Blog Educpros de Bernard Desclaux. Cinquième article qui développe mon intervention lors de la conférence proposée par Educpros : « Orientation : comment toucher vos futurs étudiants ? ». Quelles lignes d’évolutions probables peuvent être repérées dès aujourd’hui dans l’enseignement supérieur ?
La conception « paquet cadeau » de notre formation
Il existe aujourd’hui, en caricaturant à peine, deux modes de conception de l’organisation des enseignements : la carte ou le menu. La modalité française est plutôt de l’ordre du menu. Une fois qu’on a choisi la formation, le contenu de celle-ci s’impose comme évidemment obligatoire. Très peu de choix en interne sont laissés à l’étudiant. Et le plus souvent s’il a à choisir, c’est sur une liste fermée et définie par l'organisme de formation.
D’autres pays ont développé une formation que l’on pourrait dire « à la carte ». L’étudiant choisi et compose sa formation. Il combine sa formation. Ses choix le rendent responsable de sa « qualification », mais aussi sans doute plus impliqué dans son processus d’apprentissage. Voir l'article entier...
Prospectives de l’enseignement supérieur
Le baccalauréat et son statut
Blog Educpros de Bernard Desclaux. Quatrième article qui développe mon intervention lors de la conférence proposée par Educpros : « Orientation : comment toucher vos futurs étudiants ? ». La baccalauréat a perdu son statut de porte automatique vers le supérieur.
Le baccalauréat a perdu la moitié de sa valeur
On l’a vu dans l’article précédent, jusqu’à la fin des années 60 la quasi-totalité des places de l’enseignement supérieur sont en Université. Il y a bien le réseau des classes préparatoires, mais avec les classes de technicien supérieur (BTS) et les IUT, qui viennent tous les deux d’être créés, tout ceci ne représente pas grand-chose à côté de l’Université. En 1980, 80% des places post-bac sont encore universitaires. Mais aujourd’hui il en reste 52%. Et sans doute qu’en Ile-de-France on est passé en dessous au milieu des années 90. Voir l'article entier...
Les stages ne seront pas obligatoirement indemnisés cette année

Et cette avancée se confirme avec l’annonce que, parmi les mesures prises pour compenser l’augmentation de la durée des cotisations, le temps de stage sera pris en compte pour la retraite (même s’il reste à en éclaircir les modalités). Suite de l'article...
AFIJ : cette fois cela semble bien fini

Résistance de « vieux » BIATSS
Blog Educpros de Pierre Dubois. Suite de Geneviève Fioraso, « virez les vieux ! « . Au 1 février 2013, 57.653 BIATSS, personnels ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé et des bibliothèques travaillaient dans l’enseignement supérieur et la recherche. Entre 250 et 300 ingénieurs de recherche (IGR) et d’études (IGE) sont partis en retraite, chaque année entre 2008 et 2011.
IGR et IGE figurent parmi les mieux payés des BIATSS. Il est donc tentant pour certaines universités, en situation de crise financière et pour alléger leur masse salariale, de pousser les vieux BIATSS vers la porte de la retraite. Mal peut leur en prendre : ceux-ci savent se défendre et le tribunal administratif fait respecter la réglementation. Paris 1 Panthéon Sorbonne l’a appris à ses dépens. L’information, transmise par un lecteur du blog, mérite d’être signalée aux lecteurs les plus âgés ! Suite de l'article...
L’agrégation du SUP est obsolète
Blog Educpros de Pierre Dubois. Suite à la chronique Supprimer l’agrégation du Supérieur en droit, sciences politiques, économie et gestion, François Vatin, professeur de sociologie à l’université de Paris Ouest Nanterre La Défense, a écrit, pour le blog, cette chronique. Il y développe six arguments contre cette agrégation. Ce concours est obsolète. L’échec au concours désavoue des professionnels reconnus. L’agrégation construit des frontières épistémologiques arbitraires. Elle crée des inégalités dans les carrières universitaires. Le concours national a des effets pervers pour les dynamiques locales d’enseignement et de recherche. L’agrégation autorise une uniformisation théorique, voire idéologique, dangereuse. Lire le texte. Suite de l'article...
Réguler l’enseignement supérieur privé lucratif, une urgence
Les établissements d’enseignement privé à but lucratif se multiplient et attirent toujours plus d’étudiants, notamment vers les métiers de la santé. Les effectifs des facultés(publiques) de santé ont progressé de 19 ,7% en sept ans entre 2004 et 2011. En outre, des fonds d’investissements n’hésitent pas à acheter des instituts de formations paramédicales, optique, prothésiste et ostéopathe.
Le déplorable précédent de l'enseignement de l'ostéopathie
Depuis que le métier et le diplôme d’ostéopathe ont été reconnus parla loi Kouchner de 2002, les instituts de formation privés, qui facturent de 7 000 à 8000 euros l’année, ont proliféré. La France en détient même le record du monde, avec 55 établissements en formation initiale, voire 74 en incluant les formations destinées aux professionnels de santé, médecins et kinés. More...
Privatization Everywhere: Public Universities Want to Go Private
Thirty-plus years on, this rhetoric still has staying power. It seems like a number of well-known public universities want to get the government "off their back" and go private. For example, in Oregon, the University of Oregon, Oregon State University and Portland State University -- the three largest of the state's seven public colleges and universities -- will all be private schools as of next July. More...
Will Online Education Render Traditional College Obsolete?
By George Leef. Technological change has made online coursework very competitive with the traditional means of teaching. Will it lead to dramatic change in college, or have only a minor impact? Consider the analogy to music.
From the dawn of time until the early 20th century, when people wanted to hear music, they either had to play it themselves or go to a performance where someone else played. All music was live. Then the technology for recording and reproducing music developed. More...
Affordability and Accessibility in Higher Education
By Daan Braveman. As students begin the process of applying for college entrance for next fall, there is continued public discussion about the cost of higher education. A recent article in the New York Times cites a study that found that despite the rise in tuition sticker prices, the amount students actually pay has remained stable over the past decade. That fact, however, is too often missed and the pressure remains to contain costs in order to ensure that a college education is affordable and accessible. More...