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Formation Continue du Supérieur
14 octobre 2013

La mobilité des étudiants du pourtour méditerranéen

http://www.campusfrance.org/sites/default/files/styles/ressource_image/public/ca_ressource/242314/note_08_hs_fr.pngLa Note Campus France Hors Série n° 8 sur la mobilité des étudiants du pourtour méditerranéen est publiée dans le cadre du 1er Forum sur les Formations Méditerranéennes organisé par l’Office Méditerranéen de la Jeunesse (OMJ) le 20 juin 2013, à Marseille.
Cette Note a notamment pour objet de mettre en valeur les problématiques liées à la mobilité étudiante sur le pourtour méditerranéen dans les 20 pays qui jouxtent la Méditerranée. Une première partie présente l’OMJ et les résultats atteints par le programme après 3 ans d’existence. Une deuxième partie s’attache à décrire la mobilité étudiante dans les 20 pays, à la fois en termes de mobilité entrante et de mobilité sortante1. L’analyse portera en particulier sur 6 pays : la France, l’Italie, l’Espagne, la Grèce, la Turquie et le Maroc. Enfin, une dernière partie s’efforce d’esquisser les enjeux et les perspectives de la zone.
Présentation de l’OMJ et premiers résultats
L’OMJ, créé pour faciliter la mobilité des étudiants de Master et de Doctorat, au sein des pays du pourtour méditerranéen aura délivré en trois ans d’existence près de 400 bourses à des étudiants issus de 14 pays différents, totalisant près de 500 semestres de mobilité dans l’espace méditerranéen. Ce programme pilote multilatéral a pour vocation de prendre en compte les besoins locaux en termes d’emploi. Il a déjà permis à 125 étudiants d’effectuer un stage dans le cadre de leur mobilité et certains sont déjà insérés dans la vie professionnelle.
Une mobilité des pays du pourtour méditerranéen en faveur des pays du Nord
 Le rapport entre la mobilité entrante et la mobilité sortante des pays du pourtour méditerranéen est nettement en faveur de la mobilité entrante qui pèse 61 % de plus que la mobilité sortante. Les trois pays d’Europe occidentale que sont la France, l’Espagne et l’Italie attirent massivement les étudiants de la zone du pourtour méditerranéen suivis par l’Egypte et le Liban. La France, la Turquie, le Maroc, l’Italie et la Grèce sont les cinq premiers pays de la zone en mobilité sortante.
Problématique du pourtour méditerranéen
Une des problématiques de la mobilité du pourtour méditerranéen est son caractère unidirectionnel du sud vers le nord. Pourtant, étendre la mobilité des pays du sud permettrait de renforcer les liens économiques et rééquilibrerait le rapport de flux entre les deux rives. En outre, la mise en place de politiques d’enseignement supérieur adaptées au contexte du pays et le développement de formations en accord avec les besoins du marché du travail devrait contribuer à l’épanouissement de cette zone stratégique où l’insertion professionnelle des jeunes diplômés est un des défis majeurs à relever.
Télécharger la Note Campus France Hors Série n° 8.

14 octobre 2013

La mobilité des étudiants d'Afrique sub-saharienne et du Maghreb

http://www.campusfrance.org/sites/default/files/styles/ressource_image/public/ca_ressource/242226/note_07_hs_fr.pngLa Note Campus France Hors-Série n°7 présente un focus sur la mobilité internationale des étudiants d’Afrique sub-saharienne et du Maghreb.
Une carte de la mobilité des étudiants du et vers le continent africain permet de visualiser l’importance de la mobilité de cette région du monde. Cette carte est complétée par une analyse des chiffres de la mobilité des étudiants africains et maghrébins. Une deuxième partie donne un éclairage spécifique sur les formations délocalisées, la présence de la Chine sur le continent et les actions du Royaume-Uni et de l’Allemagne sur la zone. La troisième partie porte sur les étudiants du continent en France avec des commentaires sur les douze plus importants pays d’origine. Une quatrième partie donne une information succincte sur les manifestations organisées en 2013 et les programmes de bourses, complétée par les contacts à l’Agence et la liste des Espaces Campus France. Enfin, le détail des fiches statistiques pour les 12 pays de la zone se trouve à la fin de la présente Note.
Avec 380 376 étudiants du continent africain en mobilité en 2010, la zone Afrique et Maghreb représente environ
10 % du total de la mobilité étudiante mondiale. En outre, le taux de mobilité (représentant le nombre d’étudiants
en mobilité par rapport aux nombre total d’étudiants) se situe en moyenne à plus de 6 %, ce qui est le taux le plus
élevé au monde.
La France, premier pays d’accueil
Riche d’une longue histoire avec l’Afrique et le Maghreb, la France reste le premier pays d’accueil du continent avec 115 195 étudiants soit 29,2% du total de la zone. Même si depuis 2006, la France a vu le nombre d’étudiants issus de ce continent et inscrits dans ses établissements d’enseignement supérieur en léger recul de 1 %, la France accueille fréquemment plus de 50 % de la population d’un pays et jusqu’à hauteur de 89 % pour les étudiants algériens. Pendant la même période, d’autres pays affichent de fortes progressions : Afrique du Sud + 28,8 %, Royaume-Uni +19,3 %. La Malaisie quant à elle bondit de 2 826 étudiants accueillis à 14 744, soit une progression de + de 400 %. Le nombre d’étudiants allant aux États-Unis et en Allemagne baisse respectivement de 2,3 et 4,8 % sur la période 2006-2010.
L’Afrique et le Maghreb : près de 43 % de la mobilité entrante en France
Les étudiants marocains sont depuis longtemps la première population d’étudiants étrangers en France, l’Algérie et la Tunisie figurant en troisième et quatrième positions. Le Sénégal et le Cameroun figurent tous deux dans les dix premiers pays d’origine. Au total dans les universités françaises en 2011-2012, 43 % des étudiants de la zone suivent des études au niveau Licence, 47 % au niveau Master et 10 % au niveau Doctorat. Ces étudiants se dirigent d’abord vers les Sciences (31 %), les Sciences économiques (24 %), puis les Lettres et Sciences humaines (19 %).
L’essor de la mobilité intra-régionale
Trois pays émergent actuellement, chacun exerçant son influence sur les pays proches géographiquement et culturellement : l’Afrique du Sud vers les pays anglophones, le Maroc vers les pays francophones et l’Angola vers les pays lusophones. L’Afrique du Sud, qui se distingue comme pôle régional d’enseignement supérieur et de recherche, arrive en 2e position des pays d’accueil avec 57 321 étudiants de la zone inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur du pays en 2010, soit 15,1 % des étudiants du continent en mobilité.
Des problématiques de mobilité différentes selon les régions de la zone
Dans l’ensemble, on peut distinguer d’une part le Maghreb et l’Afrique sub-saharienne francophone qui sont deux régions ayant toujours de forts liens avec la France, d’autre part l’Afrique sub-saharienne non francophone est plus proche des pays anglophones tel que le Royaume-Uni.
La Chine en Afrique
La présence de la Chine en Afrique se joue beaucoup sur le terrain économique mais passe également par une politique de promotion agressive dans le domaine de l’enseignement supérieur avec l’installation de centres linguistiques et culturels sur le continent (Instituts Confucius) à l’intérieur même des universités et des programmes de bourses ambitieux dans le domaine de l’agriculture, de la médecine, des langues, de l’éducation, de l’économie et de la gestion principalement. Il est toutefois très difficile de trouver des données précises et fiables sur l’action de ce pays sur le continent africain.
Télécharger la note Campus France Hors-Série n°7: La mobilité des étudiants d'Afrique sub-saharienne et du Maghreb.

14 octobre 2013

Bourses d'Excellence Eiffel

http://www.campusfrance.org/sites/default/files/styles/video_bloc_accueil/public/eiffel.jpgLe programme de bourses d'excellence Eiffel, lancé en janvier 1999 par le ministère des Affaires étrangères, est destiné à soutenir l'action de recrutement à l'international des établissements d'enseignement supérieur français, dans un contexte de concurrence accrue entre pays développés pour attirer l'élite des étudiants étrangers dans des formations de niveau Master, Ingénieur ou Doctorat.
Calendrier session 2014/2015

  • Mise en ligne des dossiers de candidature : 25 septembre 2013
  • Date limite de réception des dossiers par Campus France : 8 janvier 2014
  • Annonce des résultats : semaine du 17 mars 2014

Règlement

  • Vade-mecum du programme Eiffel - Session 2014/2015 au format PDF
  • Vade-mecum du programme Eiffel - Session 2013/2014 au format PDF

Dossiers

  • Dossier volet Master à télécharger au format PDF
  • Dossier volet Doctorat à télécharger au format PDF

IMPORTANT : Les dossiers pdf sont à saisir directement sur le formulaire et à déposer avec les pièces jointes en cliquant ici (cf. guide d’utilisation ci-après).

Guides d’utilisation

  • Guide d’utilisation dossier volet Master au format PDF
  • Guide d’utilisation dossier volet Doctorat au format PDF

Charte de qualité

 Grille d'évaluation

POUR DEPOSER UN DOSSIER DE CANDIDATURE CLIQUEZ ICI
Contact
Campus France - Programme Eiffel
28 rue de la Grange-aux-Belles
75010 Paris
Envoyer un message.

14 octobre 2013

Mesurer les compétences des adultes : comparaison de deux enquêtes

http://www.insee.fr/fr/css/images/logo_insee.pngPar Nicolas Jonas et Alexandre Lebrère (Insee), Patrick Pommier (DARES) et Bruno Trosseille (DEPP). Mesurer les compétences des adultes : comparaison de deux enquêtes
Résumé
Les compétences à l’écrit et en calcul de la population adulte ont fait récemment l'objet de deux enquêtes : l’enquête IVQ dont les résultats avaient été publiés fin 2012, et l’enquête internationale PIAAC dont les résultats paraissent cet automne.
L’architecture de la nouvelle enquête IVQ permet de calculer un score de compétence de même type que celui mis en œuvre par PIAAC. Les caractéristiques des populations présentes aux deux extrêmes de la distribution de ces scores sont similaires.
Mais les deux enquêtes n’identifient pas de la même façon les populations en difficulté. À l’aide d’une approche multidimensionnelle, combinant trois dimensions fondamentales de la maîtrise de l’écrit (compréhension, production et identification de mots), IVQ estime à 16 % la part des adultes en difficulté dont 11 % de personnes en difficulté grave ou forte.
PIAAC estime à 21,5 % la part de la population en difficulté vis-à-vis de l’écrit, mais en privilégiant une analyse unidimensionnelle et à partir d’un protocole de collecte nécessitant une certaine familiarité avec l’outil informatique. Son enseignement est donc différent : elle s’attache à évaluer la maîtrise des processus qui sont sollicités lors de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.
Sommaire

14 octobre 2013

La chronique de Loïc Gojard

http://www.resosup.fr/IMG/siteon0.png?1369694389Le numéro 94 de la lettre d’information "Universités et Territoires" vient de sortir. A l’intérieur, vous pouvez lire la chronique de Loïc Gojard, Président de RESOSUP.

14 octobre 2013

How Does Your Organization Define “Success” in Social Media Fundraising?

http://www.afpnet.org/files/PageLayoutImages/logo.gifClaire Kerr is the Director of Digital Philanthropy at Artez Interactive and author of the "Mobile Matters" and "Fundraising with Facebook" whitepapers.

Have you ever struggled to explain the impact social networking had on one of your fundraising campaigns?

It’s not too long ago that development professionals were collecting anecdotes, tracking “likes”, and counting retweets as an indicator of “success” on social media. Do you remember how cumbersome that process was? And to be honest, it wasn’t always useful!

Fortunately for those of us who love social channels, it’s now much simpler to prove that platforms like Facebook or Twitter (or even Pinterest!) have a measurable impact on your fundraising projects. More...

14 octobre 2013

Sélection universitaire : Des présidents de facs favorables !

http://www.meltycampus.fr/default/modules/network/images/logo/black/small/meltycampus.pngPar Jessica (jessicaMast). Les difficultés financières que rencontrent les universités replacent le débat de la sélection des étudiants en première année au cœur des sujets. meltyCampus fait le point sur la question.
Par manque de moyens, les universités pourraient ne plus parvenir à recevoir tous les étudiants. C'est pourquoi il leur pourrait être nécessaire d'effectuer une sélection dès la première année. En juillet 2013 déjà, l'UNEF avait publié une liste de facultés qui sélectionneraient leurs étudiants : "Cette année, accuse l'UNEF, 27 établissements affichent des diplômes de licence (mathématiques, droit, langue) dont l'accès est conditionné à un entretien ou aux résultats du bac. En tête du classement, c'est l'université de Savoie qui propose pas moins de 13 licences de ce type, juste devant Bordeaux-I avec 10 licences sélectives". Dernièrement, c'est la présidente de l'université de Montpellier III, Anne Fraïsse, qui a révélé devoir instaurer pour la rentrée de 2014 un système de tirage au sort à l'entrée de la fac pour faire face aux difficultés financières de son établissement. La sélection à l'université existe bel et bien et se cache derrière les bi-licences ou le tirage au sort.
Comme le révèle l'article des Echos : cette pratique "existe depuis 1997, confie la ministre de l'enseignement supérieur, Geneviève Fioraso. Ce phénomène n'est ni en hausse ni généralisé. Il ne concerne pas plus de25% des filières de licences". Ce système très controversé est principalement utilisé pour les filières les plus saturées comme les STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), le droit ou encore les activités culturelles. Contre toute attente, ce procédé est légal. Pourtant, l'université devrait être accessible à tous les étudiants. Comme le fait remarquer le président de la Conférence des présidents d'universités (CPU), Jean-Loup Salzmann, la question est de "savoir si l'université doit accueillir tout le monde ou sélectionner". Suite...

13 octobre 2013

Adoption du rapport "Emplois durablement vacants et difficultés de recrutement"

http://www.coe.gouv.fr/IMG/siteon0.png?1221723946"Emplois durablement vacants et difficultés de recrutement". Télécharger le rapport et la synthèse.
Dans un contexte de chômage élevé, l’existence d’emplois ne trouvant pas preneur est un paradoxe fréquemment dénoncé. Le Conseil d’orientation pour l’emploi a jugé nécessaire de se saisir de ce sujet afin d’en clarifier les termes, les ordres de grandeur, les enjeux et de formuler des propositions.

Ne pas se tromper de diagnostic

Les termes d’emplois vacants, d’offres non pourvues, de difficultés de recrutement ou de métiers en tension sont souvent confondus, mais ils recouvrent des phénomènes très différents.

D’abord, à un moment donné, il existe toujours, et c’est heureux, des emplois à pourvoir sur le marché du travail.

Ce qui peut révéler des dysfonctionnements du marché du travail, c’est quand le nombre d’emplois à pourvoir ne diminue pas alors que le chômage augmente : par exemple, depuis 2009, le chômage a augmenté fortement en France sans que l’on constate de baisse importante des emplois à pourvoir dans les entreprises.

Des difficultés de recrutement réelles, mais très variables

« Les employeurs déclarent qu’une proportion significative de leurs recrutements est difficile. Ces difficultés touchent inégalement les métiers et les territoires », rappelle Marie-Claire Carrère-Gée.

Sur le plan statistique, ces difficultés se traduisent par deux phénomènes : les emplois durablement vacants et les abandons de recrutement. En 2012, sur les seules offres déposées à Pôle emploi, 215 000 offres ont été satisfaites en plus de 3 mois et 116 300 offres ont été retirées faute de candidat (chiffres Pôle emploi).

A partir de ces données, mais aussi en recoupant avec d’autres sources, certains ordres de grandeur ressortent :
-  environ un quart à un tiers des recrutements sont jugés difficiles par les employeurs (sources déclaratives employeurs) ;
-  de l’ordre de 570 000 offres ne sont satisfaites que dans un délai de 3 mois ou plus, sur l’ensemble du marché du travail (extrapolation) ;
-  environ 400 000 tentatives de recrutement sont abandonnées chaque année faute de candidat (extrapolation à partir de plusieurs sources).

Attention : le fait qu’un recrutement dure plus de 3 mois ne signifie pas nécessairement que l’emploi a été difficile à pourvoir : certains recrutements non problématiques de cadres, par exemple, durent plus de 3 mois. A l’inverse, certains recrutements faits en moins de 3 mois ont été problématiques, tout simplement parce que dans un marché du travail fluide, ils auraient dû prendre moins de temps.

Les difficultés de recrutement les plus importantes apparaissent notamment dans les métiers des industries mécaniques et du travail des métaux ; de l’électricité et de l’électronique ; des industries graphiques ; de la maintenance ; de la santé ; de l’informatique ; du commerce mais aussi dans les métiers de l’hôtellerie-restauration, les aides à domicile, les conducteurs ou encore les métiers de bouche. Selon les métiers, les difficultés de recrutement peuvent être relativement homogènes sur l’ensemble du territoire ou davantage localisées. Des travaux d’identification des métiers faisant l’objet de difficultés de recrutement sont donc menés au niveau des territoires, avec des méthodes hétérogènes et une exploitation inégale.

DES CAUSES TRES DIVERSES, DIFFICILES A HIERARCHISER

Trois grands types de causes, qui ne peuvent être hiérarchisées, peuvent expliquer des difficultés de recrutement :
-  l’inadéquation entre les compétences attendues par les recruteurs et celles disponibles, en raison d’un déficit (réel ou ressenti) de compétences des candidats
. Si les recruteurs placent largement en tête cette problématique, une plus grande adaptation de l’offre de formation n’est nécessaire que pour certains types de métiers, notamment ceux pour lesquels il existe un lien fort entre l’emploi et la spécialité de formation ;
-  le déficit d’attractivité de certains métiers. Cette problématique est très significative sur certains métiers. Mais tous les métiers où l’on constate des difficultés de recrutement ne sont pas des métiers à faibles salaires ou conditions de travail difficiles ;
-  le manque de fluidité du marché du travail (en raison d’une segmentation selon les métiers ou le genre, d’une mobilité géographique insuffisante, etc.). De fortes variations de l’activité dans le temps ou certains aspects liés à la dimension géographique de l’emploi peuvent également aggraver les difficultés de recrutement.

Trois axes de propositions

Le Conseil avance des propositions autour de trois axes :

1) Améliorer la connaissance statistique des « emplois vacants », des offres durablement non pourvues et des difficultés de recrutement (par exemple, publication régulière par Pôle emploi des données sur les offres non pourvues) et favoriser l’appropriation et un meilleur usage de ces informations par les acteurs concernés (branches professionnelles, acteurs locaux, services publics de l’emploi, de l’éducation). Cela passe notamment par une meilleure coordination des travaux, une harmonisation accrue des méthodes, une meilleure coopération entre les acteurs.

2) Lutter de façon continue et durable contre les difficultés de recrutement.

a) Faire en sorte que les entreprises puissent recruter plus facilement des personnes ayant les compétences dont elles ont besoin.

Cela nécessite notamment d’avoir une offre de formation plus réactive et, de façon plus spécifique, de mobiliser certains outils de formation pour réduire les difficultés de recrutement.

b) Améliorer l’attractivité des emplois donnant lieu à des difficultés de recrutement, par une plus grande mobilisation des branches professionnelles (négociations sur les salaires et les conditions de travail, sensibilisation des entreprises de la branche, actions de communication sur l’image de certains métiers…).

c) Faire évoluer les pratiques de recrutement, en privilégiant une approche par les compétences, en diversifiant les profils.

d) Mobiliser davantage Pôle emploi, en identifiant les offres d’emplois qui, soit concernent des métiers connaissant des difficultés structurelles, soit ne sont pas pourvues ou n’ont fait l’objet d’aucune candidature au bout d’un certain laps de temps, et en traitant ces offres de manière spécifique.

3) Tant que ces politiques de lutte durable contre les difficultés de recrutement n’ont pas porté tous leurs fruits, engager régulièrement des actions plus ponctuelles pour résorber le stock d’emplois durablement non pourvus.

Télécharger le rapport et la synthèse.

13 octobre 2013

Parution du Livre Blanc de l’entrepreneuriat start-up en France

http://www.vocatis.fr/squelettes/images/banniere.jpgLundi 7 octobre, a été présenté le premier Livre Blanc traitant des spécificités de l’entrepreneuriat start-up en France. Il vise à mieux les comprendre pour mieux améliorer leur réussite.
Initié par le Club des Entrepreneurs*, ce projet, engagé début 2012, procède d’une démarche collaborative et ouverte de toutes les parties prenantes du monde de l’entrepreneuriat et synthétise les principales conditions de l’entrepreneuriat start-up.
Télécharger le livre blanc. Voir l'article entier...

13 octobre 2013

Le lien entre la formation initiale et l’emploi

http://www.gouvernement.fr/sites/all/themes/pmv5_6/lib/css/fond_header_marianne.pngLe ministre de l’éducation nationale, le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social et la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche ont présenté une communication relative au lien entre la formation initiale et l’emploi.

L’emploi des jeunes est une préoccupation constante du Président de la République et du Gouvernement, dont l’action a notamment pour objectif de repenser en profondeur les conditions de préparation de l’insertion professionnelle des jeunes dès la formation initiale.

Bien que la crise ait dégradé les conditions d’entrée sur le marché du travail pour tous les jeunes, l’obtention d’un diplôme demeure la protection la plus efficace contre le chômage. Le Gouvernement a engagé une politique volontariste pour démocratiser l’accès de tous à la formation, en fixant notamment les objectifs d’une qualification pour tous et de 50 % d’une classe d’âge diplômée de l’enseignement supérieur.

Le renforcement des liens entre la formation et l’emploi est un principe qui guide l’action du Gouvernement, comme le montrent la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République et la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche. La réforme à venir de l’apprentissage et de la formation professionnelle va dans le même sens.

Le nouveau service public de l’orientation est mis en place à compter de cette rentrée dans 8 régions pilotes. Il aidera chaque jeune à trouver sa voie en fonction de ses aspirations et de ses capacités. Chaque élève bénéficiera d’un parcours de découverte du monde économique et professionnel et le parcours d’orientation sera désormais organisé dans une continuité « de bac -3 à bac +3 », avec une attention particulière portée à la lutte contre le décrochage : les réseaux « Formation Qualification Emploi » (FoQualE) ont ainsi pour objectif le retour en formation de 20 000 jeunes dès 2013.

Le dialogue avec l’environnement socio-économique sera renforcé pour l’établissement de la carte des formations professionnelles initiales et la nouvelle procédure d’accréditation des diplômes. Ce dialogue s’organisera dans chaque région, mais aussi au niveau national au sein du Conseil national éducation économie et du comité SUP’EMPLOI.

Le Gouvernement veille à développer les expériences en milieu professionnel dans les parcours scolaires et étudiants, en misant sur la progression de l’alternance sous toutes ses formes et sur un développement et une meilleure utilisation des stages. La loi du 22 juillet 2013 prévoit de premières dispositions pour que les stages s’intègrent mieux aux cursus de formation et un texte législatif sera présenté au Parlement avant la fin de l’année pour mieux encadrer le recours aux stages.

Pour répondre à l’enjeu de la transition entre école et emploi à la sortie des études, un partenariat renforcé entre les établissements d’enseignement supérieur et le service public de l’emploi sera instauré, afin d’aider les étudiants à anticiper leur recherche d’emploi et de garantir qu’ils accèdent à une offre de services adaptée à leurs besoins.

Tremplin vers l’emploi, le droit à la qualification doit devenir une réalité pour tous les jeunes. Pour atteindre cet objectif, les travaux se poursuivront, notamment avec les partenaires sociaux, dans le cadre de la définition du futur compte personnel de formation et de la préparation de la prochaine grande conférence sociale de 2014.

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