Par Olivier Rollot sur HeadWay. «100% des étudiants doivent pouvoir avoir accès à des cours en ligne en 2017», tel est l’un des objectifs affichés de Geneviève Fioraso qui a présenté la semaine dernière son projet France Université Numérique (
FUN). Il était temps comme le démontre un sondage d’Opinion Way qui indique que 65 % des étudiants et 78 % des enseignants du supérieur pensent que la France est en retard en la matière. Alors que seulement 5% des étudiants et 18% des enseignants disent savoir ce que sont les MOOC, il n’y a en tout cas pas de débat sémantique pour la ministre: «On veut nous vendre le terme « CLOM » mais je crois qu’aujourd’hui les MOOC se sont déjà tellement inscrits dans le paysage qu’on va continuer à les appeler comme cela », dit-elle, prononçant «mouk» quand certains en France rêvent de «moque» pour se différencier des Américains.
Une plate-forme dédiéeMais le plus important est qu’une vraie plate-forme,
www.france-universite-numerique-mooc.fr, va permettre aux étudiants de suivre des cours dès janvier 2014 (les inscriptions seront-elles ouvertes le 28 octobre prochain). À ses débuts on y trouvera une vingtaine de contributions d’universités et de grandes écoles comme de Panthéon-Assas, Montpellier 2, l’École Polytechnique ou encore l’institut Mines-Télécom. Ensuite beaucoup d’autres devraient venir s’agréger à une initiative totalement désintéressée économiquement mais qui doit pouvoir contribuer à assurer le rayonnement de la France, notamment sur le continent africain. Le tout financé par une subvention de 12 millions d’euros. Sera-ce suffisant pour résister aux bulldozers
Coursera ou
edX ?
Suite de l'article...