L'Université Lyon 2 organise les 19 et 20 novembre prochains un colloque international intitulé "Les religions à l'école : pureté des principes, hybridation des pratiques ?". VousNousIls soutient cet événement.
Le colloque international "Les religions à l'école : pureté des principes, hybridation des pratiques ?" est organisé à Lyon par le laboratoire Éducation, Cultures, Politiques (Lyon 2, IFE-ENS, UJM Saint-Etienne) (ECP) (EA 4571), l'Institut supérieur d'étude des religions et de la laïcité (ISERL) et l'Institut européen en sciences des religions (IESR).
Un double constat en est à l'origine : la domination de discours idéologiques, institutionnels ou prescriptifs sur la question des religions à l'école, d'une part ; la faiblesse relative de recherches empiriques, d'autre part. Dans tous les cas, à travers un débat public vif, les conditions du « vivre ensemble », les finalités de l'école, son organisation et les contenus d'enseignement sont réinterrogés. Suite...
Jean-Loup Salzmann (CPU) : "Il nous faudrait un milliard d'euros de plus par an"
Par Quentin Duverger. Jean-Loup Salzmann, président de la Conférence des présidents d'université (CPU) revient sur les conséquences de la loi ESR votée cet été, et partage sa vision de l'université de demain.
Suite au vote de la loi "ESR" cet été, quels en ont été les premiers effets concrets dès la rentrée 2013 ?
Le premier effet était inattendu : nous avons vu augmenter dès cette année le nombre de bacheliers professionnels dans les STS, et de bacheliers technologiques dans les IUT. Alors que la loi n'était pas encore entrée en vigueur, beaucoup d'acteurs ont anticipé sa mise en application.
Un autre effet notable est que les établissements du supérieur se sont mis au travail sur la rédaction des statuts des communautés d'universités et d'établissements (regroupements d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche créés par la loi ESR, ndlr), et à réfléchir en interne sur les conséquences de cette mesure. Suite...
Les salariés français vont-ils pouvoir se former via un Compte Personnel Formation ?
Au XXIème siècle la formation représente un triple effort :
- Pour la collectivité qui ne peut plus se contenter d’investir dans l’éducation initiale des jeunes en oubliant à leur poste de travail les millions de travailleurs disqualifiés.
- Pour les entreprises et organisations de travail qui doivent consacrer du temps, des moyens humains et financiers pour préparer l’avenir.
- Et enfin pour les travailleurs (notamment ceux qui sont peu qualifiés) qui doivent intégrer que la société de la connaissance et de l’information ne leur fera pas de cadeau s’ils ne consacrent pas un temps important à développer leurs compétences.Suite...
Il faut revoir entièrement le système de financement de la formation professionnelle
Propos recueillis par Christina Gierse. Le constat fait consensus : la formation professionnelle en France ne profite pas à ceux qui en ont le plus besoin. La réforme annoncée pour 2014 a pour principal enjeu de revoir en profondeur un système qui ne marche pas. Arnaud Chéron, directeur du pôle de recherche en économie de l’EDHEC Business School, travaille sur le sujet depuis plusieurs années. Afin d’alimenter le débat, Il fait un certain nombre de propositions.
Quel est le principal problème auquel se heurte la formation professionnelle actuellement ?
e qui coince aujourd’hui, c’est l’inégalité d’accès à la formation des salariés et des demandeurs d’emploi et, parmi les salariés, des cadres et des ouvriers. L’accès à la formation est ainsi trois fois plus élevé pour les cadres et professions intermédiaires que pour les ouvriers non qualifiés. Pourquoi ? Essentiellement parce que le retour sur investissement est plus important chez les personnes déjà diplômées. Et comme l’obligation légale de formation laisse l’employeur libre dans la répartition des dépenses de formation au sein de sa main d’œuvre, il va choisir de former en priorité les salariés les plus éduqués. Suite...
Responsables formation, salariés : quel regard portez-vous sur la formation ?
Par C.G. A l’occasion du lancement des Trophées du Responsable Formation, Demos a réalisé deux enquêtes, l’une à destination des responsables formation, la seconde des salariés*. Objectif : fournir une vision globale sur l’état de la formation selon les deux points de vus.
Bien loin du cliché de la formation vécue comme une contrainte, l’enquête Demos souligne l’appétence des salariés : d’après les responsables formation, ils sont plutôt volontaires pour suivre une formation, dans 64 % des cas. L’enquête précise que « la formation est plus souvent discutée ou demandée, qu’imposée ». Dans 46% des cas, les salariés suivent des formations qu’ils ont eux-mêmes demandées. Suite...
Mobile + vidéo : l'avenir de la formation ?
Par Michel Diaz. Le développement des savoirs passera-t-il par la consommation de vidéos sur smartphone ou tablette ? Ce n'est pas à exclure, si l'on en croit le développement massif de ces usages pointé par la récente étude comScore.
Une étude parue à la fin de cet été, qui met en chiffre ce que l'on pressent : les mobinautes européens ont une consommation fortement croissante, et d'ores et déjà massive, de vidéos. Suite...
Etudiants étrangers : les chinois sont en passe de détrôner les marocains
Actuellement, 30 000 jeunes chinois étudient en France. Un chiffre qui pourrait atteindre la barre des 50 000 à l'horizon 2015, ce qui pourrait leur permettre de passer devant les étudiants marocains, qui forment le premier contingent d'élèves étrangers.
Il y a actuellement 30 000 étudiants chinois inscrits dans un établissement de l'enseignement supérieur, école ou université. Un chiffre qui en fait le deuxième contingent d'étudiants étrangers en France, juste derrière les élèves marocains. La France se situe ainsi au 7e rang mondial des pays d'accueil des jeunes chinois, qui viennent notamment dans l'Hexagone pour étudier l'économie, la gestion, la gouvernance, l'ingénierie et l'art. Suite...
L'université de Nanterre fête ses 50 ans, mais regarde vers l'avant
Par Anaïs Grockowiak. A l'origine, l'université de Nanterre a été pensée suite à la hausse du nombre d'étudiants, dans les années 1950. Mais, bien qu'étant implantée dans une zone déshéritée, elle est rapidement devenue un lieu stratégique de l'ouest parisien. En avance sur son temps, l'établissement a toujours su prendre les bons virages au bon moment… Décryptage d'une université qui a quantité de projets pour continuer de bien exister dans le paysage universitaire français.
Le 5 novembre 1963, la première pierre de l'université de Nanterre était posée. Cinquante ans plus tard jour pour jour, Paris X, l'université Paris Ouest Nanterre La Défense, a fait du chemin ! Mais l'établissement qui a notamment vu passer Daniel Cohn-Bendit, Valérie Trierweiler, Jeanne Mas ou encore David Guetta ne compte pas en rester là. Suite...
L'IEP d'Aix-en-Provence pourrait inaugurer une antenne en Polynésie
Sciences Po Aix pourrait bientôt s’installer… en Polynésie. Le lancement d'une antenne de l'Institut d’Etudes Politiques à Tahiti est en effet à l'étude, comme l'a révélé sur le site Tahiti-infos.com le directeur de Sciences Po Aix, Christian Duval.
Il y a de nouveaux projets du côté de l’IEP d’Aix-en-Provence. Après avoir signé divers partenariats avec des écoles de journalisme, de management ou encore de ressources humaines cet été, l'Institut d’Etudes Politiques se tourne vers l'outre-mer, et envisage sérieusement le lancement d'une antenne du côté de Tahiti. Suite...
Finances : les présidents d'universités tirent la sonnette d'alarme
Dans une motion publiée vendredi, les présidents d'université français tirent la sonnette d'alarme sur leur situation financière : "Elle est la conséquence de l'absence de compensation par l'Etat de l'augmentation mécanique de la masse salariale des fonctionnaires. La liste des charges transférées non compensées est longue et finit par peser lourdement sur leur budget", écrivent-ils. Suite...