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Formation Continue du Supérieur
27 décembre 2013

Université française - Si vous êtes étranger et que vous vivez dans votre pays de résidence, vous devez remplir le dossier blanc

Choisir l'Université [Dossier blanc] Demande d'admission préalable (D.A.P.) en première année de licence dans une université française - 2014 - 2015
Pour s'inscrire en première année de licence dans une université française, une demande d'admission préalable (DAP) est obligatoire pour les étrangers titulaires d'un diplôme étranger de fin d'études secondaires. Si vous êtes étudiant étranger et que vous résidez dans votre pays, vous devrez remplir le dossier blanc téléchargeable dans cette page.
Calendrier des inscriptions en université
15 novembre 2013 : début des inscriptions pour l'année universitaire 2014-2015
22 janvier 2014 : retour du dossier qui doit être remis aux services de coopération et d'action culturelle (S.C.A.C.).
Dossier blanc à télécharger
Télécharger le formulaire d'admission préalable dit "Dossier blanc" Cerfa n011443*12
Télécharger la notice "Dossier blanc"
Si vous êtes étranger et que vous vivez en France, vous devez remplir le dossier vert.
Consulter la page "Dossier vert" et télécharger le formulaire.
Inscriptions 2014-2015 à partir du 15 novembre 2013
Les inscriptions pour l'année universitaire 2014-2015 commencent le 15 novembre 2013. Les inscriptions concernent les candidats :

  • qui ne possèdent pas la nationalité française
  • qui ne sont pas titulaires ou futurs titulaires du baccalauréat français ou européen.
  • qui vivent à l'étranger
Modalités d'inscription
Pour s'inscrire en première année de licence dans une université française, une demande d'admission préalable (DAP) est obligatoire pour les étrangers titulaires d'un diplôme étranger de fin d'études secondaires. Si vous êtes étudiant étranger et que vous résidez dans votre pays, vous devrez télécharger, remplir et renvoyer le dossier blanc.
Attention ! Si vous vivez dans un des pays suivants, vous devez demander simultanément votre dossier de demande d’admission préalable et votre visa de long séjour pour la France (V.L.S. – T.S.) sur le site internet Campus France, depuis un espace dédié à chaque pays.
Algérie     Argentine     Bénin     Brésil     Burkina-Fasso     Cameroun     Chili     Chine     Colombie     Comores     Congo Brazzaville     Corée     Côte d'Ivoire     États-Uni     Gabon     Guinée     lle Maurice     Inde     Indonésie     Japon     Liban     Madagascar     Mali     Maroc     Mexique     Pérou     Sénégal     Syrie     Russie     Tunisie     Turquie     Vietnam     Taiwan.
Liste des documents à fournir pour le dossier blanc
  • demande d'admission préalable à l'inscription en premier cycle dans une université française
  • fiche-témoin à conserver par la première université
  • réponse de la première université
  • fiche-témoin à conserver par la deuxième université
  • réponse de la deuxième université
  • fiche-témoin à conserver par la troisième université
  • réponse de la troisième université
  • épreuves de vérification linguistique
  • récépissé
Ces documents doivent être envoyés aux services culturels du poste diplomatique de votre lieu de résidence
Ce dossier, accompagné des pièces justificatives demandées (voir les documents composant la notice explicative), doit être remis, ou envoyé, dûment rempli, aux services culturels du poste diplomatique de votre lieu de résidence pour le 22 janvier 2014, délai de rigueur. Sauf exception (voir la notice associée au formulaire, page 5), les candidats doivent passer un test linguistique payant (le prix est de 65 euros, augmenté éventuellement de frais supplémentaires).
Les étudiants étrangers non concernés par l'admission préalable et le dossier blanc
  • Les candidats résidant à l'étranger, titulaires ou futurs titulaires du baccalauréat français ou européen postulant à une inscription dans un premier cycle d'université française, doivent se connecter au portail admission post-bac.
  • Les candidats qui n'ont pas la nationalité française, qui ne sont pas titulaires actuels ou futurs du baccalauréat français ou européen, mais qui résident en France doivent, quant à eux, utiliser un autre formulaire (appelé "dossier vert") portant un libellé identique à celui-ci, mais portant sur sa première page la mention "cadre à remplir par l'université" et non pas, "cadre à remplir par l'ambassade".
  • Les candidats ressortissants d'un pays de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen doivent se connecter au portail admission post-bac.
    Ils devront présenter le diplôme leur donnant accès à l'enseignement supérieur dans le pays où il a été obtenu. Il est recommandé de bien connaître la langue française.
  • Les candidats qui ne possèdent pas la nationalité française, ne sont pas titulaires ou futurs titulaires du baccalauréat français et résident à l'étranger, souhaitant s'inscrire dans une école française d'architecture doivent utiliser un formulaire spécifique disponible sur le site archi.fr.
    Ils subiront, à la même date, la même épreuve de test linguistique que les candidats à la présente demande d'admission préalable.
Pour plus d'information consulter le site Campus France.
26 décembre 2013

Étudiants étrangers : inscriptions dans l'enseignement supérieur français

Choisir l'Université Pour vous inscrire dans l'enseignement supérieur français, les conditions d'admission sont différentes selon votre nationalité, votre pays de résidence et la nature des études visées. Si vous êtes étranger ou si vous êtes français non titulaire du baccalauréat français, cette page vous concerne.
Admission préalable (DAP) : dossier blanc ou dossier vert
Pour s'inscrire en première année de licence dans une université française, une demande d'admission préalable (DAP) est obligatoire pour les étrangers titulaires d'un diplôme étranger de fin d'études secondaires.
Décret n°71-376 du 13 mai 1971 relatif à l'inscription des étudiants dans les universités (modifié le 25 mai 2013)
Dispositions codifiées : Articles D612-11 à D612-18 du code de l'Education
Arrêté du 30 mai 2013 relatif aux demandes d'admission à une première inscription en première année de licence et aux modalités d'évaluation du niveau de compréhension de la langue française pour les ressortissants étrangers
Attention ! Il existe deux formulaires différents de demande d'admission préalable, selon le pays où vous résidez :

Commencer ses études supérieures en France
Vous êtes un candidat français ou ressortissant de l'Union européenne (U.E.), de l'Espace économique européen (E.E.E.) ou de la Confédération Suisse de Monaco ou d'Andorre et vous souhaitez vous inscrire en première année d'études supérieures en France.

Procédures à suivre
Statut du demandeurDiplôme de fin d'études secondaires1ère année de licenceAutres formations : B.T.S., D.U.T., C.P.G.E., Écoles..
Candidat français ou candidat ressortissant de l'U.E., de l'E.E.E., de la Confédération suisse, Monaco et Andorre
  • Bac français
  • ou Bac européen
  • ou Diplôme donnant accès à l'enseignement supérieur européen
A.P.B. A.P.B.
Diplôme étranger hors UE A.P.B. A.P.B.
Bac international A.P.B. A.P.B.

La procédure de pré-inscription en première année d'enseignement supérieur s'effectue par Internet à partir du site Admission Post Bac, quelle que soit la formation qui vous intéresse.

Le site www.admission-postbac.fr regroupe l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur. Il permet de rechercher des formations et de se renseigner sur les établissements. Le candidat y inscrit ses vœux de poursuite d'études et peut suivre son dossier. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter notre page : Admission Post Bac : une démarche unique pour s'inscrire dans le supérieur

Vous êtes un candidat non ressortissant de l’Union européenne (U.E.), de l’Espace économique européen (E.E.E.),  de la Confédération suisse, de Monaco ou d'Andorre et vous souhaitez vous inscrire en première année d’études supérieures en France
Les procédures d'inscription dépendent du pays de résidence, du diplôme de fin d'études secondaires en préparation ou obtenu et des études envisagées.

Procédures à suivre
Statut du demandeurDiplôme de fin d'études secondairesLicenceFilières sélectives non universitaires présentes dans A.P.B. (B.T.S., C.P.G.E., Écoles, etc.)Filières sélectives universitaires (IUT, DEUST, DU)
Étudiant étranger non ressortissant de l'U.E., de l'E.E.E., de la Confédération suisse, Monaco et Andorre et relevant d'un pays à procédure CEF-Pastel
  • Bac français
  • ou Bac européen

A.P.B.

(1ere année de licence)

A.P.B. A.P.B.
Diplôme donnant accès à l'enseignement supérieur européen DAP via C.E.F.-Pastel (1ere année de licence) A.P.B. C.E.F.-Pastel hors DAP
Diplôme étranger hors U.E. DAP via C.E.F.-Pastel (1ere année de licence) A.P.B. C.E.F.-Pastel hors DAP
Bac international DAP via C.E.F.-Pastel (1ere année de licence) A.P.B. C.E.F.-Pastel hors DAP
Étudiant étranger non ressortissant de l’U.E., de l’E.E.E., de la Confédération suisse, Monaco et Andorre et ne relevant pas d'un pays à procédure CEF-Pastel Bac français ou Bac européen

A.P.B.

(1ere année de licence)

A.P.B. A.P.B.
Diplôme donnant accès à l'enseignement supérieur européen DAP (1ere année de licence) A.P.B. A.P.B.
Diplôme étranger hors U.E. DAP (1ere année de licence) A.P.B. A.P.B.
Bac international DAP (1ere année de licence) A.P.B. A.P.B.

Si vous êtes titulaire ou en préparation du baccalauréat français ou du baccalauréat européen
La procédure d'inscription en première année d'enseignement supérieur s'effectue par Internet à partir du site www.admission-postbac.fr.
Si vous n'êtes pas titulaire ou en préparation du baccalauréat français, du baccalauréat européen et si vous sollicitez une première inscription en première année de licence
Si vous résidez à l'étranger, vous devez faire une Demande d'Admission Préalable (DAP) : Consulter la page dossier blanc
Si vous résidez en France, vous devez faire une Demande d'Admission Préalable (DAP) : Consulter la page dossier vert
Si vous n'êtes pas titulaire ou en préparation du baccalauréat français ou du baccalauréat européen et si vous sollicitez une inscription en formations sélectives non universitaires (CPGE, BTS, Ecoles, etc.)
La procédure d'inscription en filières sélectives non universitaires s'effectue, quel que soit le pays de résidence, par Internet à partir du site www.admission-postbac.fr.
Si vous n'êtes pas titulaire du baccalauréat français ou du baccalauréat européen et si vous sollicitez une inscription en formations sélectives universitaires (DUT, DEUST, D.U.)
La procédure d'inscription en filière sélective universitaire s'effectue par Internet à partir du site www.admission-postbac.fr pour les candidats qui ne résident pas dans un pays disposant d'un espace CampusFrance à procédure CEF.

Ou

pour les candidats qui résident dans un pays disposant d'un espace CampusFrance à procédure CEF (Algérie, Argentine, Bénin, Brésil, Burkina Faso, Cameroun, Chili, Chine, Colombie, Comores, Congo, Corée du Sud, Côte d'Ivoire, Etats-Unis, Gabon, Guinée, Inde, Indosnésie, Japon, Liban, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mexique, Pérou, Russie, Sénégal, Syrie, Taïwan, Tunisie, Turquie, Vietnam) sur le site de CampusFrance de votre pays de résidence : www.nom_du_ pays.campusfrance.org (exemple : www.maroc.campusfrance.org).

Poursuivre ses études supérieures en France

Les candidats étrangers qui souhaitent s'inscrire en troisième année de licence, master, doctorat doivent s'inscrire directement auprès de l'établissement concerné.

Ou

pour les candidats qui résident dans un pays disposant d'un espace CampusFrance à procédure CEF (Algérie, Argentine, Bénin, Brésil, Burkina Faso, Cameroun, Chili, Chine, Colombie, Comores, Congo, Corée du Sud, Côte d'Ivoire, Etats-Unis, Gabon, Guinée, Inde, Indonésie, Japon, Liban, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mexique, Pérou, Russie, Sénégal, Syrie, Taïwan, Tunisie, Turquie, Vietnam) sur le site de CampusFrance : www.nom_du_ pays.campusfrance.org (exemple : www.maroc.campusfrance.org).

26 décembre 2013

Choisir l'Université : un guide destiné aux lycéens qui préparent leur entrée en premier cycle universitaire

Choisir l'Université Edité par le M.E.S.R. en partenariat avec l’Etudiant, ce guide "Choisir l'Université" constitue un véritable outil destiné aux lycéens qui préparent leur entrée en premier cycle universitaire et qui s’interrogent sur les principales filières et les débouchés proposés par les universités françaises.
Télécharger le guide.
Le guide en quelques mots
Le guide "Choisir l'Université" permet aux futurs étudiants de découvrir les opportunités et les atouts des universités. Objectif : accompagner les jeunes dans leur orientation (et ainsi favoriser une orientation choisie) mais également sur tous les aspects de leur vie étudiante (logement, bourses, santé, mobilité).
Des doubles pages par thématiques : formations et cursus, insertion professionnelle, vie étudiante et associative, handicap proposent des témoignages d'étudiants en formation dans les universités et de jeunes diplômés insérés dans le monde du travail, qui exposent leur parcours de réussite.
Les lycéens découvriront dans ce guide une université moderne, ouverte au numérique et  à l'international,  intégrée dans son environnement.
Sommaire du guide

  • formations et cursus
  • insertion professionnelle
  • aide à la réussite
  • vie étudiante et associative
  • mobilité internationale
  • handicap

Télécharger le guide " Choisir l'université"

26 décembre 2013

La reconnaissance des diplômes dans l'Union européenne

La reconnaissance des diplômes dans l'Union européenneLe centre ENIC-NARIC France informe sur la reconnaissance académique et professionnelle des diplômes. L’ENIC-NARIC est seul habilité à délivrer les attestations de diplômes obtenus dans un pays étranger.
Attestation de comparabilité
Reconnaissance des diplômes étrangers en France
L’attestation de comparabilité est utile pour :

  • poursuivre des études dans un établissement d’enseignement français (si celui-ci en fait la demande)
  • appuyer les démarches de recherche d’emploi et faire valoir le diplôme étranger auprès d’un employeur si la profession envisagée n’est pas réglementée. Attestation de comparabilité : mode d'emploi.

L'exercice du droit à la mobilité est souvent lié à la reconnaissance professionnelle ou académique
Le traité sur l'Union européenne prévoit dans son article 8a la libre circulation des citoyens. Cette libre circulation se traduit notamment par le droit d'exercer une activité salariale ou indépendante et le droit à la formation des jeunes et des étudiants dans les pays de l'Union européenne et les pays signataires de l'accord sur l'Espace économique européen. L'exercice de ce droit à la mobilité est souvent lié à la reconnaissance professionnelle ou académique d'un diplôme acquis dans le pays d'origine ou dans un autre pays européen.
Le centre français ENIC NARIC chargé de la reconnaissance des diplômes
Le centre d'information sur la reconnaissance académique et la reconnaissance professionnelle des diplômes (ENIC-NARIC) est composé de deux réseaux.
Le NARIC
Le NARIC a été créé en 1984 à l’initiative de l’Union européenne dans le cadre de la mise en place du Processus de Bologne qui vise à développer la mobilité en Europe.

  • Il établit des attestations de niveau d'étude pour les étrangers,
  • Il renseigne sur les systèmes éducatifs
  • Il fournit des informations sur les procédures à suivre pour exercer une profession réglementée

Chaque rectorat possède un service partenaire du NARIC.
Le réseau ENIC

Le réseau des ENIC a été initié par l'UNESCO et le Conseil de l'Europe en 1997.  Dans les pays de la zone Europe, les ENIC fournissent des informations relative à l'enseignement supérieur sur :

  • la législation (reconnaissance, assurance qualité, L.M.D., E.C.T.S., Supplément au diplôme et V.A.E.)
  • les statistiques
  • le système des diplômes nationaux

La reconnaissance des diplômes étrangers en France
Pour une inscription en 1er cycle ou pour poursuivre des études déjà commencées à l’étranger, consulter notre page : Commencer ses études supérieures en France.
II n'existe pas d'équivalence juridique entre les titres et diplômes obtenus à l'étranger et les diplômes français délivrés par les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur/Recherche. Seule une attestation de comparabilité du dîplôme par rapport au système français peut être obtenue.
Obtenir une attestation de comparabilité

Depuis le 1er septembre 2009, le centre ENIC-NARIC France a adopté une approche comparative pour le traitement des demandes de reconnaissance des titulaires de diplômes étrangers et délivre, lorsque l'étude du dossier le permet, une attestation de comparabilité pour un diplôme obtenu à l'étranger qui évalue le diplôme soumis par rapport au système français. Les informations sur ce centre d’information peuvent être consultées sur le site CIEP : http://www.ciep.fr/enic-naricfr/comparabilite.php
Attention, quelques filières de formation font l’objet d’une procédure d’admission différente. Consultez le détail de ces formations sur le site  du ministère des Affaires étrangères
Équivalence des diplômes français à l'étranger
Les demandes d’équivalence de diplôme français à l’étranger doivent être adressées au centre NARIC ou au centre ENIC du pays dans lequel vous souhaitez faire reconnaître votre diplôme. Les démarches sont différentes selon les pays. La liste des centres ENIC-NARIC est consultable sur le site enic-naric. Pour les pays qui n’ont pas de centre ENIC ou NARIC, il convient de s’adresser à l’ambassade de France sur place, qui indiquera la marche à suivre.
La reconnaissance des diplômes dans l'Union européenne
La reconnaissance professionnelle
Après les diverses directives sectorielles et les deux directives adoptées en 1989 et en 1992  (89/48 CEE et 92/51 CEE) instituant un système général de reconnaissance des diplômes, la directive 2005/36/CE du 7 mai 2005 est venue consolider et actualiser le dispositif juridique de reconnaissance des qualifications professionnelles pour l’exercice des professions réglementées dans l’Union européenne. Ces directives n'établissent pas un régime de reconnaissance automatique des diplômes. Le migrant peut-être soumis à des "mesures compensatoires" en cas de différences substantielles constatées entre la formation qu'il a reçue et celle requise afin de pouvoir exercer dans le pays d'accueil.
Les professions réglementées
Il existe dans chaque Etat membre un nombre restreint de professions réglementées. Tous renseignements sur ces professions et sur les procédures d'accès peuvent être obtenus auprès du réseau ENIC-NARIC et d'information pour l'application des directives. Lorsque la profession n'est pas soumise à une réglementation dans l'État d'accueil, l'appréciation du diplôme et du niveau professionnel appartient à l'employeur.
La reconnaissance académique
Elle permet à un élève ou à un étudiant d'entreprendre ou de poursuivre des études dans un autre État membre de l'Union européenne dans le cadre d'une mobilité individuelle ou d'une mobilité organisée (programmes communautaires ERASMUS ou LEONARDO, programmes d'échanges bilatéraux, etc.). Dans le cas d'une mobilité organisée, la reconnaissance des diplômes est généralement prévue dans les accords d'échange, ou par l'application du système européen d'unités capitalisables (ECTS).
Les États membres de la Communauté européenne et les États parties à l'accord sur l'Espace économique européen ont adhéré aux conventions multilatérales du Conseil de l'Europe concernant :

  • l'accès aux établissements universitaires
  • l'équivalence des périodes d'études
  • la reconnaissance académique des qualifications universitaires et à la convention de la région Europe de l'UNESCO sur la reconnaissance des études et des diplômes relatifs à l'enseignement supérieur dans les États de la région Europe
  • Une convention unique Conseil de l'Europe / UNESCO sur la reconnaissance des qualifications relatives à l'enseignement supérieur dans la région européenne. Accédez aux textes des traités du Conseil de l'Europe

Le système de crédits E.C.T.S.
E.C.T.S. signifie : système européen de transfert et d’accumulation de crédits dit E.C.T.S.  "European credit transfer system". Ces crédits valident le travail fourni par l’étudiant (partiels, stages, mémoires, etc.). Une fois obtenus, ils sont définitivement acquis et transférables dans tous les établissements de l’enseignement supérieur européen. Les crédits E.C.T.S. représentent sous la forme d'une valeur numérique (valeur entre 1 et 60) affectée à chaque unité de cours, le volume de travail que l'étudiant est supposé fournir (cours, T.D., T.P., travail personnel) pour chacune d'entre elles. Dans le cadre du système européen de crédits, 60 crédits représentent le volume d'une année d'études.
Pour valider les différents grades de l'enseignement supérieur, un étudiant devra valider :

  • pour une Licence : 180 crédits en six semestres
  • pour un Master : 120 crédits en quatre semestres après la Licence
  • le Doctorat est alors accessible après validation de 300 crédits (180 en licence + 120 en master)

La mise en oeuvre d'une stratégie nationale de l'enseignement supérieur favorisera la diffusion du shéma "LMD"à toutes les formations supérieures et la délivrance de crédits E.C.T.S. qui sont un puissant facteur de reconnaissance de la mobilité en Europe. Un système de reconnaissance de crédits similaire sera d'ailleurs introduit par le ministère de l'éducation nationale dans l'enseignement secondaire professionnel à partir de 2014. Tout cela afin de faciliter la mobilité des lycéens professionnels en permettant d'intégrer les compétences acquises à l'étranger dans la délivrance du baccalauréat.
Sites à consulter
Site du CIEP
C'est le site ressources d'ENIC-NARIC France avec :

  • la liste des centres
  • les formulaires
  • Toutes les informations détaillées

http://www.ciep.fr/enic-naricfr/

Site Campus France

Guide pour les étudiants étranger souhaitant faire leurs études supérieurs en France

http://www.campusfrance.org/fr/

Site Euroguidance

C'est un réseau européen de centres nationaux de ressources pour l'orientation et la mobilité

 http://www.euroguidance-france.org.

26 décembre 2013

Devenir attaché temporaire d'enseignement et de recherche (A.T.E.R.)

Master : son évolution, ses objectifsLes établissements publics d'enseignement supérieur relevant du ministre chargé de l'enseignement supérieur peuvent faire appel à des attachés temporaires d'enseignement et de recherche (A.T.E.R.) recrutés par contrat à durée déterminée.
Présentation
Les attachés temporaires d'enseignement et de recherche (A.T.E.R.) sont régis par le décret n° 88-654 du 7 mai 1988 relatif au recrutement d'attachés temporaires d'enseignement et de recherche dans les établissements publics d'enseignement supérieur. Etre attaché temporaire d‘enseignement et de recherche permet de préparer une thèse ou de se présenter aux concours de recrutement de l’enseignement supérieur tout en enseignant, en qualité d’agent contractuel. Un enseignement de 128 heures de cours ou de 192 heures de travaux dirigés ou de 288 heures de travaux pratiques par an ou toute combinaison équivalente doit être assurée. Il est possible d'exercer ses fonctions à temps partiel. Cependant, le service d’enseignement ne peut être inférieur à 64 heures de cours, 96 heures de travaux dirigés ou 144 heures de travaux pratiques par an ou toute combinaison équivalente.
Dans tous les cas l' A.T.E.R. participe aux diverses obligations qu’implique son activité d’enseignement : encadrement des étudiants, contrôle des connaissances et examens.
Conditions pour devenir A.T.E.R.
Pour devenir A.T.E.R., il faut être dans l’une des situations suivantes :

  • soit être fonctionnaire titulaire ou stagiaire de catégorie A et inscrit en vue de la préparation du doctorat ou d'une habilitation à diriger des recherches ou s'engageant à se présenter à un concours de recrutement de l'enseignement supérieur ;
  • soit être inscrit en vue de la préparation d'un doctorat, le directeur de thèse devant attester que la thèse peut être soutenue dans un délai d'un an ;
  • soit être déjà titulaire d'un doctorat ou d'une habilitation à diriger des recherches et s'engager à se présenter à un concours de recrutement de l'enseignement supérieur ;
  • soit être enseignant ou chercheur de nationalité étrangère ayant exercé des fonctions d'enseignement ou de recherche pendant au moins 2 ans, titulaire d'un doctorat ;
  • soit être moniteur recruté dans le cadre du monitorat d'initiation à l'enseignement supérieur, titulaire d'un doctorat et s'engageant à se présenter à un concours de recrutement de l'enseignement supérieur ;
  • soit être allocataire d'enseignement et de recherche ayant cessé d'exercer ses fonctions depuis moins d'un an, titulaire d'un doctorat et s'engageant à se présenter à un concours de recrutement de l'enseignement supérieur.

Comment devenir A.T.E.R..
Le président ou directeur de l'établissement recrute les A.T.E.R. par contrat à durée déterminée, dont la durée varie selon la catégorie d'A.T.E.R. dont relève le candidat.
Durée des fonctions :
Pour les fonctionnaires titulaires ou stagiaires de catégorie A, la durée du contrat est de 3 ans, renouvelable une fois pour une durée d'un an.
Pour les moniteurs ou les étudiants inscrits en vue de la préparation d'un doctorat et pour les étudiants déjà titulaires d'un doctorat ou d'une habilitation à diriger des recherches, la durée du contrat est d'un an, renouvelable une fois.
Pour un enseignant ou chercheur de nationalité étrangère ayant exercé des fonctions d'enseignement ou de recherche pendant au moins 2 ans, la durée du contrat est de trois ans, renouvelable une fois pour une durée d'un an.

  • première étape : consulter auprès des établissements la liste des postes offerts ;
  • deuxième étape : le président ou directeur recrutent les A.T.E.R. après avis du conseil scientifique ou de l'organe en tenant lieu ;
  • troisième étape : les candidats sont nommés en fonction des possibilités de recrutement qui se dégagent.

Questions-Réponses
Vous trouverez ci-dessous les réponses aux questions les plus fréquemment posées concernant les A.T.E.R.
Recrutement
Questions de nationalité
En cas de double nationalité, un candidat à un poste d’A.T.E.R. peut-il être recruté indifféremment sur un contrat d’A.T.E.R. étranger (comme le prévoit le 3° de l’article 2 du décret du 7 mai 1998) ou sur un autre contrat d’A.T.E.R.?
Selon la jurisprudence du Conseil d’Etat (C.E. 8 juillet 1983. Mouad et autres) un français, détenant par ailleurs la nationalité d’un autre Etat est regardé comme français par les autorités nationales. Le candidat n’est donc pas éligible au contrat d’A.T.E.R. de nationalité étrangère.
Un candidat peut-il postuler un contrat d’A.T.E.R. pour préparer un diplôme étranger ?
Cette question appelle une réponse négative. En effet, si la nationalité du candidat est indifférente (Cf. art L 952-6 du code de l'éducation et CE.2 juin 1982. Dame Georgescu. P 195.), en revanche, il faut tenir compte de l’Etat dans lequel sera délivré le diplôme. Il convient de rappeler que les contrats mentionnés au 5° de l’article 2 (contrat d’A.T.E.R. doctorant du décret du 7 mai 1988 précité) sont destinés à aider un étudiant à terminer sa thèse, en lui fournissant un revenu, tout en l’initiant au métier d’enseignant dans le supérieur. Ils ne peuvent être accordés qu’à des personnes préparant un diplôme français. Le droit communautaire ne peut être valablement invoqué à l'encontre de cette obligation; le principe de libre circulation des travailleurs impose à l'Etat membre d'accueil de prendre en compte les diplômes étrangers sous réserve qu'ils soient équivalents aux diplômes nationaux, dans le cadre de l'accès à l'emploi. A l’inverse, l'Etat membre n'est pas tenu d'accorder une aide à la formation, ce qui serait le cas pour le recrutement d'un A.T.E.R. en vue de la préparation d'un diplôme étranger. Il convient de noter que l’article 2-1 du décret du 7 mai 1988 précité prévoit que, pour les contrats d’A.T.E.R. impliquant non la préparation, mais la détention d’un diplôme, une dispense à la détention du diplôme français peut être accordée par l'instance compétente de l'établissement. Cette faculté ne remet pas en cause l’obligation, pour les doctorants, de préparer le doctorat français s’ils postulent le contrat d'A.T.E.R. prévu à l’article 2-5° du décret du 7 mai 1988.
Questions statutaires
Une personne ayant occupé les fonctions de lecteur ou de maître de langue étrangère peut-elle devenir A.T.E.R. ? Un ancien lecteur ou un ancien maître de langue étrangère peut devenir A.T.E.R., s’il entre dans l’un des cas de l’article 2 et si ce contrat porte sur des fonctions réellement distinctes des fonctions antérieurement occupées. Le changement de contrat doit en effet correspondre à un véritable changement de fonctions, perceptible par exemple dans la répartition des heures de cours, de travaux dirigés et/ou de travaux pratiques ou dans les matières enseignées au sein d'une même discipline. La continuation en qualité d'A.T.E.R. des fonctions précédemment occupées en qualité de lecteur ou de maître de langue étrangère s'apparenterait à un détournement de procédure. Si l'établissement souhaite s'attacher la collaboration de lecteurs ou maîtres de langue étrangère pour une durée supérieure à deux ans, il lui appartient d'inscrire ces recrutements dans le cadre d'un programme bilatéral d'échanges (art. 6 du décret du 14 septembre 1987).
Quelles sont les personnes qui peuvent se prévaloir de la qualité de fonctionnaire pour l'application de l'article 2-1 ?
Aux termes des dispositions de cet article, certains fonctionnaires peuvent postuler un contrat d'A.T.E.R. Ce contrat offre l'avantage de pouvoir être conclu pour une durée de trois ans, renouvelable une fois pour une durée d'un an si les travaux de recherche de l'intéressé le justifient.  Ces dispositions s 'appliquent aux seules catégories visées ("les fonctionnaires titulaires ou stagiaires de catégorie A de l'Etat, des collectivités territoriales ou d'un établissement public en dépendant, inscrits en vue de la préparation du doctorat ou s'engageant à présenter un concours de recrutement de l'enseignement supérieur"). Il faut donc être réellement fonctionnaire, titulaire ou stagiaire, et il ne suffit pas d'exercer des fonctions équivalentes dans le secteur privé, même en ayant passé les concours de l'enseignement public. Ainsi par exemple, des enseignants ayant opté avant titularisation pour l'enseignement privé ne peuvent valablement prétendre à un contrat d'A.T.E.R. sur le fondement de l’article 2-1° du décret précité. Seuls des fonctionnaires de catégorie A peuvent bénéficier de ce type de contrat d'A.T.E.R. Les fonctionnaires de catégorie B peuvent être A.T.E.R., mais recrutés sur un autre fondement, par exemple s'ils sont en dernière année de thèse et sur attestation de leur directeur de thèse que la soutenance pourra avoir lieu dans un délai d'un an.
Quelle peut être la durée du contrat ?
Les durées de contrat fixées dans les textes sont des durées maximales:

Types de contrats (article 2 du décret du 7 mai 1988)duréerenouvellement
1° A.T.E.R. fonctionnaire 3 ans 1 an
2° A.T.E.R. ex-allocataire 1 an 1 an
3° A.T.E.R. enseignant ou chercheur de nationalité étrangère 3 ans 1 an
4° A.T.E.R. ex-moniteur 1 an 1 an
5° A.T.E.R. doctorant (n'entrant pas dans une autre catégorie) 1 an 1 an
6° A.T.E.R. docteur candidat à un concours de recrutement de l'enseignement supérieur 1 an 1 an

Ces durées sont de rigueur. Elles ne sauraient être prolongées. Ainsi, un A.T.E.R. à mi-temps ne saurait prétendre à un doublement de la durée de son contrat. Néanmoins, tout en restant dans les limites maximales prévues par le décret, la durée des fonctions peut être répartie sur plusieurs années universitaires. Un A.T.E.R. peut ainsi bénéficier de plusieurs contrats sur plus de deux années universitaires, sans toutefois que la durée totale des fonctions excède la durée réglementaire maximale. Un A.T.E.R. ayant exercé pendant un an une première année universitaire, puis pendant 6 mois une deuxième année universitaire, pourrait exercer six autres mois lors d'une troisième année universitaire. Le contrat peut donc éventuellement être conclu pour une durée inférieure à un an. Il convient de noter que la prolongation n'est pas de droit.
Service
Quel est le cadre de l'exercice des fonctions à temps partiel ?
Conformément aux dispositions de l'article 34 du décret n° 86-83 du 17 janvier 1986 relatif aux dispositions générales applicables aux agents non-titulaires de l'Etat, le service à temps partiel doit être volontaire, non imposé. Cependant le recrutement à temps partiel est recommandé aux A.T.E.R. doctorants, ce type de recrutement étant plus compatible avec l’achèvement de leur thèse. Il est possible de passer d’un temps partiel à un temps plein ou l’inverse en cours de contrat.
La perte de la qualité de fonctionnaire rompt-elle le contrat d'A.T.E.R. ?
La qualité de fonctionnaire n’est exigée qu’à la date du recrutement. En cas de perte de cette qualité, de démission de son poste de fonctionnaire par exemple, l'A.T.E.R. peut continuer le contrat en cours et même voir ses fonctions renouvelées si ses travaux le justifient (dans la limite maximale de quatre ans, renouvellement inclus).
Quelles sont les règles en matière de cumuls ?
Les A.T.E.R. sont des agents contractuels de droit public, recrutés sur la base du décret n° 86-83 du 17 janvier 1986 relatif aux dispositions générales applicables aux agents non titulaires de l'Etat. En conséquence, les dispositions du décret n° 2007-658 du 2 mai 2007 relatif au nouveau régime du cumul s'appliquent de plein droit aux A.T.E.R.
Les possibilités de cumul qui s'offrent aux A.T.E.R. dépendent donc, de la même manière que pour l'ensemble des fonctionnaires et des agents non titulaires, de la quotité de temps de travail sur la base de laquelle ils sont recrutés :

  • les agents recrutés à temps plein, y compris dans les cas où ils exercent leurs fonctions à temps partiel, peuvent être autorisés à cumuler leur activité avec des activités accessoires, dans les conditions prévues au chapitre I du décret du 2 mai 2007 ;
  • des dispositions spécifiques, précisées au chapitre III du décret du 2 mai 2007, s'appliquent aux agents à temps non complet ou exerçant des fonctions à temps incomplet pour lesquels la durée de travail est inférieure ou égale à la moitié de la durée légale ou règlementaire du travail.
    Les A.T.E.R. bénéficient également de plein droit des possibilités de cumul énoncées par l'article 25 du titre Ier du statut général des fonctionnaires : détention de parts sociales, gestion du patrimoine personnel ou familial, production des œuvres de l'esprit et exercice des professions libérales qui découlent de la nature des fonctions.

Aucune disposition n'interdit formellement à un A.T.E.R. de conclure un contrat de post-doctorat avec un établissement. Deux conditions doivent néanmoins être respectées. D'une part, l'activité post-doctorale doit être compatible avec le contrat et le service d'A.T.E.R. et ainsi ne comporter aucune charge complémentaire d'enseignement (article 10 du décret du 7 mai 1988). D'autre part, les règles mentionnées ci-dessus relatives au cumul doivent, bien entendu, être respectées (notamment le caractère accessoire de l'activité cumulée).
Cessation de fonctions
Quelle est la limite d’âge pour exercer les fonctions d’A.T.E.R. ?
Aucune limite d'âge spécifique n'est fixée pour les A.T.E.R. sauf pour les A.T.E.R. anciens moniteurs, pour lesquels la limite d'âge pour exercer les fonctions d'A.T.E.R., lors du renouvellement de leur contrat, est de 33 ans au 1er octobre de l'année universitaire.
Pour cette catégorie d’A.T.E.R., les candidats peuvent faire état de toutes les dispositions législatives ou réglementaires relatives au recul de la limite d’âge.
Comment comptabiliser les services faits ?
Du point de vue de la durée du droit à exercer les fonctions d’A.T.E.R., une année d’A.T.E.R. à temps partiel vaut pour une année à temps plein. En vue d’un renouvellement initial, un A.T.E.R. engagé à temps partiel une première année ne peut être reconduit dans ses fonctions que pour une autre année, à temps complet ou à temps partiel. Pour la titularisation, en cas de recrutement, le stage de maître de conférences est réduit à un an, même si l’A.T.E.R. a été employé à temps partiel. Pour le classement, la durée des fonctions des A.T.E.R. à temps partiel est prise prorata temporis. Pour la retraite, les services d’A.T.E.R. à temps partiel ne peuvent être validés s’ils n’ont pas été précédés d’une année de services effectués à temps plein comme le prévoit l'article 34 du décret du 17 janvier 1986 relatif aux dispositions générales applicables aux agents non-titulaires de l'Etat.
Renseignements complémentaires
décret n° 88-654 du 7 mai 1988 modifié relatif au recrutement d'attachés temporaires d'enseignement et de recherche dans les établissements publics d'enseignement supérieur (fichier au format pdf)
liste des universités.

26 décembre 2013

Nomenclature relative au niveau de diplôme en France

Master : son évolution, ses objectifsNomenclature des diplômes par niveau.
Ces diplômes sont présentés en regard du baccalauréat et des niveaux de diplômes tels qu'entendus par l'éducation nationale et le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Voir le document du MESR - Nomenclature des diplômes - 15/07/2013.

Nomenclature des diplômes

Nomenclature relative au niveau de diplôme
Années après le BacTitre du diplômeNiveau de diplôme
- CAP, BEP Niveau V
Bac Baccalauréat Niveau IV
Bac + 2 DEUG, BTS, DUT, DEUST Niveau III
Bac + 3 Licence, Licence LMD, licence professionnelle Niveau II
Bac + 4 Maîtrise, master 1 Niveau II
Bac + 5 Master, DEA, DESS, diplôme d'ingénieur Niveau I
Bac + 8 Doctorat, habilitation à diriger des recherches Niveau I
Dispenses de titres Mère ou père de trois enfants, sportifs de haut niveau  
   

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26 décembre 2013

Les Conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE)

Fiche CIFRE (convention industrielle de formation)Renforcer les échanges entre les laboratoires de recherche publique et les milieux socio-économiques, favoriser l'emploi des docteurs dans les entreprises et contribuer au processus d'innovation des entreprises françaises, telle est la vocation du dispositif des conventions industrielles de formation par la recherche (Cifre), financé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. 1 350 nouvelles conventions ont été signées en 2012.

Le dispositif Cifre
Le dispositif Cifre permet à l'entreprise de bénéficier d'une aide financière pour recruter un jeune doctorant dont les travaux de recherche, encadrés par un laboratoire public de recherche, conduiront à la soutenance d'une thèse (fiche pratique : CIFRE, comment en bénéficier ?). Les Cifre associent trois partenaires :
  • une entreprise*, qui confie à un doctorant un travail de recherche objet de sa thèse ;
  • un laboratoire de recherche, extérieur à l'entreprise, qui assure l'encadrement scientifique du doctorant ;
  • un doctorant, titulaire d'un diplôme conférant le grade de master.

L'entreprise recrute en C.D.I. ou C.D.D. de 3 ans un jeune diplômé de grade master, avec un salaire brut minimum annuel de 23 484 euros (1 957 euros/mois), et lui confie un projet de recherche objet de sa thèse. Elle reçoit pendant 3 ans de l'Association nationale de la recherche et de la technologie (A.N.R.T.), au nom de l'Etat, une subvention annuelle de 14 000 euros. Un contrat de collaboration est établi entre l'entreprise et le laboratoire spécifiant les conditions de déroulement des recherches et les clauses de propriété des résultats obtenus par le doctorant. Le dispositif Cifre est garant d'un bon déroulement de la thèse (93% des doctorants, toutes disciplines confondues, soutiennent leur thèse) dans de bonnes conditions financières pour le doctorant. Depuis 1981, le dispositif Cifre a accompagné la soutenance de plus de 17 000 thèses. Il a associé 7 500 entreprises et 4 000 équipes de recherche dans de très nombreux secteurs d'activité et domaines scientifiques.

* : Depuis 2006, une association, une collectivité territoriale ou une chambre consulaire agissant dans le cadre d’une action publique et sociétale est éligible au dispositif. Pour toute demande de Cifre consulter le site de l'A.N.R.T.
L’évolution du nombre de Cifre
Les demandes de Cifre ont connu une croissance continue et un doublement en une décennie, leur nombre se stabilise à partir de 2010. En 2012, 1 350 nouvelles Cifre ont été financées par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Les Cifre représentent près de 11 % des doctorants bénéficiant d'un financement..

Evoluton du nombre de Cifre allouées par an 
La répartition par taille des entreprises
En 2012, les 1 350 nouvelles Cifre ont été allouées à 770 structures différentes, dont 60% n'ont jamais eu de Cifre ou pas depuis 5 ans. Le taux de renouvellement des structures employeur manifeste une bonne dynamique du dispositif. Les grandes entreprises, représentant 19% des structures employeurs, recrutent la moitié des nouveaux doctorants Cifre. L'autre moitié des conventions est conclue avec des P.M.E. et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui représentent respectivement 60 % et 13 % des structures employeurs. Les P.M.E. bénéficiaires sont majoritairement des entreprises de moins de 50 personnes.

Part du nombre de cifre acceptées en 2012 par type de structures d'embauche
La répartition sectorielle des entreprises
Le dispositif Cifre recouvre tous les secteurs d'activité des entreprises.

Grands secteurs d'acivité des entreprises bénéficiaires de cifre en 2012
La répartition par domaine de recherche
En 2012, les 1 350 nouvelles Cifre ont associé 827 laboratoires de recherche publique distincts.
Les projets de recherche relèvent principalement de deux domaines scientifiques : les S.T.I.C. et les Sciences pour l'ingénieur, soit 42 % du total des Cifre. Les Sciences humaines et sociales représentent près d'un quart des Cifre. Bien que seuls 6 % des projets de recherche en 2012 relèvent directement du domaine de la Santé, le taux de conventions touchant le domaine de Biologie-Santé sur la période 2004-2012 est de 12 %.

Discipline scientifique du sujet pour les CIFRE acceptées en 2012
La répartition géographique
Les Cifre sont présentes dans presque toutes les régions françaises. La région Ile-de-France concentre 45% des entreprises bénéficiaires de nouvelles Cifre. Viennent ensuite Rhône-Alpes 16%, PACA 6,5% Midi-Pyrénées 4%.
La répartition géographique des laboratoires suit les mêmes tropismes que celle des entreprises mais de façon plus atténuée. 

Nombre de Cifre par région en 2012
La caractérisation des doctorants
En 2012, les nouveaux doctorants Cifre, âgés de 26 ans en moyenne, ont fréquemment suivi une double formation : 80% ont un master recherche, 46 % sont titulaires d'un diplôme d'ingénieur. 35 % des doctorants sont des femmes, soit une proportion inférieure à celle observée dans l'effectif global des doctorants (48 % en 2011-2012) mais supérieure à celle observée parmi les chercheurs en entreprise (20 %), et 24 % sont de nationalité étrangère. Le salaire brut annuel moyen d'embauche d'un doctorant Cifre en 2012 est de 28 000 euros.
L’insertion professionnelle des docteurs Cifre
Le dispositif Cifre contribue à l'emploi des docteurs dans les entreprises, grandes ou petites. En effet, 2/3 des docteurs Cifre intègrent le secteur privé. Les docteurs Cifre accèdent facilement à l'emploi : 96 % en 1 an au plus et 76 % en moins de trois mois. Plus de 60 % des docteurs Cifre sont en E.D.I. (emploi à durée indéterminée : C.D.I. et fonctionnaires) un an après la soutenance.
L’éligibilité au CIR
Les dépenses engendrées par une Cifre sont éligibles au crédit d'impôt recherche (CIR), déduction faite de la subvention obtenue (fiche pratique : éligibilité au CIR). Par ailleurs, les dépenses engendrées par la collaboration avec le laboratoire de recherche publique peuvent également être éligibles au CIR selon les critères généraux d'éligibilité des activités de R&D. En cas de recrutement en C.D.I. dans l'entreprise à l'issue de sa thèse, le doctorant peut faire bénéficier son employeur du statut particulier de jeune docteur dans le calcul du CIR.
Les Cifre Brésil
A la suite de l'accord signé en février 2013 avec le Conseil national pour le développement de la recherche du Brésil (CNPq) et l'A.N.R.T., le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a ouvert le dispositif Cifre à une coopération avec le Brésil pour le financement d'études doctorales en France. Dès 2013, 10 Cifre, financées par le CNPq, puis jusqu'à 30 Cifre par an, permettront à des étudiants brésiliens de faire leur doctorat en France dans un contexte de recherche partenariale. Cet accord s'inscrit dans le cadre du programme Science sans frontières mis en place par le gouvernement fédéral du Brésil. Le principe et les conditions d'octroi sont identiques à ceux du dispositif Cifre, géré par l'A.N.R.T., partenaire du nouveau programme. Fiche Cifre-Brésil.

Fiches pratiques

Fiche CIFRE (convention industrielle de formation)

CIFRE, comment en bénéficier ?

 

Fiche CIR (crédit d'impôt recherche)

Éligibilité au CIR (fiche pratique) 

 

CIR-CIFRE-Aide pour réaliser sa thèse de doctorant en entreprise

Aide pour réaliser sa thèse de doctorant en entreprise

26 décembre 2013

Le doctorat en France

Master : son évolution, ses objectifsLe doctorat se prépare en trois ans après un master. Point d'aboutissement des études supérieures, il correspond à un niveau bac + 8 années d'études. Le contrat doctoral est proposé aux doctorants, qu'ils soient recrutés par les établissements publics d'enseignement supérieur ou  de recherche. D’une durée de trois ans, il apporte toutes les garanties sociales d’un vrai contrat de travail conforme au droit public et fixe une rémunération minimale. Des réponses aux questions essentielles sur le contrat doctoral. 285 écoles doctorales existaient en France au 1er septembre 2010.

A.B.G-L'Intelli'agenceDe la thèse à l'emploi

Site de l'association

Guide d'auto-évaluation des compétences professionnelles des doctorants

APEC Guide méthodologique : Traduction du diplôme en compétences.
Assouplissement de la procédure de la co-tutelle internationale de thèse
Pour favoriser l'ouverture internationale des écoles doctorales, le dispositif de préparation des co-tutelles internationales de thèse a été assoupli. L'arrêté du 6 janvier 2005 confère aux établissements la capacité d'en organiser le déroulement dans le cadre d'une convention entre les établissements engagés en adaptant, lorsque c'est nécessaire, la réglementation nationale aux exigences de la coopération internationale. Arrêté du 6 janvier 2005 relatif à la co-tutelle internationale de thèse.
Les CIFRE
Les conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE) permettent à de jeunes chercheurs de réaliser leur thèse en entreprise, en liaison avec une équipe de recherche extérieure et en étant rémunéré par l'entreprise.
Consulter la rubrique CIFRE
Pour faire une demande de convention, adressez-vous à l'association nationale de la recherche et de la technologie (A.N.R.T.)
site de l'A.N.R.T.
Textes officiels
Décret du 23 avril 2009 relatif aux doctorants contractuels des établissements publics d'enseignement supérieur et de recherche
Arrêté du 23 avril 2009 fixant le montant de la rémunération du doctorant contractuel
Courrier ministériel du 6 mai 2009 relatif à l'entrée en vigueur du décret du 23 avril 2009
Circulaire du 24 juin 2009  (application des dispositions du décret).
Une formation doctorale profondément rénovée et en phase avec les orientations européennes
Les 18 et 19 mai 2005, à Bergen, les ministres en charge de l'enseignement supérieur des quarante-cinq pays engagés dans le processus de Bologne ont confirmé le caractère central de la formation doctorale pour l'avancement de la connaissance au travers d'une recherche innovante. Ils ont recommandé aux établissements d'enseignement supérieur des États membres de prendre les mesures appropriées pour que leurs programmes doctoraux garantissent l'acquisition d'une formation interdisciplinaire et le développement de compétences transférables, répondant ainsi aux besoins du marché de l'emploi le plus large possible.
La France a pris la mesure de ces enjeux à travers les orientations de la loi de programme pour la recherche du 18 avril 2006 et l'arrêté du 7 août 2006 relatif à la formation doctorale. L'objectif est de garantir aux doctorants une formation de très haut niveau et une meilleure reconnaissance de leur diplôme tant au plan académique que dans l'industrie ou les services. Fondée sur les compétences scientifiques avérées des établissements, la formation doctorale offre aux doctorants l'état le plus récent des connaissances. Elle s'effectue au sein d'écoles doctorales accréditées par le ministre en charge de l'enseignement supérieur dans le cadre du contrat d'établissement. D'une durée de trois ans après l'obtention du diplôme national de master ou sur la base de la reconnaissance d'un niveau équivalent, elle permet d'obtenir, après soutenance d'une thèse, le grade de docteur.
L'arrêté relatif à la formation doctorale se caractérise par quatre orientations majeures :

  • confirmation des écoles doctorales comme lieux de structuration de l'offre de formation doctorale, contribuant à sa visibilité et à son attractivité aux plans national, européen et international. Une école doctorale fédère, sur un site donné, des forces scientifiques de qualité dans un ensemble cohérent de thématiques. L'existence de ces écoles est désormais inscrite dans la loi.
  • accréditation par l'État des écoles doctorales après évaluation par l'agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (A.E.R.E.S.). Une telle accréditation définit les champs scientifiques de compétence et permet l'inscription des doctorants et la délivrance du doctorat.
  • reconnaissance de la formation doctorale comme une "expérience professionnelle de recherche".
  • possibilité donnée à l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur de participer à la formation doctorale dès lors qu'a été démontrée, dans le cadre d'une évaluation nationale, leur capacité à apporter une contribution significative à l'animation scientifique et pédagogique d'une école doctorale.

Préparé sur la base d'une large concertation nationale et en adéquation avec les orientations énoncées dans la Charte européenne du chercheur notamment pour ce qui concerne le statut du doctorant, ce texte ouvre la formation doctorale à l'ensemble des partenariats scientifiques avec le seul souci de la recherche de l'excellence.
Les écoles doctorales
Généralisées à la rentrée 2000, les écoles doctorales rattachées aux établissements d'enseignement supérieur, fédèrent un ensemble d'équipes de recherche qui prennent en charge la formation et le devenir des doctorants. Elles offrent au futur docteur un encadrement scientifique de haut niveau ainsi qu'une préparation à l'insertion professionnelle. Les liens avec la recherche et la qualité scientifique des laboratoires, la procédure de recrutement des doctorants et la politique de financement des thèses, le potentiel d'encadrement et la politique de formation, les partenariats avec le monde socio-économique et l'incitation à la mobilité et à l'ouverture européenne et internationale sont autant de critères déterminants pour l'accréditation des écoles doctorales. L'attention attachée à la mise en oeuvre de la charte des thèses, véritable contrat moral conclu entre le doctorant, son directeur de thèse, le directeur de l'école doctorale et celui du laboratoire d'accueil, constitue une garantie de qualité dans la mesure où elle définit les droits et les devoirs de chacun. La préparation d'une thèse doit en effet s'inscrire dans un projet personnel et professionnel clairement défini dans ses objectifs et ses moyens. Enquête sur les effectifs de doctorants et docteurs des écoles doctorales 2013
Le contrat doctoral
Créé par décret du 23 avril 2009, le contrat doctoral remplace notamment les contrats d’allocataire de recherche et de moniteur de l’enseignement supérieur. Mis en place à compter de la rentrée 2009, il est proposé aux doctorants, qu'ils soient recrutés par les établissements publics d'enseignement supérieur ou  de recherche. D’une durée de trois ans, il apporte toutes les garanties sociales d’un vrai contrat de travail conforme au droit public et fixe une rémunération minimale.
Le contrat doctoral est ouvert à tout doctorant inscrit en première année de thèse depuis moins de six mois : la condition d’âge et celle d’avoir obtenu son diplôme de master dans l’année, imposées pour l’allocation de recherche,  n’existent pas pour le contrat doctoral. Les candidatures sont examinées exclusivement au niveau local dans chaque établissement après diffusion d’une large information par les différentes écoles doctorales, notamment auprès des étudiants achevant la préparation des masters. Cet examen doit s’inscrire dans le cadre d’une politique de choix des candidats ouverte, lisible et équitable pour tous les étudiants titulaires d’un master ou d’un diplôme équivalent, quel que soit l’établissement dans lequel ils ont obtenu leur diplôme et la date de son obtention.
Le contrat doctoral est un contrat de droit public conditionné par l’inscription en doctorat. Ce nouveau contrat donne plus de garanties et s'adapte au cas par cas. Conclu pour une durée de trois ans, il est applicable dans les universités comme dans les organismes de recherche. Il est reconnu comme une vraie expérience professionnelle.
Le contrat doctoral peut être prolongé d’un an pour circonstances exceptionnelles dans le déroulement de l’activité de recherche. Il le sera en outre de droit, en cas de congé de maternité, de paternité, de congé d’adoption ou de congé maladie de longue durée, pour une durée égale à celle du congé.
Les activités confiées au doctorant contractuel peuvent être exclusivement consacrées à la recherche mais également inclure d’autres tâches : enseignement, information scientifique et technique, valorisation de la recherche, missions de conseil ou d’expertise pour les entreprises ou les collectivités publiques.
Le contrat doctoral fixe une rémunération minimale, indexée sur l’évolution des rémunérations de la fonction publique : depuis le 1er juillet 2010, elle s’élève à 1684,93 euros bruts mensuels pour une activité de recherche seule et 2024,70 euros bruts mensuels en cas d'activités complémentaires. Elle peut être augmentée au-delà du montant plancher.
En tant que contrat de droit public, le contrat doctoral est soumis aux mêmes principes que l'ensemble des contrats de la fonction publique, à savoir, notamment, la possibilité d'une période d'essai. Dans le cas du contrat doctoral, elle a été fixée à deux mois : elle n'est pas renouvelable.
Le contrat doctoral apporte toutes les garanties sociales d'un vrai contrat de travail, conforme au droit public. En particulier, l'employeur doit proposer au doctorant contractuel toutes les formations nécessaires à l'accomplissement de ses missions, que ce soit la préparation de sa thèse ou les activités complémentaires qui lui sont confiées.
Le contrat doctoral prévoit une possibilité de recours : une commission instituée au sein de chaque établissement peut être saisie de tout litige relatif à ces contrats (exécution, interruption du contrat...). Elle peut être saisie à l’initiative du doctorant contractuel  ou à celle du chef d'établissement. Cette commission comprend nécessairement des membres du conseil scientifique et des représentants élus des doctorants.
Le contrat doctoral confirme également la possibilité du versement d'indemnités de licenciement s'il est mis fin au contrat avant son terme.
Rémunération (depuis le 1er juillet 2010)
1684,93 euros bruts si le doctorant contractuel effectue uniquement de la recherche.
2024,70 euros bruts s’il effectue des activités complémentaires, par exemple de l'enseignement.
Les conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE)
Les CIFRE permettent aux doctorants de préparer leur thèse en entreprise en menant un programme de recherche et développement en liaison avec une équipe de recherche extérieure à l'entreprise. L'entreprise reçoit une subvention annuelle forfaitaire d'un montant de 14 000 euros et verse au doctorant un salaire brut annuel minimum de 23 484 euros (1957 euros/mois). Un contrat de travail, C.D.I. ou C.D.D. de trois ans, est conclu entre l'entreprise et le doctorant. Compte tenu de l'intérêt des CIFRE tant pour le développement de la recherche que pour les rapprochements entre entreprises et recherche publique et pour l'emploi des docteurs, un développement de ce dispositif a été engagé : avec environ 1200 CIFRE conclues annuellement, les efforts conjugués du ministère chargé de la recherche et de l'Association nationale de la recherche et de la technologie (A.N.R.T.), en charge de la gestion des conventions, ont permis de doubler le nombre de CIFRE en dix ans. Pour pouvoir bénéficier d'une CIFRE, il faut être titulaire d'un diplôme récent conférant le grade de master et s'inscrire en doctorat, sans condition de nationalité. L'étudiant qui souhaite en bénéficier doit en faire la demande auprès de l’A.N.R.T. Site de l'association
La professionnalisation
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche met en œuvre des dispositifs visant à assurer la formation professionnelle des futurs enseignants-chercheurs et à favoriser l'insertion professionnelle des docteurs. Par ailleurs, des dispositifs de professionnalisation des formations doctorales sont développés en relation avec certains partenaires.
Le contrat doctoral peut inclure d’autres tâches que l’activité de recherche, à choisir parmi les suivantes : un service d’enseignement (ex-monitorat), des missions de conseil ou d’expertise pour les entreprises ou les collectivités publiques, expérimentés sous l’appellation "doctorants-conseil", des missions de diffusion de l’information scientifique et technique, ou de valorisation de la recherche. Toutes les activités susceptibles d’être confiées aux doctorants contractuels doivent nécessairement être accompagnées d’une offre de formation correspondante. Les formations peuvent être organisées de façon mutualisée avec d’autres établissements (notamment dans le cadre de PRES) et peuvent faire appel aux structures existantes en matière de formation, telles que les écoles doctorales, les collèges doctoraux ou les Centres d’initiation à l’enseignement supérieur.
Les attachés temporaires d'enseignement et de recherche (ATER)
Les fonctions d'ATER permettent à des doctorants en fin de thèse, ou à des docteurs en attente de recrutement dans l'année qui suit leur thèse, d'obtenir un contrat à durée déterminée pour enseigner dans une université pour une durée normale d'un an. Les ATER constituent l'une des sources principales de renouvellement des corps d'enseignants-chercheurs. Ils peuvent demander à exercer leurs fonctions à temps partiel. Ce dispositif vise à permettre une transition vers des emplois d'enseignants-chercheurs au sein des établissements d'enseignement supérieur.
Des outils au service de la professionnalisation des doctorants

  • Les doctoriales

Des séminaires de sensibilisation et d'initiation au monde des entreprises ont été développés sous l'appellation de "doctoriales". Leur objectif principal est de créer un lieu de rencontre entre doctorants et acteurs économiques afin d'améliorer la communication entre les différents partenaires et de favoriser la prise de conscience, par les doctorants, de l'importance de leur projet personnel et professionnel.

Ces séminiares sont complétés par des formations spécifiques mises en place par les écoles doctorales (communication, langue étrangère, conduite de projet) destinées à aider le doctorant à préparer son avenir professionnel et à valoriser sa formation à la recherche au moment de son insertion professionnelle.

  • Valorisation des compétences, un nouveau chapitre de la thèse

L'objectif de ce programme est de préparer le doctorant à la démarche de recherche d'emploi en le conduisant à identifier les compétences multiples mises en oeuvre au cours des trois années de thèse et à les valoriser dans des situations professionnelles diversifiées. Ce travail, encadré par un tuteur généralement issu d'un cabinet de recrutement, donne lieu à l'élaboration d'un document de quelques pages, véritable bilan de compétences.
Des renseignements concernant les outils au service de la professionnalisation des doctorants peuvent être obtenus auprès de l'association Bernard-Gregory-Intelli'agence (A.B.G. Intelli'agence). Celle-ci a notamment pour mission de favoriser l'insertion des jeunes docteurs en entreprise.

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26 décembre 2013

Spécial master MEEF

Master : son évolution, ses objectifsQu'est-ce que le master MEEF? Permet-il de poursuivre en doctorat ? Quelles sont les différentes mentions du master MEEF ? Que sera-t-il proposé pour les étudiants déjà titulaires d’une master ?

 

  • ESPE : tout savoir sur les écoles Opérationnelles à la rentrée 2013, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) forment les enseignants de la maternelle à l’université, ainsi que les conseillers principaux d’éducation. Elles préparent à des masters Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF...
  • ESPE : présentation des écoles supérieures du professorat et de l'éducation Les ESPE proposent une formation des enseignants renouvelée, innovante et favorisant la réussite pour tous, quels que soient les territoires, l’origine culturelle ou sociale. A partir de la rentrée 2013, elles forment à des masters Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF), des formations de haut niveau, alliant enseignements, stages et formation en alternance...
26 décembre 2013

Master - Psychologue : une profession réglementée en France

Master : son évolution, ses objectifsLe ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche gère la profession réglementée de psychologue. Voici le parcours universitaire requis pour faire usage du titre de psychologue, les conditions d'obtention à l'exercice de cette profession, ses différents domaines d'exercice dans la fonction publique. Les modalités d'exercice de la profession de psychologue en France pour les détenteurs de diplômes étrangers sont possibles mais soumises à une procédure de reconnaissance des diplômes. Dossier à constituer pour déposer une demande de titre de psychologue. Rechercher les formations en psychologie dans les universités françaises: www.etudiant.gouv.fr.
Cadre européen des professions réglementées
La profession réglementée, au sens de la directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 septembre 2005
Liste des professions réglementées consultables pour chaque état membre de l'Union européenne.
Textes de référence
Décret n°90-255 du 22 mars 1990 fixant la liste des diplômes permettant de faire usage professionnel du titre de psychologue
Décret n°2005-97 du 3 février 2005 complétant le décret n° 90-255 du 22 mars 1990 fixant la liste des diplômes permettant de faire usage professionnel du titre de psychologue
Décret n°2003-1073 du 14 novembre 2003 relatif aux conditions de délivrance de l'autorisation de faire usage professionnel du titre de psychologue prévue à l'article 44-II de la loi n° 85-772 du 25 juillet 1985 modifiée
Arrêté du 18 novembre 2003 relatif à la composition du dossier et aux modalités d'organisation de l'épreuve d'aptitude et du stage d'adaptation prévues par le décret n° 2003-1073 du 14 novembre 2003 relatif aux conditions de délivrance de l'autorisation de faire usage professionnel du titre de psychologue prévue à l'article 44-II de la loi n° 85-772 du 25 juillet 1985 modifiée
Arrêté du 19 mai 2006 relatif aux modalités d'organisation et de validation du stage professionnel prévu par le décret n° 90-255 du 22 mars 1990 modifié fixant la liste des diplômes permettant de faire usage professionnel du titre de psychologue.
Qu'est-ce que les professsions réglementées ?
Ce sont des professions dans des secteurs d’activité ou professionnels très variés dont l’exercice est subordonné à la possession d’un diplôme ou à une condition formelle de qualification. Leurs critères d’accès ou leurs conditions d’exercice sont encadrés par des obligations règlementaires exigées par l’État. La liste des professions réglementées varie fortement d’un pays à l’autre. Chaque État établit la liste des professions qui sont réglementées sur son territoire et les déclare auprès de la Commission européenne - direction Marché intérieur. Les professions sont consultables pour chaque état membre sur la base de données mise à disposition à cet effet par la Commission europénne.
Pour la France, la liste des professions réglementées, ainsi que les autorités compétentes à contacter, est disponible sur le site du CIEP, centre ENIC-NARIC France, point de contact national.
Exercer la profession réglementée de psychologue
La profession de psychologue est la seule profession réglementée, gérée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Exercer la profession de psychologue en France pour les détenteurs de diplômes français

Le parcours universitaire français
En France, pour faire usage du titre de psychologue il est exigé d’être titulaire d’une licence mention "psychologie" et d’un master mention "psychologie" comprenant un mémoire de recherche et un stage professionnel. Un master mention "psychologie" ne permet pas, à lui seul, d’obtenir l’autorisation à faire usage professionnel du titre de psychologue.
Nota bene : Le doctorat de psychologie n’est pas un diplôme permettant l’usage professionnel du titre de psychologue.
Obtenir l’autorisation d’exercer
Le titulaire de diplômes permettant l'usage professionnel du titre de psychologue en France a obligation de s'inscrire au répertoire ADELI, à la Délégation territoriale départementale (D.T.D.) du département du lieu d'exercice afin d'être enregistrés sur un fichier en qualité de psychologue, par spécialité. À la suite de cet enregistrement, il lui est délivré une attestation mentionnant, entre autre, son numéro d'enregistrement (circulaire DHOS/DREES/2002/143 du 21 mars 2003 relative à l'enregistrement des diplômes de psychologues au niveau départemental).
Exercer dans la fonction publique
De nombreux textes réglementaires régissent les conditions d’usage du titre de psychologue  dans la fonction publique, que celle-ci soit hospitalière, territoriale ou de l’État (protection judicaire de la jeunesse).

  • Pour la fonction publique hospitalière, il convient de se référer au décret n° 91-129 du 31janvier 1991 portant statut particulier des psychologues de la fonction publique hospitalière. Divers arrêtés fixent la liste des titres et diplômes requis pour se présenter à ces concours (arrêté du 1 août 1996 relatif aux titres exigés pour l’accès aux concours sur titre de psychologue de la fonction publique hospitalière et arrêté du 22 avril 2008 modifiant l’arrêté du 10 janvier 2008 fixant la liste des diplômes ouvrant accès aux concours sur titre organisés pour le recrutement des psychologues de la fonction publique hospitalière).
  • Pour la fonction publique territoriale, il convient de se référer au décret n° 92-853 du 28 août 1992 portant statut particulier du cadre d’emplois des psychologues territoriaux ainsi qu’au décret n° 93-399 du 18 mars 1993 relatif aux conditions d’accès et aux modalités d’organisation des concours sur titres avec épreuve pour le recrutement des psychologues territoriaux.
  • Pour la protection judiciaire de la jeunesse (P.J.J.), il convient de se référer au décret n° 96-158 du 29 février 1996 portant statut particulier du corps des psychologues de la protection judiciaire de la jeunesse.
Exercer la profession de psychologue en France pour les détenteurs de diplômes étrangers
L’accès au titre de psychologue étant réglementé en France, les diplômés en psychologie qui peuvent justifier de trois années au moins d’études en psychologie peuvent soumettre une demande de reconnaissance à la commission consultative chargée d’émettre un avis sur l’octroi du droit à faire usage du titre de psychologue. Cette commission se prononce après examen d’un dossier constitué par le candidat et transmis au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
La commission de reconnaissance des diplômes étrangers
La commission chargée d’émettre un avis sur les diplômes étrangers dont les titulaires demandent l’autorisation de faire usage du titre de psychologue est composée de membres nommés pour une durée de six ans, renouvelable une fois. Elle comprend des membres désignés en leur qualité d’enseignants-chercheurs et des membres désignés en leur qualité de représentants des organisations professionnelles. La commission se réunit quatre fois par an.
En pratique : procédure pour obtenir la reconnaissance d’un diplôme étranger
Les titulaires de diplômes étrangers dans le domaine de la psychologie, doivent :
  1. télécharger le formulaire de demande de reconnaissance de diplôme étranger
  2. préparer un dossier complet en deux exemplaires transmis au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche

Dossier à constituer pour déposer une demande de titre de psychologue en fichier word
Dossier à constituer pour déposer une demande de titre de psychologue en fichier R.T.F.

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