Le temps partiel représentait 8,3% de l’emploi total en 1975 et 17,9% en 2011. La part du temps partiel dans l’emploi représente désormais près d’un cinquième de l’emploi, soit deux fois plus qu’il y a quarante ans.
Dans une étude présentée le 26 novembre 2013 le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dresse un état des lieux de ce phénomène, afin de comprendre les facteurs qui l’ont favorisé et les résultats qu’il produits. L’étude montre que cette forme d’emploi est au carrefour des transformations du marché du travail, de l’articulation entre temps professionnel et temps familial, et des politiques publiques.
Pour le Cese, le développement et les formes du temps partiel sont le résultat de plusieurs évolutions économiques et sociales : ils reflètent à la fois les inégalités entre les femmes et les hommes et les évolutions des formes de l’emploi.
Ils sont aussi le produit des politiques publiques qui ont à certaines périodes favorisé le temps partiel et à d’autres cherché à en limiter les effets. Les principaux enjeux identifiés dans cette étude touchent aux perspectives de développement des temps partiels, aux publics concernés et aux modes d’intégration au marché du travail.
Consulter le communiqué du Cese.
Commission Bibliothèques numériques - Rapport 2012-2013
CGaucheommission Bibliothèques numériques - Rapport 2012-2013
Le rapport 2012-2013 de la Commission Bibliothèques numériques traite les thèmes suivants : l'observation des usages liés au numérique, les modèles économiques de tiers-archivage public, les expérimentations d'achat et de mise à disposition de livres numériques dans les bibliothèques publiques.
Télécharger Commission Bibliothèques numériques (rapport 2012-2013).
Des indicateurs documentaires pour les sites universitaires - N°2013-005
Ce rapport analyse les données statistiques existantes pour les bibliothèques des universités et des grandes écoles ainsi que pour les centres de documentation ou les services d'information scientifique et technique des organismes de recherche.
Le rapport "Des indicateurs documentaires pour les sites universitaires" définit un noyau de données communes permettant d'établir un bilan documentaire global à l'échelle d'un site. Sur cette base, il propose des indicateurs quantitatifs et qualitatifs permettant d'évaluer les politiques documentaires dans le cadre des contrats de site qui seront conclus avec l'Etat.
Télécharger Des indicateurs documentaires pour les sites universitaires.
Avis du C.S.R.T. sur le budget de la de la Mission enseignement supérieur et recherche 2014
Adopté en séance plénière le 22 novembre 2013 à l'unanimité, cet avis du C.S.R.T. étudie successivement le financement de la recherche et de l'enseignement supérieur, l'emploi scientifique, l'aide à la recherche privée et à la valorisation de la recherche. Télécharger l'avis du C.S.R.T. sur le budget de la MIRES 2014.
Avis sur le budget de la MIRES 2014 Adopté en séance plénière le 22 novembre 2013 à l’unanimité
Le budget 2014 de la MIRES s’inscrit dans un contexte de restrictions budgétaires particulièrement aigu, restrictions qui perdurent et s’aggravent depuis plusieurs années. Le Conseil note avec satisfaction que ce budget de plus de 26 Md € affiche une croissance de 0.5 % par rapport à 2013 en euros courants (+ 0,4% pour l’enseignement supérieur), soit une baisse de 0,7% en euros constants (l’inflation prévue en 2014 étant de 1,2%). L es crédits de recherche baissent de 82 millions d’euros.
Il ne marque pas d’infléchissement à l’exception des mesures nouvelles en faveur de la vie étudiante. La forte diminution des crédits incitatifs (ANR, fonds ministériels) n’est pas reportée sur les organismes, c’est une perte pour les laboratoires. La situation est aggravée par le fait que l’année 2014 correspond à un creux des appels d’offre de contrats européens puisque 2014 correspond à la transition entre le 7e PCRDT et le nouveau programme « Horizon 2020 ». Enfin, l’annonce d’un gel par l’Etat (il s’agit d’une mise en réserve de précaution) probable de 3 Md€ du budget aura des incidences sur le budget de la MIRES ; environ moins 7% de la subventio n de l’Etat contre 6% les années précédentes. Le CSRT souhaite que la minoration de 50% de la mise en réserve précédemment appliquée (aux organismes de recherche) soit maintenue. Télécharger l'avis du C.S.R.T. sur le budget de la MIRES 2014.
Réussite et échec en premier cycle - Note d'information 13.10
Le parcours des étudiants en premier cycle est ponctué de réorientations et de redoublements. Ainsi, seul un étudiant sur deux passe directement en deuxième année de licence (un sur quatre redouble et un sur quatre se réoriente ou abandonne ses études supérieures), alors que parmi ceux qui parviennent en troisième année de licence générale, près de sept étudiants sur dix obtiennent le diplôme en un an (neuf sur dix en licence professionnelle). En D.U.T., le passage en seconde année est élevé : il concerne sept étudiants sur dix. Le taux de réussite en seconde année l’est également : près de neuf étudiants sur dix ont obtenu leur diplôme à la session 2011. En S.T.S., le taux de passage en seconde année est de 85 %. À la session 2011, le taux de réussite au BTS est de 72 % et augmente de deux points par rapport à 2010. Ces taux varient selon les caractéristiques des étudiants et l’établissement dans lequel ils effectuent leurs études. Mais au final, si l’on retient comme définition de l’échec en premier cycle le fait d’être sorti de l’enseignement supérieur sans diplôme, alors le taux d’échec en France est de l’ordre de 19 %, soit dix points de moins que la moyenne de l'O.C.D.E..
ESPE, mise en place des écoles supérieures du professorat et de l'éducation
Communication en Conseil des ministres
Le ministre de l'éducation nationale et la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche ont présenté, en Conseil des ministres du 27 novembre 2013, une communication relative à la mise en place des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE).
Parce que la formation des enseignants est un facteur déterminant de la réussite de tous les élèves et de l'amélioration du système éducatif de la France, trente écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE) ont été créées au 1er septembre au sein d'une université ou d'une communauté d'universités et établissements. Leurs directeurs et leurs conseils auront été mis en place pour le tout début de l'année 2014.
Ces ESPE préparent à des diplômes à vocation professionnelle, les nouveaux masters "Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation" (MEEF), qui garantissent à la fois l'acquisition des compétences disciplinaires et des savoir-faire professionnels de haut niveau.
La formation dans les ESPE prend appui sur de nouveaux référentiels de compétences des métiers du professorat et de l'éducation et prépare les futurs enseignants à la diversité de leurs missions : excellence disciplinaire, maîtrise des pratiques pédagogiques, accueil des élèves en situation de handicap, utilisation des outils numériques, travail en équipe, participation à la vie d'un établissement.
Les ESPE sont animées à la fois par des universitaires et par des professionnels de terrain, issus notamment du premier et du second degré de l'éducation nationale, de façon à donner sa pleine dimension professionnalisante à la formation délivrée.
À compter de la prochaine session de concours, une année de stage rémunérée et professionnalisante pour les futurs enseignants sera rétablie. Elle se déroulera, en alternance, dans les ESPE, après la réussite aux nouveaux concours, désormais ouverts aux étudiants dès la première année de master. Les étudiants qui débutent cette formation renouvelée cette année prendront un service à temps plein à la rentrée 2015.
Un comité de suivi, associant acteurs de la réforme et personnalités qualifiées, sera installé le 29 novembre. Il aura pour mission d'apprécier la mise en œuvre de la réforme, de valoriser les bonnes pratiques et de proposer des améliorations. Ces premières mesures ont déjà porté leurs fruits en termes de renforcement de l'attractivité du métier d'enseignant : hausse de 29% des inscrits aux concours de recrutement de la session 2014 par rapport à la session 2013, progression de 50% des effectifs d'étudiants inscrits en première année de master MEEF.
La mise en place d'une formation des enseignants de haute qualité et à forte dimension professionnelle constitue pour l'éducation nationale, comme pour l'enseignement supérieur et la recherche, une des grandes réformes du quinquennat qui vient concrétiser un engagement fort du Président de la République.
Source : elysee.fr.
Espace et recherche européenne à l'ordre du jour du Conseil de compétitivité
Le Conseil de compétitivité qui a eu lieu à Bruxelles mardi 3 décembre a permis des avancées sur des dossiers concernant l'espace et la recherche européenne, avec notamment l'adoption du cadre financier d'Horizon 2020, d'Erasmus+ et de la contribution financière européenne allouée à ITER.
Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et ses homologues européens en charge de l'espace et de la recherche se sont réunis à Bruxelles le 3 décembre pour une réunion du Conseil Compétitivité. Ce Conseil a permis d'avancer plusieurs programmes en cours :
- le programme spatial Copernicus, pour la surveillance de l'environnement;
- les initiatives technologiques conjointes pour financer des partenariats entre la recherche publique et l'industrie, et susciter ainsi l'innovation dans des secteurs industriels clefs (aéronautique, piles à combustible, bio-industrie, médicaments innovants, composants et systèmes électroniques);
- la coordination de programmes nationaux de recherche abondés par l'Union Européenne dans le domaine de la métrologie, de l'assistance à domicile, du soutien aux P.M.E. innovantes, des essais cliniques sur les maladies liées à la pauvreté (V.I.H., tuberculose, malaria...);
- la contribution de l'U.E., pour la période 2014-2020, à ITER, le plus grand projet scientifique mondial en cours, visant à la réalisation d'un réacteur de fusion et en construction à Cadarache.
Le Conseil a également procédé à l'adoption finale du Cadre financier pluriannuel 2014-2020, d'Horizon 2020 et d'Erasmus+, pour un montant respectif de 79 et de 14 Milliards euros. Suite...
Téléprocédures au Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche - MESR
Activités des organismes publics et privés
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Déclaration d'utilisation ou demande d'agrément d'utilisation d'O.G.M. en milieu confiné
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CIR : liste des organismes, experts, bureaux de style et stylistes agréés
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Importation ou exportation d'éléments du corps humain
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Prélèvement, conservation et préparation d'éléments du corps humain
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CIR : les formulaires de la déclaration 2069A-SD et 2058 CG
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Agrément pour les experts individuels au titre du crédit impôt recherche
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Agrément pour les organismes de recherche privés au titre du crédit impôt recherche
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Agrément pour les stylistes et des designers au titre du crédit impôt recherche
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Agrément pour les bureaux de style au titre du crédit impôt recherche
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Demande d'agréments et liste des organismes agréés
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CIR : procédures et formulaires de déclaration
Candidatures aux diplômes/examens spécifiques
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Comptabilité et gestion : candidature aux diplômes de D.C.G. et D.S.C.G.
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Candidature à l'examen d'expertise comptable
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Formulaire de candidature au titre d'ingénieur diplômé par l'État (I.D.P.E.)
Personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche
Étudiants : admission/inscription dans le supérieur
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PISA 2012 : des résultats qui s'aggravent
Le Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves (PISA) évalue le niveau scolaire des élèves dans les 34 pays de l'OCDE. Les résultats de l'évaluation 2012 viennent d'être révélés.
Ils pointent qu'en France les inégalités se creusent dans toutes les matières. La France perd cinq places au classement PISA. Les résultats des élèves sont en baisse en mathématiques. Ils s'améliorent en compréhension de l'écrit (mais l'écart entre le nombre des très performants et des très peu performants a augmenté) et reste stable en sciences. Mais tout cela cache l'essentiel : le système éducatif français fabrique toujours des élites et produit un nombre croissant d'élèves de plus en plus faibles.
Ces résultats moyens cachent également une montée des inégalités sociales de réussite. Le manque d’équité du système français se traduit, en termes de classement dans l’enquête PISA, par un écart de 20 places si l’on compare les performances des élèves issus des milieux les plus favorisés à celles des élèves issus des milieux les plus défavorisés.
En France, le système d’éducation est plus inégalitaire qu’il ne l’était il y a neuf ans : lorsqu’on appartient à un milieu défavorisé, on a aujourd’hui moins de chance de réussir qu’en 2003. Suite...
Consulter :
- Les résultats français de PISA 2012
- Une Note d'information de la DEPP sur : l’évolution des acquis des élèves de 15 ans en compréhension de l’écrit et en culture scientifique - Premiers résultats de l’évaluation internationale PISA 2012 ;
- Une Note d'information de la DEPP sur : Les élèves de 15 ans en France selon PISA 2012 en culture mathématique : baisse des performances et augmentation des inégalités par rapport à 2003.
VAE : le nombre de diplômes délivrés reste stable en 2012
Selon une Note d'information de la DEPP, 20 800 candidats à la VAE pour un diplôme, technologique ou professionnel, délivrés par l’éducation nationale se sont présentés en 2012. Les deux tiers ont obtienu une validation totale du diplôme postulé.
Avec 700 référentiels de diplômes technologiques et professionnels accessibles par la validation des acquis de l'expérience, l’offre de certification est large. Cependant la demande de VAE en couvre à peine plus de la moitié et reste concentrée sur un très petit nombre de spécialités.
Les trente diplômes les plus demandés, soit moins de 5 % de l’offre disponible, ont concentré 80 % des demandes examinées par les jurys de VAE.
Le BTS était le diplôme le plus demandé avec 31 % des dossiers déposés, suivi par le CAP (21 %) et le baccalauréat professionnel (18 %). Au moment des jurys d’examen, le CAP « Petite enfance » représentait 72 % des candidats au CAP. Il reste le titre le plus demandé, mais il a reculé de 10 points pour la première fois depuis 2003.
Le CAP « Petite enfance », le baccalauréat professionnel « Secrétariat » et les BTS « Management des unités commerciales », « Assistant de gestion PME-PMI » et « Comptabilité et gestion des organisations » (30 % des dossiers) ont donné lieu à des jurys dans toutes les académies en 2012.
À l’opposé, une centaine de diplômes soit 1 % de l’ensemble des candidatures n'ont été examinés que dans une seule académie, dans les trois quarts des cas pour un seul candidat.
Consulter la Note d'information (pdf, n° 13.27, novembre 2013)