Nominations des Médiateurs académiques
Article 1 - Sont nommées médiateurs académiques à compter du 1er janvier 2014, pour un an renouvelable, les personnes suivantes :
Académie d'Aix-Marseille
Jean-Louis Bouillot
Guy Chaigneau
Académie d'Amiens
Claudette Tabary
Académie de Besançon
Monsieur René Colin
Académie de Bordeaux
Miguel Torres
Académie de Caen
Jacques Dremeau
Académie de Clermont-Ferrand
Madame Danielle Soulier
Académie de Corse
Monsieur Michel Bonavita
Académie de Créteil
Madame Dominique Benoist
Catherine Fleurot
Jean-Paul Pittoors
Académie de Dijon
Gérard Donez
Académie de Grenoble
Rémy Pasteur
Académie de la Guadeloupe
Ena Xande
Académie de la Guyane
Monsieur Raphaël Robinson
Académie de Lille
Alain Galan
Philippe Hemez
Francis Picci
Académie de Limoges
Guy Bouissou
Académie de Lyon
Jean-Claude Boulu
Madame Michèle Bournerias
Académie de la Martinique
Monsieur Claude Davidas
Académie de Montpellier
Bernard Javaudin
Monsieur Claude Mauvy
Académie de Nancy-Metz
François Dietsch
Henri Sidokpohou
Académie de Nantes
Guy Renaudeau
Achille Villeneuve
Académie de Nice
Jean-Philippe Cante
Anne Radisse
Académie d'Orléans-Tours
Jean-Paul Lamorille
Académie de Paris
Monsieur Michel Coudroy
Ghislaine Hudson
Christiane Vaissade
Académie de Poitiers
Madame Renée Cerisier
Académie de Reims
Jean-Marie Munier
Académie de Rennes
Josiane Ballouard
Académie de la Réunion
Christiane Andre
Académie de Rouen
Patrick Tach
Académie de Strasbourg
Paul Muller
Académie de Toulouse
Norbert Champredonde
Gérard Treve
Académie de Versailles
Madame Danièle Cotinat
Marie Hélène Logeais
Marie-Claire Rouillaux
Martine Safra
Collectivités d'outre-mer
Lucien Lellouche
Centre national d'enseignement à distance
Gilbert Le Gouic-Martun
Avenant n° 2 à la convention entre l'Etat et l'ANR investissement d'avenir « opération Campus »

Entre :
L'Etat, représenté par le Premier ministre et la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, ci-après dénommé l'« Etat »,
Et :
L'Agence nationale de la recherche, établissement public administratif institué par l'article L. 329-1 du code de la recherche, représenté par sa directrice générale, Mme Pascale Briand, ci-après dénommée l'« ANR ».
Il est préalablement exposé ce qui suit :
Le présent avenant (ci-après dénommé l'« avenant ») a pour objet de modifier le texte de la convention « opération Campus » publiée au Journal officiel du 31 juillet 2010 et modifiée par un premier avenant publié au Journal officiel du 2 septembre 2011 (ci-après dénommée la « convention »), en application des stipulations du point 6.3 de la convention...
Au point 1.2 « Plus-value des actions du programme "Pôles d'excellence” » de la convention, les deux tableaux sont remplacés par les tableaux suivants:
PROJET | DOTATION EN CAPITAL |
---|---|
Aix-Marseille |
500 M€ |
Bordeaux |
475 M€ |
Campus Condorcet |
450 M€ |
Grenoble |
400 M€ |
Lyon |
575 M€ |
Montpellier |
325 M€ |
Paris Chancellerie des universités de Paris |
250 M€ |
Strasbourg |
375 M€ |
Toulouse |
350 M€ |
Total |
3 700 M€ |
PROJET | DOTATION EN CAPITAL |
---|---|
Paris Chancellerie des universités de Paris |
450 M€ |
Saclay |
850 M€ |
Total |
1 300 M€ |
En outre, il est ajouté à la suite de ces tableaux l'alinéa qui suit :
« Le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche mandate la chancellerie des universités de Paris pour administrer la dotation qu'elle perçoit au titre de la présente convention. » Texte entier...
Les Cahiers de l’Iremam sur OpenEdition Books (freemium)
Les Cahiers de l’Iremam sur OpenEdition Books (freemium)
http://books.openedition.org/iremam/2632
Quelques contributions
Café et cafés dans l’Égypte ottomane (xvie-xviiie siècles)
Michel Tuchscherer
Remarques sur l’interdiction de la consommation du porc et de l’alcool
Jean-Noël Ferrié
Karima Direche-Slimani
Le partenariat et la « relance » des Zep
Françoise Lorcerie
Le politique dans l’histoire touarègue
Hélène Claudot-Hawad (dir.)
Un document inédit à propos du massacre de la mission Flatters en 1881
Marceau Gast
Vie publique, patronage et clientèle. Rafic Hariri à Saïda
Emmanuel Bonne
Touaregs et autres Sahariens entre plusieurs mondes
Définitions et redéfinitions de soi et des autres
Hélène Claudot-Hawad (dir.)
Jean-Robert Henry
Le documentaire dans l’Algérie coloniale
François Chevaldonné (dir.)
Élisabeth Picard
Lieux et façons d’habiter, aujourd'hui
Jean-Charles Depaule (dir.)
Composition architecturale et recompositions habitantes à Hay Moulay Rachid (Casablanca)
Abdelmajid Arrif
Élites du monde nomade touareg et maure
Pierre Bonte et Hélène Claudot-Hawad (dir.)
À noter également
Le commerce des épices au Caire, du xvie au xviiie siècle, André Raymond,
extrait de l’ouvrage : Herbes, drogues et épices en Méditerranée. Histoire, anthropologie, économie du Moyen Âge à nos jours
Prochainement en ligne
L’art du bois à Saana (P. Bonnenfant et G. Bonnenfant)
L’habitat traditionnel dans les pays musulmans autour de la Méditerranée, 3 vol., en partenariat avec l’IFAO
Sabine Partouche
Iremam - UMR7310 - CNRS/AMU
MMSH
5, rue du château de l'horloge BP 647
13094 Aix-en-Provence Cedex 2
http://iremam.cnrs.fr
http://iremam.hypotheses.org
http://books.openedition.org/iremam
http://anneemaghreb.revues.org
http://encyclopedieberbere.revues.org
The coming Calculus MOOC Revolution and the end of math research
I don’t usually like to sound like a doomsayer but today I’m going to make an exception. I’m going to describe an effect that I believe will be present, even if it’s not as strong as I am suggesting it might be. There are three points to my post today.
1) Math research is a byproduct of calculus teaching
I’ve said it before, calculus (and pre-calculus, and linear algebra) might be a thorn in many math teachers’ side, and boring to teach over and over again, but it’s the bread and butter of math departments. I’ve heard statistics that 85% of students who take any class in math at a given college take only calculus.
Math research is essentially funded through these teaching jobs. This is less true for the super elite institutions which might have their own army of calculus adjuncts and have separate sources of funding both from NSF-like entities and private entities, but if you take the group of people I just saw at JMM you have a bunch of people who essentially depend on their take-home salary to do research, and their take-home salary depends on lots of students at their school taking service courses.
I wish I had a graph comparing the number of student enrolled in calculus each year versus the number of papers published in math journals each year. That would be a great graphic to have, and I think it would make my point.
2) Calculus MOOCs and other web tools are going to start replacing calculus teaching very soon and at a large scale
It’s already happening at Penn through Coursera. Word on the street is it is about to happen at MIT through EdX. More...
State Department Hosts 'MOOC Camp' for Online Learners
By Devon Haynie. International students can experience blended learning for free. Massive open online courses, or MOOCs, have been celebrated for their ability to give anyone with an Internet connection free access to classes at some of the best U.S. universities. For many who sign up for the courses, the experience is a solitary one. Students log on whenever they please and have no face-to-face interaction with virtual classmates. More...
The 15% of Americans that are not online
By Mark Guzdial. Interesting data about who’s online, and who’s not, and how income plays a role in that. 85% of Americans are online. The biggest reasons that the last 15% don’t participate is because of a sense of irrelevance of the Internet and because of perceived complexity, i.e., poor usability.
The link below is about the interaction between Internet access and age. These results speak to the promise of and limitations of MOOCs, as was also seen in some of the San Jose State reports. Low-income users often access the Internet via the library or cellphone, which changes the expectation for using MOOCs. More...
Les Conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE)
Renforcer les échanges entre les laboratoires de recherche publique et les milieux socio-économiques, favoriser l'emploi des docteurs dans les entreprises et contribuer au processus d'innovation des entreprises françaises, telle est la vocation du dispositif des conventions industrielles de formation par la recherche (Cifre), financé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. 1 350 nouvelles conventions ont été signées en 2012.
Le dispositif Cifre
Le dispositif Cifre permet à l'entreprise de bénéficier d'une aide financière pour recruter un jeune doctorant dont les travaux de recherche, encadrés par un laboratoire public de recherche, conduiront à la soutenance d'une thèse (fiche pratique : CIFRE, comment en bénéficier ?). Les Cifre associent trois partenaires :
- une entreprise*, qui confie à un doctorant un travail de recherche objet de sa thèse ;
- un laboratoire de recherche, extérieur à l'entreprise, qui assure l'encadrement scientifique du doctorant ;
- un doctorant, titulaire d'un diplôme conférant le grade de master.
L'entreprise recrute en C.D.I. ou C.D.D. de 3 ans un jeune diplômé de grade master, avec un salaire brut minimum annuel de 23 484 euros (1 957 euros/mois), et lui confie un projet de recherche objet de sa thèse. Elle reçoit pendant 3 ans de l'Association nationale de la recherche et de la technologie (A.N.R.T.), au nom de l'Etat, une subvention annuelle de 14 000 euros. Un contrat de collaboration est établi entre l'entreprise et le laboratoire spécifiant les conditions de déroulement des recherches et les clauses de propriété des résultats obtenus par le doctorant. Le dispositif Cifre est garant d'un bon déroulement de la thèse (93% des doctorants, toutes disciplines confondues, soutiennent leur thèse) dans de bonnes conditions financières pour le doctorant. Depuis 1981, le dispositif Cifre a accompagné la soutenance de plus de 17 000 thèses. Il a associé 7 500 entreprises et 4 000 équipes de recherche dans de très nombreux secteurs d'activité et domaines scientifiques.
* : Depuis 2006, une association, une collectivité territoriale ou une chambre consulaire agissant dans le cadre d’une action publique et sociétale est éligible au dispositif.
Pour toute demande de Cifre consulter le site de l'A.N.R.T.
- L’évolution du nombre de Cifre
- La répartition par taille des entreprises
- La répartition sectorielle des entreprises
- La répartition par domaine de recherche
- La répartition géographique
- La caractérisation des doctorants
- L’insertion professionnelle des docteurs Cifre
- L’éligibilité au CIR
- Les Cifre Brésil
Fiches pratiques
CIFRE, comment en bénéficier ?
Éligibilité au CIR (fiche pratique)
Aide pour réaliser sa thèse de doctorant en entreprise
Chiffres clés
1350 nouvelles Cifre en 2012
Depuis leur création :
- 7 500 entreprises, 4 000 laboratoires
et 21 000 doctorants formés autour de projets de recherche et d'innovation - Les P.M.E-ETI bénéficient de 46% des Cifre
- un taux de soutenance de thèse de 93% toutes disciplines confondues
- 96% des docteurs Cifre accèdent à l'emploi en moins d'un an, 70% en moins de 3 mois
Les Cifre Brésil permettent à des étudiants brésiliens de réaliser leur doctorat en France, pour une durée de 36 mois.
En savoir + sur les CIFRE
Appel à candidature pour le poste de Recteur de l'Université des sciences et technologies d'Hanoï
Le Poste de Recteur, directeur de l’Université des sciences et technologies d’Hanoï (U.S.T.H.), est à pourvoir à partir du premier septembre 2014.. Date limite d'envoi des dossiers : 28 février 2014.
L'U.S.T.H : une université vietnamienne créée en partenariat avec la France
L’Université des sciences et technologies dHanoï est une université vietnamienne créée en partenariat avec la France, dans le cadre d’un accord intergouvernemental franco-vietnamien. Un consortium de plus de 50 d’établissements français d’enseignement supérieur et de recherche (universités, grandes écoles et organismes de recherche) participe à cette université, en formant dans leurs laboratoires, les doctorants vietnamiens futurs enseignants-chercheurs de l’U.S.T.H., en développant les enseignements de six masters cohabilités avec la France et en créant six laboratoires internationaux mixtes de recherche.
Profil du poste proposé
Le candidat est un professeur des Universités ou un directeur de recherche titulaire. Il possède une expérience de la conduite d'une université ou d'une structure universitaire, de la coopération internationale et du pilotage de projets internationaux, si possible dans le Sud-Est asiatique.
Clôture des candidatures : le 28 février 2014
Profil du poste et candidature
Un double des candidatures doit être adressé à la direction des relations européennes et internationales et de la coopération du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (DREIC) : Jean-Luc Clément
Discours de Geneviève Fioraso lors de la cérémonie des voeux
Geneviève Fioraso s'est exprimée à l'occasion de la cérémonie de voeux aux acteurs de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 21 janvier 2014 au Musée du Quai-Branly.
Extraits
La définition d’une stratégie nationale d’enseignement supérieur est une nouveauté en France. Animée par Sophie Bejean et Bertrand Monthubert, elle doit permettre de coordonner les différents intervenants dans l’enseignement supérieur, de réfléchir à un modèle économique rénové, de prendre en compte des évolutions fortes comme l’internationalisation, le développement du numérique ou la formation tout au long de la vie...
Les ESPE sont maintenant en place. J’ai voulu, avec Vincent Peillon, qu’elles soient des composantes de l’université. Nous en sommes fiers, mais cela nous donne une responsabilité particulière et tout à fait décisive pour la réussite des parcours scolaires de tous les jeunes, qui seront ainsi mieux préparés à suivre une formation dans l’enseignement supérieur. Le projet est encore en cours, et le comité de suivi présidé par Daniel Filâtre a été précisément conçu pour susciter et accompagner les évolutions à venir. Nous avons aussi conçu et porté la loi du 22 juillet 2013, dont les fils conducteurs sont la réussite étudiante et la contribution de l’enseignement supérieur et de la recherche au redressement de notre pays. C’est une loi d’ouverture : ouverture à l’environnement socio–économique, à l’international, à toutes les formes d’enseignement et de recherche. C’est aussi, et chacun s’en rend compte au fur et à mesure de son application, une loi de transformation. Car, avec cette loi, nous avons fait tomber de nombreux tabous, nous avons levé plusieurs verrous anciens et particulièrement tenaces. Cela s’est traduit par des avancées réelles que nous avons déjà commencé à engager ensemble. Je les rappelle pour mémoire :
- le rôle de coordination du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avec une cotutelle sur l’ensemble des formations d’enseignement supérieur;
- l’amélioration des mécanismes d’orientation des bacheliers professionnels et technologiques, avec des résultats positifs dès la rentrée 2013;
- le passage d’une orientation trop souvent par défaut à une orientation active et anticipée, avec une première étape d’amélioration du système A.P.B. et l’objectif de faire en sorte que l’orientation ne soit plus ni un casse-tête ni une source d’anxiété pour les jeunes et leurs familles;
- la simplification de l’offre de formation, pour la rendre plus accessible et plus lisible pour les jeunes, les familles, les employeurs et les étudiants étrangers que nous voulons attirer toujours plus nombreux. Les premiers résultats sont là : 45 intitulés de licences générales dès cette année au lieu des 322 mentions et 1800 diplômes qui brouillaient la lisibilité;
- le rapprochement entre universités et les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, pour favoriser les passerelles, fluidifier les parcours et rapprocher les cultures,
- la diffusion du numérique à la fois comme outil pédagogique et encouragement aux échanges, à la créativité personnelle et collective : c’est la plateforme FUN, France Université Numérique, la mise en ligne de 25 Moocs en ce début d’année, pour lesquels plus de 120 000 personnes sont déjà inscrites;
- le doublement de l’alternance, aujourd’hui trop faible et le développement de stages dès le premier cycle, intégrés dans la formation;
- le développement de l’entrepreneuriat et l’apprentissage de la conduite de projet dans toutes les filières pour que les étudiants soient davantage préparés à la vie active, avec un comité sup emploi, présidé par deux chefs d’entreprises, Henri Lachmann et Françoise Gri, qui va nous aider à améliorer l’insertion des étudiants et préparer les métiers de demain;
- la reconnaissance du doctorat dans la fonction publique comme dans le secteur privé;
- la mission de transfert de l’invention du laboratoire vers l’innovation dans l’entreprise, créatrice d’emplois, inscrite pour la première fois dans les missions des enseignants chercheurs;
- la simplification de la propriété intellectuelle, avec un mandataire unique pour faciliter un transfert rapide;
- l’installation de pépinières pour développer la création d’entreprises par les étudiants, les Pépites, avec un statut d’étudiant-entrepreneur, un an après l’obtention du diplôme;
- la mise en place de stratégies de sites, avec une trentaine de communautés d’universités et d’établissements librement constitués par les acteurs de terrain eux-mêmes, respectant les spécificités des écosystèmes territoriaux;
- des contrats établis par l’Etat avec ces communautés pour mieux accompagner ces évolutions et les réorienter si nécessaire. Voir l'article entier...
Université de Guyane : réponse de Geneviève Fioraso à Gabriel Serville, député de Guyane
Geneviève Fioraso s'est exprimée sur l'Université de Guyane lors des questions d'actualité au Gouvernement, le 21 janvier à l'Assemblée nationale.
Question de monsieur Gabriel Serville, député de Guyane
Monsieur le Président. Mesdames et Messieurs les Ministres. Chers collègues.
Madame la Ministre, dans un communiqué du 10 janvier 2004, l’intersyndicale et le collectif des étudiants du pôle universitaire guyanais tirent à nouveau la sonnette d’alarme. Il semblerait en effet que les discussions soient rompues entre les différents protagonistes chargés d’exécuter les dispositions de l’accord, signé le 11 novembre 2013 et portant création d’une université de plein exercice en Guyane. Les tensions sont palpables et des voix se sont même élevées pour demander la démission de l’administratrice provisoire, que vous avez récemment nommée. Le département de la Guyane est conscient des efforts réalisés par le gouvernement pour sortir de la crise. Toutefois, vous savez à quel point demeure fragile l’équilibre au sein de l’Université des Antilles et de la Guyane. Face à cette situation précaire, je vous demande de bien vouloir nous éclairer sur l’état d’avancement du processus de création de cette université et de nous préciser les solutions envisagées, afin qu’il suive son cours de façon sereine, dans le respect des engagements arrêtés par les parties concernées. Je vous en remercie.
Réponse de madame Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Merci monsieur le Président,
Monsieur le Député,
La Guyane a demandé une université de plein exercice, pour pouvoir maitriser son avenir, l’avenir de sa jeunesse et son développement, dans un territoire où seulement 5 % des jeunes poursuivent des études supérieures. Cette attente était légitime. Aussi, l’engagement du Gouvernement dans ce projet est total. J’ai nommé une administratrice provisoire qui a rétabli le dialogue avec toutes les parties prenantes, et qui travaille à une plus grande autonomie pédagogique et financière de ce pôle. Elle est accompagnée dans cette tâche par un expert, Christian Forestier et par une administratrice de haut niveau qui sera nommée dans quelques jours. Cela n’est pas facile mais c’est utile et nous accompagnons ces changements sur le terrain. J’ai souhaité que l’Université de Guyane ait un statut expérimental, ce qui nous permettra de définir ses objectifs et ses missions en les adaptant au mieux à la situation et aux besoins du territoire. Ce statut et le décret de création qui le porte seront prêts et soumis à toutes les parties prenantes en Guyane, avant la fin du mois de janvier. Ce sont des actes concrets qui témoignent sans ambiguïté de ma détermination : les délais prévus sont respectés, les décisions annoncées sont prises, le processus est bien engagé. J’engage tous ceux qui, comme moi, et comme mes collègues du Gouvernement, sont attachés au développement de la Guyane, et je l’ai vérifié sur le terrain lors du déplacement du Président de la République, à prendre acte du chemin parcouru en deux mois à peine. Je les appelle aussi à soutenir une démarche toute entière dédiée à l’intérêt général.