VousNousIlsPropos recueillis par Charles Centofanti. Le ministre de l'Education, Vincent Peillon, a lancé ce 18 novembre les dis­cus­sions avec les syn­di­cats sur l'évolution du métier d'enseignant. La Société des agré­gés de l'université se bat pour que l'agrégation ne soit pas réfor­mée. Entretien avec Blanche Lochmann, pré­si­dente de l'association. 
Pourquoi l'Education natio­nale doit-elle, selon vous, pré­ser­ver l'agrégation en l'état ? 
L'Education natio­nale doit ces­ser de voir l'agrégation comme un pro­blème alors que c'est une solu­tion : d'une part, pour enrayer la dimi­nu­tion du nombre de can­di­dats aux concours ensei­gnants qui, excep­tée cette année, était nette. L'agré­ga­tion reste un concours pres­ti­gieux qui a moins souf­fert que le CAPES. D'autre part, l'agrégation est une cer­ti­fi­ca­tion des connais­sances et des com­pé­tences d'enseignement, recon­nue en France et à l'étranger. C'est très impor­tant dans un contexte où l'université fran­çaise n'est pas sélec­tive et où la concur­rence mon­diale est exa­cer­bée. Nous le consta­tons notam­ment en Amérique du Nord, l'agrégation est consi­dé­rée comme un élément majeur du CV. Suite de l'article...