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Formation Continue du Supérieur
17 décembre 2013

Le Conseil en évolution professionnelle, des réponses aux salariés ?

pub_journee_carif_n27_site« Je voudrais évoluer dans mon entreprise, comment m’y prendre ? », « Je risque d’être licencié, comment rebondir ? », « J’envisage de trouver une formation, comment la trouver ? » Autant de questions qu’un salarié peut avoir à se poser. Mais où et à qui la poser ? Le dispositif de Conseil en évolution professionnelle (CEP) expérimenté dans les Pays de la Loire se déploie progressivement dans les territoires depuis 2010. Il permet à chaque salarié d’avancer dans sa situation et d’obtenir des réponses aux questions qu’il se pose, en dehors de son entreprise.
Début 2014, la totalité de la région sera couverte. Il est issu d’une réflexion commune entre les partenaires sociaux, membres de la Commission paritaire interprofessionnelle régionale de l’emploi (Copire) et la Région. Deux instances qui pilotent le dispositif. Le financement est assuré par le Conseil Régional et le Fongecif ; celui-ci est également en charge de l’animation et de la professionnalisation des acteurs. La prestation est réalisée par des conseillers de cabinet conseil, de centre de bilan ou du Fongecif selon les territoires. Le CEP s’inscrit dans le plan régional de continuité professionnelle pour les salariés adopté par le Conseil régional. Ses objectifs : accompagner l’évolution professionnelle par l’adaptation des qualifications et éviter les ruptures professionnelles. 
En pratique, c’est simple. Le salarié appelle le 02 40 20 28 00 ; saisit le code postal de son domicile ou de son lieu de travail depuis un guide vocal. Il est ensuite mis en relation avec l’opérateur de conseil en évolution professionnelle le plus proche. Le CEP s’inscrit dans une logique de proximité et, par le biais de la mise en place du Service public de l’orientation (SPO), de nouvelles structures relais rentrent en jeu comme, par exemple, des Maisons de l’emploi, des Centres d’information et d’orientation (CIO), Pôle emploi, des structures de communautés de communes. 
Depuis le lancement en 2010 jusqu’en octobre 2013, quelque 1 000 bénéficiaires ont eu recours au CEP, dont 68 % de femmes. Âge moyen : 37 ans, niveau IV maxi pour 62 %, une majorité d’employés à 60 % et 13 % de cadres et ingénieurs. Le commerce et la santé-action sociale représentent chacun plus de 16 % des secteurs d’activités des bénéficiaires, viennent ensuite l’industrie manufacturière pour près de 14 % et les autres activités de services pour près de 10 %.
Quant aux éléments déclencheurs, la lassitude dans le travail est le plus important avec 25 % des cas. Viennent ensuite dans près de 15 % des cas les contraintes professionnelles. Enfin, un bénéficiaire sur cinq souhaite « faire le point » et un sur cinq également « faire un autre métier sans savoir lequel ». 
L’expérimentation se termine en 2015, mais déjà se dessine la nouvelle étape puisque les partenaires sociaux, au niveau national, s’inspirent du CEP dans les Pays de la Loire et le retranscrivent dans l’Accord national interprofessionnel (ANI). Le CEP pourrait évoluer vers davantage d’accompagnement et intervenir sur des sujets en lien avec les compétences, l’emploi et la formation.

« Je voudrais évoluer dans mon entreprise, comment m’y prendre ? », « Je risque d’être licencié, comment rebondir ? », « J’envisage de trouver une formation, comment la trouver ? » Autant de questions qu’un salarié peut avoir à se poser. Mais où et à qui la poser ? Le dispositif de Conseil en évolution professionnelle (CEP) expérimenté dans les Pays de la Loire se déploie progressivement dans les territoires depuis 2010. Il permet à chaque salarié d’avancer dans sa situation et d’obtenir des réponses aux questions qu’il se pose, en dehors de son entreprise.

 

Début 2014, la totalité de la région sera couverte.

Il est issu d’une réflexion commune entre les partenaires sociaux, membres de la Commission paritaire interprofessionnelle régionale de l’emploi (Copire) et la Région. Deux instances qui pilotent le dispositif. Le financement est assuré par le Conseil Régional et le Fongecif ; celui-ci est également en charge de l’animation et de la professionnalisation des acteurs. La prestation est réalisée par des conseillers de cabinet conseil, de centre de bilan ou du Fongecif selon les territoires. Le CEP s’inscrit dans le plan régional de continuité professionnelle pour les salariés adopté par le Conseil régional. Ses objectifs : accompagner l’évolution professionnelle par l’adaptation des qualifications

et éviter les ruptures professionnelles.

 

En pratique, c’est simple. Le salarié appelle le 02 40 20 28 00 ; saisit le code postal de son domicile ou de son lieu de travail depuis un guide vocal. Il est ensuite mis en relation avec l’opérateur de conseil en évolution professionnelle le plus proche.

Le CEP s’inscrit dans une logique de proximité et, par le biais de la mise en place du Service public de l’orientation (SPO), de nouvelles structures relais rentrent en jeu comme, par exemple, des Maisons de l’emploi, des Centres d’information et d’orientation (CIO), Pôle emploi, des structures de communautés de communes.

 

 

Depuis le lancement en 2010 jusqu’en octobre 2013, quelque 1 000 bénéficiaires ont eu recours au CEP, dont 68 % de femmes. Âge moyen : 37 ans, niveau IV maxi pour 62 %, une majorité d’employés à 60 % et 13 % de cadres et ingénieurs. Le commerce et la santé-action sociale représentent chacun plus de 16 % des secteurs d’activités des bénéficiaires, viennent ensuite l’industrie manufacturière pour près de 14 % et les autres activités de services pour près de 10 %.

Quant aux éléments déclencheurs, la lassitude dans le travail est le plus important avec 25 %

des cas. Viennent ensuite dans près de 15 %

des cas les contraintes professionnelles. Enfin, un bénéficiaire sur cinq souhaite « faire le point »

et un sur cinq également « faire un autre métier sans savoir lequel ».

 

L’expérimentation se termine en 2015, mais déjà se dessine la nouvelle étape puisque les partenaires sociaux, au niveau national, s’inspirent du CEP dans les Pays de la Loire et le retranscrivent dans l’Accord national interprofessionnel (ANI). Le CEP pourrait évoluer vers davantage d’accompagnement et intervenir sur des sujets en lien avec les compétences, l’emploi et la formation.

17 décembre 2013

Google et Siemens, employeurs préférés des étudiants européens

http://www.amge-jobs.com/wp-content/uploads/2010/06/logoFocusRH.jpgPar Rachida Soussi. Le classement Universum « Top 50 des employeurs les plus attractifs en Europe en 2013 » est paru. Indétrônable, Google reste l’employeur idéal chez les futurs commerciaux. Siemens devient, en revanche, le nouvel employeur préféré des futurs ingénieurs. Si tous les futurs jeunes actifs restent attachés au sacro-saint équilibre entre vie privée et vie professionnelle, les objectifs de carrière diffèrent selon les pays.
Du côté des étudiants en commerce/management, le géant des moteurs de recherche Google est une nouvelle fois consacré meilleur employeur. En revanche, EY (ex-Ernst&Young) détrône L’Oréal et lui ravit la deuxième place. Coca-Cola et le cabinet d’audit PwC (PricewaterhouseCoopers) font leur entrée dans le top 5 et prennent, respectivement, la 4e et 5e place. Chez les étudiants en Ingénierie, Siemens gagne deux places, et devient l’employeur idéal. BMW Group et IBM perdent chacun une place et occupent la 2e et 3e marches du podium. Google et Microsoft conservent respectivement la 4e et la 5e place. Suite...
17 décembre 2013

Formation : de l'innovation… et du bon sens

http://www.amge-jobs.com/wp-content/uploads/2010/06/logoFocusRH.jpgPar Brice Ancelin. On ne peut pas faire porter tous les maux à la formation continue. C’est vrai. Et l’on peut même prendre le contre-pied de cette attitude et affirmer que la formation continue est une chance. Une chance pour l’individu, l’entreprise, les territoires…
Et si la formation continue ne peut pas tout, elle peut beaucoup. Le numérique et les nouvelles technologies facilitent chaque jour un peu plus l’individualisation de la formation et sa diffusion. Réduction des coûts, diffusion plus large, en tout lieu et à tout moment ; « anytime, anywhere », scandent les anglophiles. Suite...
17 décembre 2013

Accord sur la formation : « Salariés et entreprises sortent gagnants », d’après la FFP

http://www.leformateur.info/chris/files/2010/11/logo_formaguide.jpgLes partenaires sociaux ont conclu le 14 décembre un accord fondamental sur le développement de la formation professionnelle en France. Les réactions de la FFP (Fédération de la formation professionnelle).
Pour la première fois, l’accord interprofessionnel fait rentrer la formation dans le champ économique en l’installant comme un investissement, levier de la performance du capital humain et d’innovation pour l’entreprise. Suite...
17 décembre 2013

Un marché de la formation professionnelle mi-figue mi-raisin

http://www.leformateur.info/chris/files/2010/11/logo_formaguide.jpgPar Christina Gierse. La Fédération de la Formation Professionnelle (FFP) a présenté le 6 novembre dernier les résultats de la 16ème enquête de son Observatoire Économique. L’occasion de faire le point sur les évolutions qui ont marqué le marché de la formation.
Ce n’est pas une surprise : le produit de l’activité des adhérents de la FFP marque le pas. En 2012, année sur laquelle porte l’étude, il était de 1,381 milliard d’euros, soit un recul de 2,9% par rapport à 2011. Suite...
17 décembre 2013

Par Didier Cozin. Les "négociations" actuelles

http://www.leformateur.info/chris/files/2010/11/logo_formaguide.jpgPar Didier Cozin. Les "négociations" actuelles menées pour réformer la formation et tenter de formaliser le Compte Personnel Formation (CPF) confirment nos doutes et nos craintes de janvier 2013 : la sécurisation des travailleurs en France ne passera sans doute pas par la mise en œuvre d’un Compte Formation.
Le Compte Personnel de Formation (CPF), invention de dernière minute de l’ANI de janvier 2013, n’aura été qu’un coup de bluff des partenaires sociaux signataires de l’Accord. Le pré-rapport de l’IGAS, communiqué le 25 novembre 2013, démontre à l’envie que le chantier (qui a déjà pris 6 mois de retard dans sa mise en œuvre pratique) sera titanesque pour doter chaque actif en France (28,5 millions, bientôt 30 millions d’individus) d’un CPF utilisable pour effectivement se former. Le précédent fiasco d’Eco-mouv devrait refroidir les ardeurs des pouvoirs publics : quand on n’a pas les moyens de ses ambitions, mieux vaut ne pas prétendre tout changer ou réformer en profondeur ce qui devait simplement être amendé. Suite...
17 décembre 2013

La Préparation Opérationnelle à l'Emploi Collective - POEC

FAF.TTLa Préparation Opérationnelle à l'Emploi Collective - POEC  
A la différence de la POE Individuelle, la POE Collective n’est pas conditionnée au dépôt préalable d’une offre d’emploi. Ce dispositif traduit la volonté des partenaires sociaux d’accentuer les politiques en faveur de la qualification et de la requalification des demandeurs d’emploi pour lesquels une action de formation s’avère nécessaire afin de favoriser leur retour à l’emploi. Le Conseil d’Administration du FAF.TT a souhaité la mise en place d’un Comité Technique de validation de la qualité des projets au regard de cet objectif.

  • Un accord de branche ou le Conseil d’Administration du FAF.TT identifient des besoins communs en matière d’emploi dans un secteur ou sur un territoire.
  • Toutes les entreprises ayant des besoins non pourvus en termes de compétences peuvent recruter une personne formée dans le cadre de la POEC.
  • Tout demandeur d’emploi inscrit à Pôle Emploi est concerné par ce dispositif.
  • Le financement de la POEC est assuré par le FAF.TT avec le soutien du FPSPP.
  • Le FAF.TT recense les besoins collectifs et lance des appels à propositions pour sélectionner l’organisme de formation qui met en œuvre la formation.
  • L’action de formation est d’une durée de 400 h maximum.
  • Durant l’action de formation, les bénéficiaires ont le statut de stagiaire de la formation professionnelle.
  • Un accompagnement spécifique, assuré par l’organisme de formation et l’entreprise, et piloté par le FAF.TT, facilite le retour à l’emploi des stagiaires formés.
  • Une évaluation de la formation (qualité) et de l’efficacité du dispositif au regard de l’emploi est systématiquement réalisée et pilotée par le FAF.TT.

Consultez notre FAQ sur la POEC en cliquant ici
A télécharger

17 décembre 2013

SPRFP, SIEG... une plaquette pour comprendre

Bandeau retour page d'accueilLa Région publie une plaquette d'information pour comprendre l'expérimentation 2013-2014 d'un "Service d'Intérêt Economique Général" dans le cadre du Service Public Régional de Formation Permanente" en Basse-Normandie. 
Ce document rappelle les objectifs et les principes retenus :

  • Renforcer et sécuriser les parcours vers la qualification
  • Mettre en pratique de nouvelles méthodes pédagogiques et administratives sous forme de SIEG

Le champ opérationnel de l'expérimentation est également présenté.

17 décembre 2013

La POEC ouverte aux entreprises de travail temporaire

Bandeau retour page d'accueilLa Commission paritaire nationale pour l'emploi (CPNE) du travail temporaire a défini une liste des métiers pouvant faire l’objet d’une préparation opérationnelle à l'emploi collective (POEC) préalablement à une embauche. Six secteurs ont été identifiés : l’industrie, le transport-logistique, les travaux publics, le bâtiment, l’hôtellerie restauration et le tertiaire. 
La formation peut avoir pour objectif :
- la préparation à l’exercice d’un métier
- la préparation d’un complément de qualification pour les demandeurs d’emploi dont la qualification est proche de celle exigée par l’emploi à pourvoir
- la découverte des métiers d’un secteur
- la maîtrise des savoirs de base et compétences sociales nécessaires à l’intégration à l’emploi ou dans un parcours de formation qualifiante (amont d’un contrat de professionnalisation ou d’apprentissage). Suite...

17 décembre 2013

L'accompagnement des demandeurs d'emploi : enseignements des évaluations

Bandeau retour page d'accueilUne étude de la Dares présente les principaux résultats des travaux d'évaluation de l'accompagnement des demandeurs d’emploi, en France et en Europe. 
Quatre aspects sont étudiés :
- les dispositifs d’accompagnement renforcé qui permettent d’aider, de manière relativement intensive, le demandeur dans ses recherches d’emploi
- les contrôles et les sanctions qui permettent de vérifier la disponibilité à l’emploi du chômeur et l’effectivité de ses recherches d’emploi
- le profilage et le ciblage statistiques des demandeurs d’emploi, permettant leur orientation vers tel ou tel programme (accompagnement, formation…)
- le rôle des acteurs de l’accompagnement (conseillers du service public de l’emploi ou d’organismes privés).
Cette étude se concentre par ailleurs sur l’impact des différentes modalités d'accompagnement, tant sur les taux de retour à l’emploi que sur la qualité des emplois retrouvés (stabilité et salaire). Une attention particulière est portée à l’hétérogénéité des effets selon les différents types de publics.

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