle de catalyseur qu'elle peut jouer dans la modernisation de nos universités et de nos établissements d'enseignement professionnel. Notre objectif est de faire évoluer les normes d'une façon qui favorise la diversité et l'employabilité plutôt que l'uniformité», a déclaré Mme Androulla Vassiliou, commissaire chargée de l'éducation, de la culture, du multilinguisme et de la jeunesse.
Le rapport sur l’enseignement supérieur expose la façon dont l’assurance de la qualité contribue à l’établissement d’objectifs de qualité et permet de relever des défis tels que l'accroissement de la population estudiantine en Europe, qui depuis 2000 a augmenté de plus de 25 % pour atteindre 20 millions. Il souligne l'importance de tirer le meilleur parti des technologies basées sur les TIC. La transparence est également essentielle: les résultats en matière d’assurance de la qualité doivent être accessibles au public et nourrir le processus de décision stratégique.
Le rapport sur le cadre européen de référence pour l’assurance de la qualité dans l’enseignement et la formation professionnels (CERAQ) montre que ce dispositif a également contribué à l’instauration d’une culture de la qualité en fournissant une assistance sous la forme notamment d'un outil en ligne pour la mise en place et le contrôle de systèmes d'assurance de la qualité, et en encourageant l’échange d’expérience et de bonnes pratiques au moyen du réseau CERAQ. Là encore toutefois, de nouvelles mesures sont nécessaires pour améliorer la transparence en matière d'assurance de la qualité et renforcer la confiance mutuelle dans les diplômes délivrés dans les autres pays.
Ainsi les étudiants de l'enseignement professionnel et les travailleurs verraient leurs aptitudes, leurs compétences et leurs qualifications reconnues à l’étranger. Parmi les domaines prioritaires susceptibles de faire l'objet d'une coopération renforcée figure l’amélioration de l’assurance de la qualité dans le domaine de la formation par le travail, y compris l’apprentissage, et de la définition et de l’évaluation des acquis d'apprentissage.
Erasmus +, le nouveau programme de l’UE pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport, dotera les États membres de ressources financières pour leur permettre de développer leurs systèmes d’assurance de la qualité dans l’enseignement supérieur et professionnel, de déterminer les pratiques efficaces et de soutenir la coopération européenne dans ce domaine. Les États membres peuvent utiliser les ressources provenant des Fonds structurels et d'investissement européens pour améliorer l’assurance de la qualité.
Contexte
Enseignement supérieur
Le rapport de la Commission sur l’assurance de la qualité dans l’enseignement supérieur s'inscrit dans le cadre du suivi de son projet pour la modernisation des systèmes d'enseignement supérieur ainsi que d'une recommandation du Parlement européen et du Conseil de 2006. Il s’appuie sur un précédent rapport publié en 2009.
Enseignement et formation professionnels
Le réseau CERAQ réunit des représentants des États membres, de la Commission européenne, des employeurs et des syndicats en vue de promouvoir la coopération en matière de développement et d'amélioration de l’assurance de la qualité. Le rapport publié aujourd’hui s'appuie sur les résultats de la première évaluation du CERAQ.
La signature de l’accord champardennais, l’un des premiers en France, visant à sécuriser les activités des entreprises et améliorer les compétences des personnels, a eu lieu le 20 janvier 2014 à la préfecture de région.
De nombreuses entreprises sont déjà ou pourraient être confrontées à des difficultés économiques, les obligeant à recourir au chômage partiel, réduire leurs effectifs, voire mettre fin brutalement à leur activité. Pour faire face à des mutations économiques importantes, les entreprises se doivent d’innover et de faire évoluer leurs métiers en développant les qualifications et les compétences de leurs salariés. Ces situations exigent des réponses conjointes de la part des pouvoirs publics (État et Conseil régional) et des partenaires sociaux (organisations patronales et syndicales de salariés) en matière d’emploi et de formation.
Aussi, à l’instar de l’accord-cadre national signé le 9 octobre 2013, les représentants des organisations syndicales d’employeurs et de salariés représentatives au plan national et interprofessionnel siégeant au sein de la Commission paritaire interprofessionnelle régionale pour l’emploi (COPIRE), l’État et le Conseil régional ont signé un accord visant à faciliter le pilotage partagé des projets communs.
Accord régional pour sécuriser l’emploi et l’activité des entreprises (pdf - 2.6 Mo). Suite...
Par Sylvestre Huet. Le sociologue et historien des sciences
Yves Gingras vient de publier
Les dérives de l'évaluation de la recherche. Du bon usage de la bibliométrie, chez
Raison d'agir.
Depuis une dizaine d'années, l'usage massif de la bibliométrie pour noter, classer, punir et récompenser les chercheurs individuels et les équipes, fait rage. L'une des conséquences les plus perverses en est son usage pour la conduite de stratégies pour le financement de la recherche publique et des Universités. L'un des classements les plus célèbre, et pourtant l'un des plus rudimentaires, destiné à l'origine à donner quelques clés élementaires de lecture du système de recherche à des étudiants chinois en quête d'un laboratoire où candidater est celui dit de "Shanghai". En réalité
celui d'une petite équipe de l'Université Jiao Tong de Shanghai.
Rudimentaire par ses critères d'élaboration et son unité d'appréciation (une université entière), il n'impressionne que ceux qui le souhaitent.
Suite de l'article...
Par Institut Montaigne. Après trois années de hausse, les entrées en apprentissage ont reculé de 8,1% en 2013, selon les données provisoires rendues publiques hier par la DARES.
Si le nombre de jeunes en alternance a triplé en France depuis le milieu des années 1980, seuls 7 % des jeunes français de 16-25 ans sont en alternance contre 17 % en Allemagne. L’insertion durable des jeunes peu qualifiés sur le marché du travail reste extrêmement difficile en France et de nombreuses études ont montré que l’alternance permet à la fois d’élever le niveau de qualification des moins qualifiés et leurs perspectives d’embauche. Le développement de l’alternance devrait ainsi constituer une priorité parmi les politiques publiques de l’emploi. Consulter la Note. Voir l'article...
Par Institut Montaigne. Article de Christine Lagoutte intitulé "L'Institut Montaigne propose un plan Marshall de l'apprentissage", paru dans Le Figaro du 31 janvier 2014.
"L'institut de réflexion milite pour une "véritable politique de valorisation de l'apprentissage" en vue de redresser une activité qui a connu, en 2013, un coup d'arrêt sévère (-8%) après trois années de hausse. C'est un véritable plan Marshall en faveur de l'apprentissage que propose le think-tank libéral l'Institut Montaigne: dix mesures permettant de simplifier l'accès des moins qualifiés à ce type de formation qui fait merveille en Allemagne avec un taux de 17 % des 16-25 ans concernés, contre 7 % en France."
Lire l'intégralité de l'article
Consulter la Note - Une nouvelle ambition pour l’apprentissage : dix propositions concrètes. Voir l'article...
Par Bertrand Martinot, ancien délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle et auteur de la note - Une nouvelle ambition pour l’apprentissage, 10 propositions concrètes.
Le "projet de loi relatif la formation professionnelle, à l’emploi et au dialogue social" présenté le 22 janvier en Conseil des ministres est pour l’essentiel consacré à la transposition dans la loi de l’accord national interprofessionnel de décembre dernier sur la formation. Il comporte néanmoins un volet apprentissage.
Un apprentissage en chute libre
Il faut dire qu’avec une chute de 8 % en 2013 (soit 26 000 entrées de moins qu’en 2012), l’apprentissage se porte plutôt mal en France, tout particulièrement au niveau des premiers niveaux de qualification.
Si la conjoncture peut expliquer une partie de cette évolution, elle ne saurait masquer une dynamique inquiétante : en 2009, au pire moment de la récession, l’apprentissage n’avait perdu "que" 10 000 entrées. On peut penser qu’en 2013, l’accent mis sur les emplois d’avenir et l’annonce de la suppression de la prime apprentissage sauf pour les TPE et de la réduction drastique du crédit d’impôt apprentissage ont pu avoir leur premiers effets. Suite...