La loi de financement de la Sécurité sociale du 17 décembre 2008 incite les entreprises d’au moins 50 salariés à conclure un accord ou, à défaut, un plan d’action en faveur de l’emploi des salariés âgés. Ce rapport présente les résultats d’une recherche sur la construction et la mise en œuvre d’accords et de plans d’action dans onze entreprises. Dans quelle mesure et de quelle façon la loi a-t-elle fait évoluer les pratiques de ces entreprises ? L’étude déroule en quatre chapitres, les principales caractéristiques des entreprises étudiées, analyse les processus d’élaboration des accords et les modalités de mise en oeuvre, et propose une analyse des effets de la loi de 2008. Cette recherche a été réalisée en réponse à un appel à projets de recherche de la Darès en mars 2011.
Construction et mise en œuvre d’accords et plans d’action en faveur de l’emploi des seniors. Ires-Anact, collectif d’auteurs, Rapport n° 05/2013, septembre 2013, 106 p.
Devenir ingénieur autrement : Alternance, formation continue et VAE
Jeune diplômé bac + 2 ou technicien plus ou moins expérimenté, il est possible de décrocher un titre d’ingénieur, pour progresser dans sa carrière. Trois solutions : l’alternance, la formation continue, la validation des acquis de l’expérience (VAE). ; pour un diplôme qui a la même valeur que celui obtenu en école sous statut étudiant. "Il y a égalité et parité d’estime entre toutes ces voies", expose Christine Julien, responsable compétences à la direction des formations du Conservatoire national des Arts et Métiers (Cnam). La profession y veille : sur le diplôme, rien n’indique comment il a été obtenu. Dans cet article d'Usine nouvelle : les différentes voies pour devenir ingénieur, dont celle de la VAE.
"Devenir ingénieur autrement", L'Usine Campus du 21.11.13.
Etude des besoins en main d’oeuvre dans le secteur de l’économie sociale et solidaire
Une récente étude de l’Observatoire national de l’économie sociale et solidaire (ESS) a pointé le nombre important de départs en retraite anticipés à l’horizon 2020, (plus de 600 000 salariés concernés, soit plus d’un quart des effectifs du secteur). Pour connaître plus précisément les caractéristiques des emplois du secteur et les évolutions attendues, le ministère délégué à l'Économie sociale et solidaire a commandé une étude au Credoc. Celui-ci a travaillé sur la population des 18-25 ans, en distinguant deux catégories selon le niveau de qualification :
- la population des « non qualifiés » : sans diplôme ou simplement avec le brevet des collèges ;
- la population des « peu qualifiés » : comprend la population précédente ainsi que les personnes possédant un BEP ou CAP.
La première partie de l’étude quantifie l’emploi dans l’ESS (par segment et par métiers). Elle mobilise l’enquête BMO 2012 de Pôle emploi et l’enquête Emploi de l’Insee. La deuxième partie, plus qualitative, complète les estimations chiffrées de la première partie : profils des intervenants du secteur, niveaux de qualification attendus, pratiques de gestion des ressources humaines, facteurs d’évolution (règlementation, évolution des besoins, financement)...
Credoc, novembre 2013, 42 p.
Tarn, VAE : il n'y a pas d'âge pour obtenir un vrai diplôme
A l'occasion de la semaine de la VAE qui se déroulera dans le Tarn du 2 au 6 décembre, Jean-Marc Bousquet, directeur du Cibc du Tarn, Point relais conseil en VAE, rappelle, dans une interview à la Dépêche, que le dispositif de VAE permet à une personne "d'obtenir un authentique diplôme en faisant valoir son expérience professionnelle". Le centre accueille plus de 800 personnes par an ; "60 % sont des demandeurs d'emploi ; les femmes sont largement majoritaires et ce sont les domaines du tertiaire, sanitaire et social qui sont le plus prisés". Deux témoignages indiquent que la VAE est possible à tout âge : Manine Zaham, 35 ans, agent hospitalier et Thierry Chazeau, 52 ans, chef de chantier.
Lire l'article et les témoignages dans la Dépêche du 25.11.13
Retour sur le débat régional à Toulouse : "Quelle France dans 10 ans ?"
Les débats régionaPetiteux pour nourrir le projet "Quelle France dans 10 ans ?" menés par Commissariat général à la stratégie et à la prospective se sont poursuivis avec une étape à Toulouse, le 12 novembre dernier. Consacrées au modèle productif, deux tables rondes ont réuni des économistes, des entreprises, des responsables de pôles de compétitivité et des syndicalistes. Avec deux thèmes au cœur des échanges : « Comment faire émerger les entreprises de taille intermédiaires (ETI) ? » et « Le capital humain, levier d’adaptation du système productif ».
Synthèse et vidéos sur le site du Commissariat général à la stratégie et à la prospective.
Un guide de l’e-réputation pour sa recherche d’emploi
ERASMUS+
Erasmus+ est le nouveau programme cadre européen dans le domaine de l'éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport pour la période 2014-2020. Il fusionne l'ensemble des programmes existants en matière d'éducation et de formation, ainsi que le programme "Jeunesse en action", et, pour la première fois, il ajoute le sport dans un programme européen.
Ce programme unique simplifié devrait garantir une gestion plus transparente et plus facile, un accès plus rapide au financement ainsi qu'une réduction des coûts administratifs. L'objectif est d'encourager la mobilité à des fins d'apprentissage en Europe, les échanges institutionnels, la coopération entre établissements d'enseignement, entreprises, organisations pour la jeunesse, autorités locales et régionales, et ONG, mais aussi de promouvoir les réformes politiques dans les trois domaines couverts par le nouveau programme.
Plus de quatre millions de jeunes pourraient bénéficier d'un financement pour étudier, se former, être bénévoles ou participer à des activités pour la jeunesse ou sportives dans un autre pays de l'UE, au titre du prochain programme septennal. Les jeunes âgés de 13 à 30 ans pourront aller à l'étranger pour étudier à l'université, faire un stage ou un apprentissage, ou travailler comme assistant. Ils pourront également enseigner ou acquérir une expérience professionnelle dans un autre pays de l'UE. Les animateurs d'associations jeunes ou d'autres travailleurs dans le domaine de la jeunesse pourront recevoir un financement pour des échanges, des formations ou des activités de création de réseaux. Les jeunes qui participent à des activités bénévoles, notamment le Service volontaire européen, seront également soutenus au titre d'Erasmus+.
De plus, les fonds seront disponibles pour les jeunes et les volontaires qui partent à l'étranger pour participer à des activités sportives, en particulier celles visant à renforcer l'inclusion sociale et à lutter contre le dopage, l'intolérance et la discrimination.
En savoir plus
Parcours législatif.
Un programme à trois piliers
Le nouveau programme inclut trois piliers principaux:
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l'éducation et la formation;
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la jeunesse; et
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le sport.
Dans le domaine de l'éducation et de la formation, tous les programmes actuels garderont leur nom, étant donné que les citoyens et les bénéficiaires les identifient facilement:
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Comenius pour les activités d'éducation scolaire;
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Erasmus pour tous les types d'enseignement supérieur;
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Erasmus Mundus pour toutes les activités d'enseignement supérieur au niveau international;
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Leonardo da Vinci pour l'enseignement et la formation professionels; et
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Grundtvig pour la formation des adultes.
Dans le domaine de la jeunesse, le nouveau programme "Jeunesse en action" soutiendra la mobilité des jeunes, les personnes actives dans le travail des jeunes ou les organisations pour la jeunesse, ainsi que les animateurs dans ce secteur. Le programme vise à aider les jeunes, notamment ceux qui ont moins l'opportunité d'aller à l'étranger, et à accroître l'inclusion sociale et la solidarité, en particulier via des programmes de mobilité individuelle. Erasmus+ consacre, pour la première fois dans un programme européen, un chapitre complet au sport. Ce programme se concentrera sur le sport amateur et devrait lutter contre les menaces transfrontalières à l'intégrité du sport, telles que le dopage, le trucage de matchs et la violence, ainsi que contre toutes formes d'intolérance et de discrimination.
Le budget global du nouveau programme Erasmus+ s'élève à 14 774 524 000 euros pour la période 2014-2020. Il s'agit d'une augmentation d'environ 47% en comparaison avec l'ensemble des programmes actuels d'éducation, de formation et consacrés à la jeunesse pour la période 2007-2013. Des fonds supplémentaires pour les étudiants de l'enseignement supérieur qui se rendent en dehors de l'UE ou qui viennent de pays tiers seront disponibles au titre des Fonds européens suivants: l'instrument de coopération au développement (ICD), l'instrument européen de voisinage (IEV), l'instrument de partenariat pour la coopération avec les pays tiers, et l'instrument d'aide de préadhésion (IAP). Les niveaux de dépenses annuels seront autorisés par le Parlement et le Conseil dans les limites du budget à long terme pour 2014-2020 (cadre financier pluriannuel). Le montant total du programme sera distribué entre les différentes activités comme le montre le tableau suivant:
Enveloppe budgétaire pour la période 2014-2020 - 14 774 524 000 euros | ||
77,5% du budget total consacré à l'éducation et la formation | 43% (33,3% du budget total du programme) | Enseignement supérieur |
22% (17% du budget total du programme) | Formation et enseignement professionnels | |
15% (11,6% du budget total du programme) | Enseignement scolaire | |
5% (3,9% du budget total du programme) | Enseignement pour adultes | |
Jeunesse | 10% | Volontariat et programmes d'échanges pour jeunes |
Système de garanties des prêts | 3,5% | Garanties de prêts pour étudiants en Master |
Jean Monnet | 1,9% | Instituts universitaires ou associations actives dans le domaine des études d'intégration européenne |
Sport | 1,8% (ou au moins 238 872 euros) | Activités sportives |
Autres dépenses | 3,4% | Subventions de fonctionnement aux agences nationales |
1,9% | Dépenses administratives |
À l'avenir, les fonds à des fins de mobilité d'apprentissage seront alloués sur base de la population totale, du coût de la vie dans chaque État membre (plutôt que du nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur comme précédemment) et des distances entres les capitales des États membres. Le Parlement européen souligne que les bourses attribuées au titre du nouveau programme devraient être adaptées en fonction du coût de la vie et des frais de séjour dans le pays de destination. Par ailleurs, les États membres devraient exempter les bourses de toute taxe et cotisation sociale. Ces fonds seront gérés par l'agence nationale ou les agences désignées par chaque État membre comme responsables du programme Erasmus+.
Le programme est ouvert aux jeunes âgés de 13 à 30 ans, qu'ils soient étudiants, stagiaires, apprentis, bénévoles, impliqués dans des activités pour la jeunesse, enseignants ou formateurs, dans une organisation ou une institution active dans les domaines de l'éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport. Erasmus+ continuera de se concentrer sur les besoins des jeunes et favorisera, dans l'ensemble de l'UE, les expériences d'apprentissage formelles et informelles dans tous les domaines. Les écoles ou autres institutions d'enseignement ou de formation, les organisations pour la jeunesse, de bénévolat et les autres événements sportifs européens à but non lucratif seront également soutenus par Erasmus+.
Les États membres disposent de leurs propres systèmes de garantie des prêts. Toutefois, ceux-ci s'appliquent généralement au niveau national. C'est pourquoi le mécanisme européen de garantie pour les prêts étudiants se concentrera sur le soutien des étudiants en master qui partent étudier à l'étranger. Il fournira des garanties partielles pour des prêts accordés au meilleur taux possible. Ce nouvel outil visant à promouvoir la mobilité d'apprentissage pour les étudiants en master ne remplacera pas et n'entravera pas les systèmes de bourse actuels ou futurs qui soutiennent la mobilité des étudiants aux niveaux local, national ou européen. Le mécanisme sera ouvert à tout étudiant résidant dans un pays participant et qui souhaite poursuivre ses études de master dans un autre pays participant. Les prêts seront octroyés sur une base non discriminatoire et aucune garantie parentale ou de tierce personne ne seront requis. Le mécanisme soutiendra les prêts jusqu'à 12 000 euros pour un programme master d'un an et jusqu'à 18 000 euros pour un programme master de deux ans. Les étudiants pourront demander un prêt via une banque ou un autre organe financier participant au programme. Le prêt devrait être offert à l'étudiant aux conditions les plus favorables, par exemple:
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un taux d'intérêt significativement plus bas que le taux du marché;
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la possibilité de différer le paiement des intérêts pendant la période d'étude;
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un délai de carence avant le début des remboursements, d'une durée minimale de 12 mois après la fin des études;
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une clause permettant de suspendre les remboursements pendant une période minimale de douze mois sur la durée du prêt; et
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aucune sanction pour un remboursement total ou partiel précoce.
Erasmus+ permet de nouveaux partenariats ou d'alliances de la connaissance, entre des instituts d'enseignement supérieur et des entreprises. L'objectif est d'accroître la créativité, l'innovation et l'entreprenariat en offrant des possibilités d'apprentissage intéressantes pour les étudiants dans un véritable environnement professionnel et en développant de nouvelles approches de cursus et pédagogiques. Les alliances sectorielles pour les compétences ou les partenariats entre des organismes d'éducation et de formation et des entreprises, visent à promouvoir l'employabilité en créant de nouveaux cursus spécifiques aux secteurs et en développant des méthodes innovantes d'enseignement et de formation.
Erasmus+ sera mis en œuvre par la Commission européenne au niveau de l'UE. Sur le plan national, chaque État membre a le droit de décider de l'agence (ou des agences, en fonction du droit national et des pratiques du pays) responsable de la gestion du programme.
Le programme « Erasmus + » adopté par le parlement Européen
- étudier et se former,
- être bénévole ou participer à des activités pour la jeunesse ou sportives dans un autre pays de l'UE,
- suivre un stage ou un apprentissage, enseigner ou acquérir une expérience professionnelle dans un autre pays de l'UE,
- être soutenu dans des activités associatives et bénévoles dans le cadre du Service volontaire européen.
Céreq, Catherine Veyssy est élue présidente du conseil d’administration
Catherine Veyssy, vice-présidente de la région Aquitaine en charge de la formation professionnelle est élue présidente du conseil d’administration du Céreq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications). Elle a été élue ce jeudi 28 novembre 2013 pour un mandat de trois ans.
Catherine Veyssy a été nommée au conseil d’administration en tant que personnalité qualifiée par les ministères de tutelle du Céreq, Éducation nationale et ministère du Travail.
Âgée de 53 ans, cadre territorial, Catherine Veyssy est élue au conseil régional d'Aquitaine depuis 2004, elle a été vice-présidente déléguée à la Politique de La Ville jusqu'en 2010. Elle est, par ailleurs, vice-présidente de l’association Aquitaine Cap Métiers et de l'Aérocampus de Latresne en Gironde.
Elle succède à Nicole Belloubet qui a présidé le conseil d’administration du Céreq de décembre 2012 à mars 2013. Appelée à siéger au Conseil constitutionnel en février 2013, Nicole Belloubet a dû quitter la présidence du conseil d’administration du Céreq dans le mois suivant sa nomination.
Télécharger le communiqué au format PDF : Céreq, Catherine Veyssy est élue présidente du conseil d’administration
Contact presse : Marie-Christine Antonucci - 04 91 13 28 94 - servicepresse@cereq.fr
Catherine Veyssy élue présidente du Céreq
- mener des études et des recherches sur les qualifications,
- évaluer les formations, les dispositifs et politiques publiques mis en œuvre,
- formuler des avis et des propositions.