Dans la hiérarchie des outils des recruteurs, les réseaux sociaux professionnels arrivent en quatrième position, et bénéficient d'une très bonne image alors que leur usage n'est pas encore généralisé… A contrario, les actifs utilisent massivement ces supports, notamment dans une perspective de recherche active d'emploi ou de veille. Une étude Harris Interactive pour Viadeo et l'ACCE souligne bien d'autres différences entre les actifs et les recruteurs concernant les réseaux sociaux, qui vont obliger les entreprises à combler ces écarts et ce retard en revoyant complètement leur processus de recrutement.
Les réseaux sociaux professionnels connaissent une croissance exponentielle. Mais celle-ci varie assez fortement suivant que l'on est actif ou recruteur. Suite...
La Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) vient de publier sa note mensuelle, cette fois relative aux contrats de professionnalisation. Des contrats qui semblent s'essouffler, puisqu'ils affichent une baisse et une durée plus courtes en 2012 par rapport à 2011. Mais ils attirent toujours les diplômés, et offrent même aux plus expérimentés des CDI à l'arrivée.
Des contrats de professionnalisation plus courts, moins nombreux en plus d'inégalités. C'est ce qui ressort de la dernière note publiée par la Dares, la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, en date du mois de décembre. Moins nombreux et plus courts, ces contrats semblent grandement dépendre du niveau d'études et de l'expérience. Une disparité de plus chez les jeunes ? More...
Si Facebook est toujours le réseau social le plus connu et populaire en France, il est de plus en plus talonné par YouTube, révèle une enquête de l'Observatoire des Réseaux Sociaux. Twitter, Skype et Dailymotion arrivent juste derrière dans le cœur des jeunes français.
Les médias et réseaux sociaux ne cessent de gagner en notoriété et de prendre de l'importance dans l'activité des Français. L'Observatoire des Réseaux Sociaux, lancé en 2007 par l'institut IFOP, vient ainsi d'évaluer la notoriété de 56 réseaux sociaux auprès d'un échantillon de 2004 internautes, représentatif de la population internaute française âgée de 18 ans et plus. More...
Dotations en hausse et création d'emploi : c'est la bonne nouvelle communiquée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ces dotations devraient ainsi favoriser le premier cycle universitaire, l'innovation pédagogique et les développements numériques.
Bonne nouvelle pour les universités : "les dotations des universités et des établissements d'enseignement supérieur pour l'année 2014 sont toutes en progression entre 0,15 % et 3 % par rapport à l'année dernière", affirme le ministère de l'Enseignement supérieur, dans un communiqué. L'enveloppe totale consacrée frôle ainsi la barre des 10 milliards d'euros, soit une augmentation de 0,7 % par rapport à 2013. More...
« Je voudrais évoluer dans mon entreprise, comment m’y prendre ? », « Je risque d’être licencié, comment rebondir ? », « J’envisage de trouver une formation, comment la trouver ? » Autant de questions qu’un salarié peut avoir à se poser. Mais où et à qui la poser ? Le dispositif de Conseil en évolution professionnelle (CEP) expérimenté dans les Pays de la Loire se déploie progressivement dans les territoires depuis 2010. Il permet à chaque salarié d’avancer dans sa situation et d’obtenir des réponses aux questions qu’il se pose, en dehors de son entreprise.
Début 2014, la totalité de la région sera couverte. Il est issu d’une réflexion commune entre les partenaires sociaux, membres de la Commission paritaire interprofessionnelle régionale de l’emploi (Copire) et la Région. Deux instances qui pilotent le dispositif. Le financement est assuré par le Conseil Régional et le Fongecif ; celui-ci est également en charge de l’animation et de la professionnalisation des acteurs. La prestation est réalisée par des conseillers de cabinet conseil, de centre de bilan ou du Fongecif selon les territoires. Le CEP s’inscrit dans le plan régional de continuité professionnelle pour les salariés adopté par le Conseil régional. Ses objectifs : accompagner l’évolution professionnelle par l’adaptation des qualifications et éviter les ruptures professionnelles.
En pratique, c’est simple. Le salarié appelle le 02 40 20 28 00 ; saisit le code postal de son domicile ou de son lieu de travail depuis un guide vocal. Il est ensuite mis en relation avec l’opérateur de conseil en évolution professionnelle le plus proche. Le CEP s’inscrit dans une logique de proximité et, par le biais de la mise en place du Service public de l’orientation (SPO), de nouvelles structures relais rentrent en jeu comme, par exemple, des Maisons de l’emploi, des Centres d’information et d’orientation (CIO), Pôle emploi, des structures de communautés de communes.
Depuis le lancement en 2010 jusqu’en octobre 2013, quelque 1 000 bénéficiaires ont eu recours au CEP, dont 68 % de femmes. Âge moyen : 37 ans, niveau IV maxi pour 62 %, une majorité d’employés à 60 % et 13 % de cadres et ingénieurs. Le commerce et la santé-action sociale représentent chacun plus de 16 % des secteurs d’activités des bénéficiaires, viennent ensuite l’industrie manufacturière pour près de 14 % et les autres activités de services pour près de 10 %.
Quant aux éléments déclencheurs, la lassitude dans le travail est le plus important avec 25 % des cas. Viennent ensuite dans près de 15 % des cas les contraintes professionnelles. Enfin, un bénéficiaire sur cinq souhaite « faire le point » et un sur cinq également « faire un autre métier sans savoir lequel ».
L’expérimentation se termine en 2015, mais déjà se dessine la nouvelle étape puisque les partenaires sociaux, au niveau national, s’inspirent du CEP dans les Pays de la Loire et le retranscrivent dans l’Accord national interprofessionnel (ANI). Le CEP pourrait évoluer vers davantage d’accompagnement et intervenir sur des sujets en lien avec les compétences, l’emploi et la formation.
« Je voudrais évoluer dans mon entreprise, comment m’y prendre ? », « Je risque d’être licencié, comment rebondir ? », « J’envisage de trouver une formation, comment la trouver ? » Autant de questions qu’un salarié peut avoir à se poser. Mais où et à qui la poser ? Le dispositif de Conseil en évolution professionnelle (CEP) expérimenté dans les Pays de la Loire se déploie progressivement dans les territoires depuis 2010. Il permet à chaque salarié d’avancer dans sa situation et d’obtenir des réponses aux questions qu’il se pose, en dehors de son entreprise.
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Début 2014, la totalité de la région sera couverte.
Il est issu d’une réflexion commune entre les partenaires sociaux, membres de la Commission paritaire interprofessionnelle régionale de l’emploi (Copire) et la Région. Deux instances qui pilotent le dispositif. Le financement est assuré par le Conseil Régional et le Fongecif ; celui-ci est également en charge de l’animation et de la professionnalisation des acteurs. La prestation est réalisée par des conseillers de cabinet conseil, de centre de bilan ou du Fongecif selon les territoires. Le CEP s’inscrit dans le plan régional de continuité professionnelle pour les salariés adopté par le Conseil régional. Ses objectifs : accompagner l’évolution professionnelle par l’adaptation des qualifications
et éviter les ruptures professionnelles.
En pratique, c’est simple. Le salarié appelle le 02 40 20 28 00 ; saisit le code postal de son domicile ou de son lieu de travail depuis un guide vocal. Il est ensuite mis en relation avec l’opérateur de conseil en évolution professionnelle le plus proche.
Le CEP s’inscrit dans une logique de proximité et, par le biais de la mise en place du Service public de l’orientation (SPO), de nouvelles structures relais rentrent en jeu comme, par exemple, des Maisons de l’emploi, des Centres d’information et d’orientation (CIO), Pôle emploi, des structures de communautés de communes.
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Depuis le lancement en 2010 jusqu’en octobre 2013, quelque 1 000 bénéficiaires ont eu recours au CEP, dont 68 % de femmes. Âge moyen : 37 ans, niveau IV maxi pour 62 %, une majorité d’employés à 60 % et 13 % de cadres et ingénieurs. Le commerce et la santé-action sociale représentent chacun plus de 16 % des secteurs d’activités des bénéficiaires, viennent ensuite l’industrie manufacturière pour près de 14 % et les autres activités de services pour près de 10 %.
Quant aux éléments déclencheurs, la lassitude dans le travail est le plus important avec 25 %
des cas. Viennent ensuite dans près de 15 %
des cas les contraintes professionnelles. Enfin, un bénéficiaire sur cinq souhaite « faire le point »
et un sur cinq également « faire un autre métier sans savoir lequel ».
L’expérimentation se termine en 2015, mais déjà se dessine la nouvelle étape puisque les partenaires sociaux, au niveau national, s’inspirent du CEP dans les Pays de la Loire et le retranscrivent dans l’Accord national interprofessionnel (ANI). Le CEP pourrait évoluer vers davantage d’accompagnement et intervenir sur des sujets en lien avec les compétences, l’emploi et la formation.
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Par Rachida Soussi. Le classement Universum « Top 50 des employeurs les plus attractifs en Europe en 2013 » est paru. Indétrônable, Google reste l’employeur idéal chez les futurs commerciaux. Siemens devient, en revanche, le nouvel employeur préféré des futurs ingénieurs. Si tous les futurs jeunes actifs restent attachés au sacro-saint équilibre entre vie privée et vie professionnelle, les objectifs de carrière diffèrent selon les pays. Du côté des étudiants en commerce/management, le géant des moteurs de recherche Google est une nouvelle fois consacré meilleur employeur. En revanche, EY (ex-Ernst&Young) détrône L’Oréal et lui ravit la deuxième place. Coca-Cola et le cabinet d’audit PwC (PricewaterhouseCoopers) font leur entrée dans le top 5 et prennent, respectivement, la 4e et 5e place. Chez les étudiants en Ingénierie, Siemens gagne deux places, et devient l’employeur idéal. BMW Group et IBM perdent chacun une place et occupent la 2e et 3e marches du podium. Google et Microsoft conservent respectivement la 4e et la 5e place.
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Par Brice Ancelin. On ne peut pas faire porter tous les maux à la formation continue. C’est vrai. Et l’on peut même prendre le contre-pied de cette attitude et affirmer que la formation continue est une chance. Une chance pour l’individu, l’entreprise, les territoires… Et si
la formation continue ne peut pas tout, elle peut beaucoup.
Le numérique et les nouvelles technologies facilitent chaque jour un peu plus l’individualisation de la formation et sa diffusion. Réduction des coûts, diffusion plus large, en tout lieu et à tout moment ; «
anytime, anywhere », scandent les anglophiles.
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Les partenaires sociaux ont conclu le 14 décembre un accord fondamental sur le développement de la formation professionnelle en France. Les réactions de la FFP (Fédération de la formation professionnelle).
Pour la première fois, l’accord interprofessionnel fait rentrer la formation dans le champ économique en l’installant comme un investissement, levier de la performance du capital humain et d’innovation pour l’entreprise.
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Par Christina Gierse. La Fédération de la Formation Professionnelle (FFP) a présenté le 6 novembre dernier les résultats de la 16ème enquête de son Observatoire Économique. L’occasion de faire le point sur les évolutions qui ont marqué le marché de la formation.
Ce n’est pas une surprise : le produit de l’activité des adhérents de la FFP marque le pas. En 2012, année sur laquelle porte l’étude, il était de 1,381 milliard d’euros, soit un recul de 2,9% par rapport à 2011.
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Par Didier Cozin. Les "négociations" actuelles menées pour réformer la formation et tenter de formaliser le Compte Personnel Formation (CPF) confirment nos doutes et nos craintes de janvier 2013 : la sécurisation des travailleurs en France ne passera sans doute pas par la mise en œuvre d’un Compte Formation.
Le Compte Personnel de Formation (CPF), invention de dernière minute de l’ANI de janvier 2013, n’aura été qu’un coup de bluff des partenaires sociaux signataires de l’Accord. Le pré-rapport de l’IGAS, communiqué le 25 novembre 2013, démontre à l’envie que le chantier (qui a déjà pris 6 mois de retard dans sa mise en œuvre pratique) sera titanesque pour doter chaque actif en France (28,5 millions, bientôt 30 millions d’individus) d’un CPF utilisable pour effectivement se former. Le précédent fiasco d’Eco-mouv devrait refroidir les ardeurs des pouvoirs publics : quand on n’a pas les moyens de ses ambitions, mieux vaut ne pas prétendre tout changer ou réformer en profondeur ce qui devait simplement être amendé.
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