Sur le blog Educpros de François Fourcade. Comme à chaque fois, un flot de réactions, issues du monde politique comme du monde éducatif, a accompagné la récente publication du rapport PISA qui étudie les performances des élèves de plus de 15 ans dans 65 pays. Si le débat est houleux et passionné, c’est que le classement est doté d’un véritable pouvoir prescriptif. Renvoyant à la question récurrente de la performance des « systèmes éducatifs », il est devenu un instrument pour l’orientation des politiques éducatives (voir à ce propos le texte de Yves Alpes). A tel point qu’un collègue me confiait un jour, lors d’un congrès de Sciences de l’éducation qui se tenait à Rennes : « il faut rendre PISABLE nos actions ! », sous entendu, il faut que les actions éducatives puissent être repérées par les radars de l’OCDE, faute de quoi elles ne valent rien et ne sont ni valorisées, ni financées. Or si je connais une partie de l’équipe d’Andrea Schleicher et estime tout à fait le sérieux de leur travail, je ne peux m’empêcher d’être critique à plus d’un titre. Suite...
16 décembre 2013
Les dérives d’un monde « PISABLE » !
Commentaires