Pay No Attention to Supposedly Low MOOC Completion Rates
By Kevin Carey. The recent New York Times coverage of a University of Pennsylvania study of 16 Coursera courses has helped solidify the new conventional wisdom about MOOCs: They have terrible completion rates. The Times reports that “only about 4 percent completed the courses,” which jibes with the Penn press release, titled “PENN GSE STUDY SHOWS MOOCS HAVE RELATIVELY FEW ACTIVE USERS, WITH ONLY A FEW PERSISTING TO COURSE END” and accompanying slide deck, which says, under “Emerging Conclusions,” that “Few ‘persist’ to course end.”
This way of thinking about MOOCs is misleading. It mostly reflects how the traditional college mindset continues to dominate and limit the public understanding of what higher education can and should mean. More...
Saudi MOOC Startup Wants to “Disrupt” Arab Education
By Ahmed Al Omran. While technology has allowed us to do more things and do them better, a gap still remains between the potential of technology and its actual utilization to improve our lives.
This notion was very frustrating to Saudi entrepreneur Fouad Al-Farhan, who decided to do something about it. He reached out to his friend Sami Al-Hussayen and they started Rwaq – an online education platform to provide free academic courses in Arabic covering different fields and specializations. More...
Publication des résultats de la 4e enquête sur l'insertion professionnelle des diplômés de l'université
Les résultats de l'enquête sur l'insertion professionnelle des diplômés 2010 de l'université, réalisée par le M.E.S.R. sur la base des données transmises par les universités, sont disponibles en ligne, depuis mercredi 18 décembre, sur le site du ministère. Tous les chiffres de l'enquête.
Réalisée entre décembre 2012 et avril 2013, cette quatrième enquête porte sur les diplômés 2010 de D.U.T., Licence professionnelle et master, 30 mois après l’obtention du diplôme. Cette année, 81 universités sur 83 ont répondu à l’enquête, montrant que l’insertion professionnelle, inscrite au cœur de la loi du 22 juillet 2013, est de plus en plus prise en compte par les politiques des universités.
Instrument de pilotage pour les universités et pour le ministère qui a fait de la réussite des étudiants et de leur l’insertion une priorité, cette enquête est une information importante pour les familles et les étudiants. Comme le rappelle la ministre, "avoir une bonne information en amont, dès les années lycées, sur les débouchés et filières est décisif pour bien s’orienter, pour construire son parcours et son projet professionnel".
La ministre tient à souligner que les résultats de cette enquête montrent le taux d’insertion élevé des diplômés des universités, qui accueillent 62,5 % des étudiants :
- 90 % de taux d’insertion pour les masters, 91 % pour les licences professionnelles, 88 % pour les D.U.T. ;
- ce taux a bien résisté à la crise et est resté stable, ne perdant qu'un point par rapport aux enquêtes précédentes (91 % pour les masters en 2012) ;
- ce taux est proche de celui des écoles d’ingénieurs ou écoles de commerce : 96 % en écoles d’ingénieurs selon l’enquête INSEE Formations et Emploi 2013 et 93 % en écoles de commerce ;
- il faut toutefois noter des disparités entre filières : parmi les meilleurs taux, sans surprise, on trouve l’informatique (97%), les mathématiques (95%), les filières génie civil, génie des procédés ou l'électronique (94%). Certaines filières ont des taux plus faibles mais toutefois satisfaisants. Un travail a d’ailleurs été engagé par le ministère sur ces formations en sciences humaines et sociales et leurs débouchés ;
- enfin, les emplois occupés sont d'un bon niveau (87% de cadres et professions intermédiaires pour les masters, 73% pour les licences pro, 59% pour les D.U.T.). Dans plus de 90 % des cas, il s'agit le plus souvent d'emplois stables et à temps plein.
La ministre tient également à souligner les bonnes performances des universités de proximité en matière d’insertion de leurs étudiants. Ouvertes sur le monde économique, bien insérées sur leur territoire, elles accueillent en plus grand nombre des étudiants boursiers issus de milieux populaires et parviennent à la fois à un taux de réussite en licence et d’insertion professionnelle supérieure à la moyenne.
A quelques semaines de l’ouverture d’A.P.B. (Admission Post-Bac), la ministre veut souligner la qualité des formations offertes par notre enseignement public, qu’il s’agisse de l’université ou des écoles. Elle rappelle que la France est passée du 5e au 3e rang pour l’accueil des étudiants étrangers et que près de 95 % de ces étudiants plébiscitent la France pour la qualité de sa formation.
De l’Université de Paris aux universités franciliennes
La CPU est partenaire du colloque « de l’Université de Paris aux universités franciliennes » organisé à la Sorbonne et aux Archives nationales les 30 et 31 janvier 2014.
Ce colloque s’inscrit dans la volonté de la CPU de promouvoir les recherches sur l’université en s’intéressant à une période qui a durablement marqué les universités franciliennes.
En effet, à la charnière des années 1960 et 1970, l’université de Paris est remaniée en profondeur et divisée en treize universités autonomes. Cette transformation, dont le fondement institutionnel repose sur le décret du 21 mars 1970, mérite d’être mise en perspective à l’heure où de nouvelles formes de regroupement recomposent l’espace universitaire francilien. La mémoire collective fait généralement de la crise de Mai 1968 l’origine et la cause de ce qui, pour certains, constitue un « démantèlement » de la Sorbonne.
Ce colloque scientifique transdisciplinaire abordera différentes questions sous la forme de monographies successives.
Une table ronde consacrée à une approche transversale se déroulera à la fin de la première journée, jeudi 30 janvier de 17h30 à 19h, dans le Grand Salon de la Sorbonne ; 47 rue des Ecoles, 75005 Paris.
Intitulée « l’espace universitaire francilien en perspective ; regards croisés de chercheurs, témoins et acteurs », cette table ronde est ouverte à toute personne qui s’intéresse à l’histoire des universités franciliennes.
Inscriptions au colloque ou à la table ronde du jeudi 31 janvier auprès de ce.archives@ac-paris.fr
Pour toute information vous pouvez contacter Stéphanie Méchine – 01 40 46 23 95
Suite à l’accord national interprofessionnel du 14 décembre 2013 relatif à la formation professionnelle
La CPU salue l’adoption d’un projet d’accord national interprofessionnel (ANI) relatif à la formation professionnelle, le 14 décembre dernier. Plusieurs sections de cet accord, dont les points essentiels sont la création pour chaque salarié d’un compte personnel de formation (CPF), la réforme de l’entretien professionnel et celle du financement de la formation, concernent, sans les nommer, les universités.
L’article 2 de l’ANI, notamment ; précise :
« Une formation formalisée se caractérise par :
- la détermination d’objectifs préalables ;
- une ingénierie de formation ;
- la mise en œuvre de moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement ;
- l’évaluation des acquis ou des résultats de la formation.
Les modalités pédagogiques mobilisées peuvent être variées.
En fonction des besoins de la personne ou des contraintes de l’entreprise, la formation peut être continue ou séquencée, présentielle ou à distance, de durée variable et encadrée ou non par un formateur.
Sur la base de cet article notamment, un travail de définition de l’action de formation est mené avec les pouvoirs publics et devra déboucher avant la fin du premier semestre 2014. »
La CPU se félicite d’une définition centrée sur l’acquisition de compétences, qui correspond à la démarche accomplie par les universités pour inscrire leurs formations, de tous niveaux, de la licence au doctorat, au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
C’est la raison pour laquelle la CPU réitère la première proposition qu’elle a formulée à l’issue de son colloque intitulé « les universités au cœur de la formation professionnelle et de l’apprentissage », demandant la prise en compte de droit dans le CPF de toutes les formations des établissements d’enseignement supérieur inscrites au RNCP.
Les universités sont un service public, et doivent naturellement devenir le premier lieu où se mettra en œuvre le compte personnel de formation. Elles entendent, à ce titre, être associées à l’action de définition de l’action de formation définie à l’article2 de l’ANI.
Par ailleurs, le titre II de l’ANI est consacré au rôle des branches professionnelles envers les entreprises et les salariés afin, notamment, d’améliorer la qualité de la formation fournie (articles 7 et 11). La CPU salue cette avancée, qui entre dans le cadre d’un référentiel qualité qu’elle appelait de ses vœux en conclusion de son colloque sur la formation professionnelle (proposition 21). La CPU tient cependant à rappeler qu’elle a signé, le 29 novembre dernier, un protocole de collaboration avec 17 branches professionnelles, dont sont également cosignataires la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR). Une partie de ce protocole est précisément consacrée à la formation tout au long de la vie, l’évolution des métiers et formations, l’entrepreneuriat, le développement de l’alternance et la validation des acquis de l’expérience. Les universités sont là encore engagées, avec leurs partenaires, dans la mise en œuvre de ce protocole, et souhaitent donc, bien qu’elles n’y soient pas spécifiquement mentionnées, être actrices des évolutions engagées par l’ANI. Elles peuvent par exemple contribuer à l’élaboration de méthodologies d’évaluation de la formation telles que l’envisage l’article 11 de l’ANI, en confiant ce rôle au Conseil national d’évaluations de la formation professionnelle, dont la CPU devrait être membre.
La CPU tient également à souligner spécifiquement, à l’occasion de la publication de l’ANI, certaines des propositions formulées lors de son colloque : afin de favoriser l’accès des fonctionnaires à la formation continue dans les universités (proposition 2), de reconnaître dans les financements des universités et remontées statistiques du MESR le rôle croissant des universités dans la formation tout au long de la vie (proposition 18) ; de simplifier les mécanismes de financement de la formation (proposition 20), ce vers quoi tend l’ANI.
La CPU rappelle enfin que les universités, dans un souci de simplification et lisibilité pour les stagiaires, se sont engagées à favoriser le développement de la reprise d’études et de la validation d’acquis par la mise en place de guichets uniques pour les stagiaires (proposition 27) et par la création, également de guichets uniques présentant l’offre de formation continue, apprentissage et VAE aux entreprises (proposition 28) ; ces engagements ne pourront que contribuer à la réussite de la future loi sur la formation professionnelle.
Retrouvez l’ensemble des contributions et interventions formulées à l’occasion du colloque.
9 étudiants sur 10 recommandent la France comme destination d’études
Deuxième édition du Baromètre Campus France TNS Sofres sur l’image et l’attractivité de la France auprès des étudiants étrangers
Deux ans après sa première édition, Campus France réédite le baromètre réalisé par TNS Sofres sur l’image et l’attractivité de la France auprès des étudiants étrangers. Cette année encore, notamment grâce à l’aide apportée par les membres du Forum et les Espaces Campus France dans la diffusion de l’enquête, plus de 20 000 étudiants à travers le monde ont accepté de répondre.
Trois populations d’étudiants ont été interrogées de juillet à octobre 2013 : ceux qui s’apprêtent à venir (ou qui découvrent tout juste la France), ceux qui sont en cours de séjour d’études et ceux qui ont fini leur séjour d’études.
Parmi les principaux enseignements de cette étude, la France reste une destination attractive, malgré une concurrence accrue (45% des étudiants qui choisissent de venir en France ont hésité avec un autre pays, ce qui représente une augmentation de 5 points par rapport à la précédente enquête). Les trois principales raisons de choisir la France tiennent dans la qualité de l’enseignement, la pratique de la langue française et l’intérêt culturel du pays. La francophonie et l’enseignement supérieur de fait offrent des bénéfices croisés, les étudiants étrangers choisissant la France pour leur pratique de la langue française ou l’envie de la pratiquer, et à l’inverse, le séjour d’études améliore le niveau de la langue et favorise la poursuite de liens amicaux et professionnels avec la France. Enfin, cette étude permet de mesurer l’apport de Campus France dans le choix de la France comme destination d’études.
Cette enquête permet d’identifier les évolutions par rapport à 2011 et apporte de nouveaux éléments de réponses à certaines questions comme l’impact qu’a pu avoir la circulaire Guéant ou l’importance de l’accueil des Français pour les étudiants étrangers. Retrouvez les résultats dans l’espace documentaire
Campus France remercie tous les étudiants qui ont accepté de répondre.
Vous êtes un acteur de l'orientation, de la formation ou de l'emploi ?
Nouveau le programme de professionnalisation 2014
Planning des dates de sessions 2014
Programmes détaillés des formations 2014
Le CARIF Espace Compétences vous propose une plateforme de services
Elle vous permet:
- d'accéder au dispositif complet de professionnalisation 2014 : des formations modulaires ou certifiantes ou des journées outils,
- de participer à des conférences thématiques sur des sujets de fond ou d'actualité
- d'être informés sur les obligations réglementaires et la législation sociale vous concernant,
- de bénéficier du service de veille (centre de documentation, lettre d'information, appels d'offres, liens utiles, etc...)
Vous êtes un organisme de formation ? Faites-vous connaître en vous inscrivant sur l'outil régional d'information sur l'offre de formation: la Banque Régionale de l'Offre de Formation.
Le nouveau programme de professionnalisation 2014 du CARIF Espace Compétences est disponible
Fruit d'une réflexion commune impliquant les financeurs ainsi que les représentants des réseaux professionnels, ce dispositif intègre chaque année les résultats des évaluations des actions proposées, des enquêtes usagers, des notes évaluatives des intervenants, et les conclusions de différents rapports de synthèse.
Il a évolué au cours des années et le CARIF Espace Compétences a ainsi développé des ingénieries nouvelles et une expertise métier pour prendre en compte les situations de travail fortement impactées par les mutations économiques, le développement de l'orientation et de la formation tout au long de la vie, la gestion des transitions professionnelles… L'édition 2014, comme chaque année, traite de thématiques qui se veulent transversales, afin que les professionnels des différents réseaux puissent travailler ensemble sur des pratiques et préoccupations communes.
Consulter le programme de professionnalisation 2014.
La Direccte Provence-Alpes-Côte d'Azur publie une étude qualitative des accords sur l'égalité hommes-femmes
La Direccte Provence-Alpes-Côte d'Azur publie une étude qualitative des accords sur l'égalité hommes-femmes dans la région. Le document revient sur l'application de la loi 2010-1330 du 9 novembre 2010 et analyse 59 accords et 7 plans d'action conclus par les entreprises de 50 salariés et plus, dans le cadre de ces obligations légales.
Cette étude est disponible sur le site internet de la Direccte Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Les principaux points du nouveau Compte personnel de formation (CPF) intégré dans l'ANI Formation
Après d'intenses et difficiles négociations, les partenaires sociaux ont adopté un nouvel accord national interprofessionnel sur la formation professionnelle le 14 décembre 2013.
Cet accord, ouvert à la signature des différentes organisations patronales et syndicales, apporte de substancielles modifications au système de formation professionnelle, notamment la création d'un Compte personnel de formation (CPF). Il est intégré dans le titre III de l'accord (pages 11 à 20).
- Le CPF est mis en œuvre à compter du 1er janvier 2015, se substituant au Droit Individuel à la Formation (DIF). Dans ce cadre, le CPF est créé à l`entrée d`un individu sur le marché du travail (apprenti,salarié en alternance ou non, demandeur d`emploi), potentiellement dès 16 ans jusqu'au moment de sa retraite.
- Il est alimenté à partir d'une activité salariée et permettra d`accumuler au maximum 150 heures de formation sur 9 ans (120 heures cumulables sur 6 ans, soit 20 heures par an, puis 30 heures sur les trois années suivantes, soit dix heures par an).
- Un transfert des heures de DIF non utilisées par les salariés sur le nouveau CPF sera réalisé au 1er janvier 2015. L'information relative aux heures capitalisées dans le CPF sera disponible en ligne via un site internet.
- En cas d`'eures insuffisantes pour réaliser une formation, le CPF pourra être abondé par l'employeur, les branches professionnelles, le Pôle emploi, les Conseils régionaux ou l`Etat, la CAF, l`Agefiph voire l'individu lui-même. Les formations devront, elles, être obligatoirement qualifiantes, correspondant aux besoins de l'économie et favorisant la sécurisation des parcours. Le CPF pourra être utilisé pour le complément d`une formation dans le cadre d`une VAE.
- Le salarié sera le seul maître d`œuvre de sa mobilisation. Il pourra ainsi le mobiliser hors temps de travail, sans autorisation de l`employeur. Sur le temps de travail, il devra demander une autorisation.
Les demandeurs d'emploi pourront également mobiliser leurs CPF sans demander d`accord au Pôle emploi s'ils disposent de suffisamment d'heures pour leur projet de formation.
- Les financements du CPF seront assurés par les entreprises dans le cadres d'accords d`entreprises ou de branches, par le Fonds de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP) notamment pour les formations mises en œuvre au titre des listes interprofessionnelles réalisées nationalement et régionalement, par les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (OPCA).
Les différentes modalités de mise en œuvre du CPF seront soumises à la transposition de l`accord dans le projet de loi présenté dès le 22 janvier 2014 au Parlement et sont donc susceptibles d`être amendées.