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Formation Continue du Supérieur
2 octobre 2013

Quels formateurs pour la formation continue dans les Ecoles et Universités ?

http://blog.educpros.fr/les-nouveaux-modeles-economiques-de-l-enseignement-superieur/wp-content/themes/longbeach_gleyze/images/img01.jpgBlog Educpros de Gilles Gleyze. Tant que la formation continue restait une activité marginale pour nos établissements, elle pouvait être assurée  par les enseignants statutaires de l’établissement, complétés par un volant de formateurs externes plus au moins fidélisés.  Quand il s’agit d’assurer plusieurs dizaines de milliers d’heures-stagiaires de formation, ce système ne suffit plus. Les enseignants statutaires n’ont pas la disponibilité suffisante, et le recours aux formateurs externes s’impose. C’est alors qu’apparaît une série de questions cruciales pour permettre à la formation continue de poursuivre sa croissance. Je ne prétends pas essayer d’y répondre ici, mais au moins vais-je en lister quelques unes. Article entier...
2 octobre 2013

L'université Aix-Marseille fait un mariage de raison avec les entreprises

http://www.laprovence.com/sites/all/modules/ebiz/ebizblocks/images/bottom_bg.pngPar Jean-Luc Crozel et Florence Cottin. Aix-Marseille entend amplifier son rôle dans la formation des savoirs et la recherche. AMU se veut à l'écoute des besoins des acteurs économiques.
Comment l'université forme-t-elle ses étudiants au monde de l'entreprise et comment répond-elle à ses besoins ? Tel a été hier matin le thème du Petit-déjeuner organisé par "La Provence" et l'Université d'Aix-Marseille, auquel étaient associés les différents partenaires du Club de l'Économie de "La Provence".
Pour Yvon Berland, médecin et président d'Aix Marseille-Université (Amu), une structure qui accueille 72 000 étudiants sur cinq campus et dispose d'un budget de 750 millions d'euros, le premier objectif "est d'être visible et lisible des étudiants et des entreprises". Il ajoute "que la fusion qui a conduit en 2012 à la constitution d'Amu a aussi eu pour but de rationaliser, de mettre un terme aux compétitions entre universités". Bref, la nouvelle université, première en France de par sa taille, veut aussi mettre en évidence ses moyens et ses atouts. Suite de l'article...

2 octobre 2013

Chiffres clefs de Campus France - étudiants étrangers: 12 % du total des étudiants et 41 % du total des doctorants

http://www.campusfrance.org/sites/all/themes/campusfrance/images/logo-footer.gifCampus France présente une actualisation de sa note « Chiffres clefs » sur toutes les données relatives aux étudiants étrangers. Concernant la mobilité entrante, en 2012-2013, la France a accueilli 289 274 étudiants étrangers dont 74,7 % sont inscrits à l’université. Les étudiants étrangers représentent ainsi 12 % du total des étudiants et 41 % du total des doctorants. Le Maroc est leur premier pays d’origine suivi par la Chine.
En savoir + > Les notes de Campus France.
Mobilité entrante
Selon le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), en 2012-2013, la France a accueilli 289 274 étudiants étrangers parmi lesquels 216 055 (74,7 %) sont inscrits à l’université. Les étudiants étrangers représentent 12 % du total des étudiants et 41 % du total des doctorants. Le Maroc est le premier pays d’origine des étudiants étrangers suivi par la Chine.
À retenir
• Le nombre d’inscriptions en France d’étudiants étrangers a augmenté chaque année depuis 2008 (+ 8,85 %), mais cette hausse tend à ralentir progressivement (+ 0,3 % en 2012-2013).
• En 2012-2013, près d’un étudiant sur deux est issu du continent africain parmi lesquels 23 % proviennent du Maghreb.
• Les étudiants marocains sont les plus représentés parmi les étudiants étrangers inscrits en France en 2012-2013 (32 104).
• Depuis 2008-2009, la répartition des étudiants étrangers par niveau dans les universités n’a presque pas évolué.
• Au niveau des disciplines suivies, la répartition des étudiants étrangers a peu varié depuis 2008. On note toutefois une diminution des inscriptions en Médecine-Pharmacie-Dentaire (- 13 %), en Sciences économiques (- 4 %) et une augmentation des inscriptions en Sciences-STAPS (+ 15 %).

2 octobre 2013

Ressources et initiatives

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/France_universite_numerique/07/9/logoFUN_273079.jpgInitiatives numériques
Une initiative pédagogique innovante en première année des études de santé
Par : Daniel Pagonis, Université Joseph Fourier
Une expérience de classe inversée unique en Europe, un tutorat personnalisé pour 1700 étudiants, la réorientation active, retour vers l’égalité des chances
Kezako
, UNISCIEL, Université Lille 1
Vous vous demandez pourquoi le rideau de douche vous colle à la peau ? Comment les astronautes font ils pour s’entraîner à l’apesanteur sur terre ? D’où vient la couleur des ailes de papillon ? Comment fonctionne Internet ?
Ressources numériques
Supports de cours
Besoin d’une vidéo, d’un exercice, d’un jeu sérieux… de niveau universitaire ? OCW vous donne un accès libre et gratuit à des supports de cours de qualité. Retrouvez les ressources françaises sélectionnées par les établissements d’enseignement supérieur et les Universités Numériques Thématiques :

OCW France
2 octobre 2013

18 actions, France Université Numérique et le lancement de la première plateforme française de cours en ligne ou MOOCs

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/France_universite_numerique/07/9/logoFUN_273079.jpgLe numérique au service de la réussite et de l’insertion des étudiants
Cet agenda stratégique a pour ambition de faire du numérique un levier pour accompagner l’étudiant à chaque étape de son parcours : s’orienter, se former, s’insérer professionnellement puis mettre à jour régulièrement ses connaissances et compétences, dans un monde en pleine mutation.
Action 1
Faciliter et renforcer la mise en place de dispositifs d’aide à l’orientation des lycéens et étudiants.
La loi d’orientation pour l’enseignement supérieur et la recherche assure la continuité entre le lycée et le premier cycle de l’enseignement supérieur (bac -3 / bac +3). Le numérique, outil familier pour les jeunes, peut contribuer à cette démarche via lesMOOCs des plateformes interactives d’informations sur les filières universitaires, sur les méthodes de travail de l’enseignement supérieur, sur la présentation des métiers et filières, des informations sur les débouchés professionnels.
    Un exemple : le MOOC : QuidQuam ? Eureka ! Comprendre le monde au quotidien. Ce MOOC de vulgarisation scientifique propose une façon ludique de sensibiliser les lycéens aux sciences. Construit sous la responsabilité de Daniel Hennequin, chercheur au C.N.R.S., et Maxime Beaugeois, docteur en physique, coordonné par Unisciel, il sera en ligne sur France Université Numérique dès début 2014.
Action 2
Favoriser la réussite des étudiants grâce à une pédagogie rénovée par le numérique.
Le numérique doit permettre d’adapter les processus pédagogiques à la très grande diversité des publics universitaires d’aujourd’hui et de demain. L’enjeu est de diversifier les méthodes pédagogiques et les modes d’accès aux contenus et services pédagogiques : accompagnement plus personnalisé des étudiants, cours interactifs, tutorat en ligne, interaction avec les enseignants, mise en ligne de ressources pédagogiques.
Deux exemples :
    Afin d’offrir aux étudiants de la PACES un meilleur accès aux études, l’Université Joseph Fourier Grenoble I a innové en proposant, depuis 2006, une réforme pédagogique pour les étudiants en Médecine, Odontologie et Maïeutique et depuis 2009 pour les étudiants en Pharmacie. L’ensemble des enseignements magistraux de la PACES est présenté sous forme de cours multimédia, accompagnés par un tutorat personnalisé. Plus de 5 000 heures de tutorat sont dispensées pour 220 heures de cours médiatisés et 800 heures de travaux dirigés. L’intérêt : la fin des cours en amphi surchargés et des échanges plus personnalisés entre les enseignants et des étudiants ayant déjà travaillé les cours.
    Le Campus de Brive pilote nationalement l’université numérique "I.U.T. en ligne", qui recense plus de 1 200 ressources pédagogiques numériques et propose un accompagnement entièrement personnalisé pour les étudiants et salariés inscrits. Depuis 2013, I.U.T. en ligne propose le projet MIEL (Moodle pour I.U.T. en ligne) qui offre un ensemble d’autoévaluations pédagogiques.
Action 3
Lancer une plateforme nationale
Pour héberger, sur un site unique, les formations numériques, MOOCs certifiants et, à terme, formations en ligne diplômantes ou qualifiantes. Mise à la disposition des établissements d’enseignement supérieur français, cette plateforme se veut également ouverte aux établissements européens et internationaux, aux cours en langues étrangères. Cette plateforme, d’abord expérimentale, sera ouverte fin octobre 2013.
    Un exemple : un travail est engagé avec le mathématicien Cédric Villani, Médaille Fields, pour produire, en 2014, un MOOC sur "Initiation à l’analyse mathématique", disponible pour les lycéens dès la seconde et étudiants de L1 et L2.
Action 4
Favoriser une meilleure insertion professionnelle des étudiants grâce au numérique
Parmi les initiatives rendues possibles par le numérique : des plateformes interactives de recherche de stage, des portfolios de valorisation des compétences, l’animation de réseaux des anciens (alumni), des étudiants et professionnels, etc.
    Un exemple : l’Université de Bourgogne a mis en place une plateforme interactive d’insertion, "uB-link", mettant en relation étudiants, anciens élèves et futurs recruteurs. "uB-link" se veut un espace commun pour trouver un stage, un premier emploi, pour recruter un collaborateur. Ce sera aussi un lieu pour échanger et partager des expériences professionnelles.
Action 5
Proposer une offre innovante de formations en ligne pour répondre aux besoins croissants de formation continue.
La loi du 22 juillet 2013 a inscrit pour la première fois la formation tout au long de la vie dans les missions de l’université. Le numérique doit permettre aux établissements d’enseignement supérieur de se positionner sur un marché en expansion et de répondre aux attentes des salariés, demandeurs d’emploi et, plus généralement, de tout citoyen désireux de se former. C’est un gisement faiblement exploité car les universités ne réalisent que 4 % des 8 milliards de la formation continue dans l’ES alors qu’elles possèdent les compétences et les expertises pour renforcer leur présence dans ce secteur.
    Un exemple : le CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers) a décidé de consacrer des moyens importants à la production de MOOCs pour le public francophone. Dès octobre, le CNAM proposera des MOOCs à destination principale des salariés (cadres, ingénieurs et techniciens). Parmi les sujets de ces MOOCs : "Développer les talents et le leadership de vos collaborateurs" ou "Eléments de santé au travail pour les ingénieurs et les managers".
Le numérique comme outil de rénovation des pratiques pédagogiques
Le deuxième axe prioritaire de l’agenda stratégique du numérique vise à mettre le numérique au coeur des activités des équipes pédagogiques.
Action 6
Former et accompagner les enseignants et les équipes pédagogiques à l’usage du numérique dans leurs pratiques pédagogiques.
    Un exemple : dans le cadre de la mise en place des ESPE, dès la rentrée 2013, les nouveaux professeurs seront formés "au" et "par" le numérique dans les écoles supérieures du professorat et de l’éducation. Les enseignants seront familiarisés avec ce mode d’expression et de communication, comme le sont déjà la majorité de leurs élèves. Ils doivent aussi être alertés des implications et des limites en termes d’apprentissage, de discernement à acquérir et à transmettre.
    Un MOOC est en projet pour accompagner les futurs enseignants à enseigner avec le numérique. Il devrait être disponible début 2014 et associera quelques ESPE pilotes.
Action 7
Mieux reconnaître et valoriser, dans l’évolution de la carrière des enseignants-chercheurs, leur investissement pour intégrer le numérique dans leurs pratiques pédagogiques.
La carrière de l’enseignant-chercheur est aujourd’hui davantage dictée par ses activités de recherche que par la reconnaissance de son implication comme enseignant. Un travail de réflexion est engagé sur cette question avec les différents acteurs concernés : établissements, C.N.U., Agence Nationale d’Evaluation.
Action 8
Accompagner les établissements dans la mise en place d’une stratégie numérique, en y consacrant 10 % des 1 000 postes par an attribués par le MESR.
L’enjeu est de soutenir des projets innovants au service de la réussite étudiante notamment en premier cycle, en faveur de l’orientation et de l’insertion des étudiants, de renforcer les services d’ingénierie pédagogiques pour accompagner les enseignants dans leurs pratiques.
Action 9
Lancer une fondation France Université Numérique
Lancée au premier semestre 2014 sous la forme d’une "fondation de coopération scientifique", cette fondation coordonnera le volet formation de l’agenda numérique de l’enseignement supérieur, et développera les interactions avec les acteurs économiques.
Action 10
Intégrer des indicateurs numériques dans le suivi des contrats de site établis entre le Ministère et les sites universitaires.
Inscrit dans la loi comme priorité, le numérique fait partie intégrante des contrats de site établis entre le M.E.S.R. et les regroupements universitaires. Afin d’établir un suivi des bonnes pratiques et des infrastructures, des indicateurs "numérique" pourront être intégrés dans les contrats de site.
Action 11
Donner une impulsion forte à la recherche sur la pédagogie numérique (les digital studies) et notamment à la recherche dans l’e-éducation
L’enjeu est d’améliorer la structuration d’une communauté de recherche pluridisciplinaire dans le domaine de l’e-éducation, en soutenant un réseau national des acteurs issus de la recherche, du monde industriel et de la société, et en favorisant le financement de thèses autour des "digital studies". L’objectif est de dynamiser l’innovation et produire de nouveaux dispositifs innovants pour la formation à tous les niveaux : "jeux sérieux", outils de simulation, TP virtuels... à même de contribuer à l’évolution des pratiques pédagogiques.
Le numérique pour le développement de Campus d’@venir
Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, ont signé à l’université de Strasbourg, le 11 avril 2013, une convention Campus d’@venir. Cette convention fixe un cadre de travail pour les années 2013-2017, avec cinq priorités, dont le numérique.
Par ailleurs, à partir de 2015, la nouvelle génération de contrats de projets Etat-Régions inscrira comme priorité la création de campus rénovés, modernisés, équipés pour la révolution numérique et exemplaires en termes de sobriété énergétique.
Action 12
Inciter les établissements d’enseignement supérieur à rationaliser leurs infrastructures informatiques, en mutualisant et sécurisant leurs données dans des data center éco-responsables.
Une meilleure rationalisation des coûts d’infrastructure informatique des établissements d’enseignement supérieur et une réduction de leur empreinte environnementale, peut être obtenue par une démarche mieux coordonnée entre les différents établissements, en mutualisant les centres de stockage de données.
Action 13
Offrir des services en Cloud aux établissements, notamment pour les applications de gestion (finances, R.H., scolarité...) et les plateformes pédagogiques.
    Un exemple : financé par le Programme d’Investissements d’Avenir et porté par l’U.N.R. Paris-Ile-de-France, le projet "Univ Cloud" propose un cloud communautaire aux établissements d’enseignement supérieur franciliens. Ce cloud héberge des services mutualisés à disposition des étudiants, des enseignants-chercheurs et des personnels : outils de travail collaboratif inter-établissements, portail d’insertion professionnelle francilien, 24h/24, 7jours/7. Après une phase d’étude et de développement du dispositif technologique, le dispositif d’exploitation est en cours de lancement.
Action 14
Intégrer le numérique et l’évolution pédagogique qu’il induit dans les constructions et les rénovations de bâtiments universitaires.
La place du numérique doit être intégrée dans l’architecture même des espaces, pour construire des Campus d’@venir, avec des espaces numériques ouverts, décloisonnés, des amphis connectés, des bibliothèques repensées.
    Un exemple : l’Université de Strasbourg, avec ses espaces numériques communautaires ouverts à tous les étudiants, les enseignants et aux publics extérieurs, l’Université de Bretagne qui a fait le choix de mailler ses différents sites par un réseau de salles de visioconférences (Campus numérique).
Action 15
Encourager et développer les services numériques pour les établissements et les usagers.
Il s’agit de développer les services (messagerie, listes de diffusion, services de visio-conférence...), de faciliter les connexions wifi et cellulaires des étudiants en dehors des campus.
    Un exemple : AquiPass en Aquitaine, MonPassCampus en Alsace, Carte MUT à Toulouse.... nombreux sont les sites universitaires à offrir des cartes multiservices aux étudiants, donnant accès à une palette de services : restos U, bibliothèques, photocopies, accès aux bâtiments, voire même transport urbain.
Action 16
Rendre plus performants les systèmes d’information des établissements et l’interopérabilité entre établissements, organismes et M.E.S.R.
Pour améliorer l’efficacité des services administratifs (peu de dématérialisation aujourd’hui et des systèmes très hétérogènes, souvent énergivores) et la qualité des services rendus à l’étudiant, il faut accélérer la mise en place de systèmes d’information performants et interopérables. Cette réflexion doit être menée dans une logique de mutualisation, tout enveillant à préserver les initiatives, avec des solutions différenciées, adaptées à la spécificité des établissements.
Le numérique pour une Université ouverte et attractive, en Europe et à l’international
Le développement des cours en ligne dans les dix prochaines années redéfinira la carte universitaire internationale. La France a un rôle certain à jouer, à la hauteur de la qualité de son enseignement et de sa recherche, notamment en termes de coopération avec les pays en développement et les pays francophones. La diffusion de cours en ligne, en français, représente donc une expression forte de sa politique en faveur de la francophonie.
Action 17
Développer une action spécifique à destination de la francophonie.
Cette réflexion doit prendre en compte les besoins de formation importants des pays concernés, en lien étroit avec l’Agence universitaire de la francophonie et les établissements francophones européens.
    Un exemple : plus de 6 000 classes numériques Sankoré (ordinateur portable de l’enseignant et vidéoprojecteur interactif pour mur numérique interactif pour la classe) ont équipé le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, Madagascar, Maurice, Haïti). C’est l’un des apports de la France à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (O.M.D.) pour l’éducation 2010/ 2015, visant à participer à la lutte contre l’analphabétisme en Afrique et à la modernisation des systèmes éducatifs tant pour les établissements scolaires que pour les universités et pour la formation technique et professionnelle. Dans ce cadre a été mis en place un logiciel d’e-éducation : OpenSankoré, libre et gratuit, que les professeurs peuvent utiliser pour créer des cours numériques
Action 18
Articuler les initiatives françaises avec les stratégies européennes et internationales.
    Un exemple : dans le cadre du prochain programme Erasmus +, la France a proposé l’initiative "e-erasmus" qui vise à renforcer l’attractivité des échanges Erasmus et l’accompagnement des étudiants qui s’inscrivent dans une démarche de mobilité en utilisant le numérique.

2 octobre 2013

Massive open online course - Cours en ligne massifs et ouverts

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/France_universite_numerique/07/9/logoFUN_273079.jpgCertains MOOCs combinent à la fois vidéos, évaluations, tutorats, corrections par des pairs, interaction en ligne avec des enseignants et peuvent rassembler jusqu’à 160.000 étudiants partout dans le monde.
Tout savoir sur les MOOCs.
Dans l’attente de l’ouverture de la plateforme, nous vous invitons à découvrir ces 22 MOOC et à manifester votre intérêt de manière à être informé en avant-première de l’ouverture des inscriptions.
Qu’est-ce qu’un MOOC ?
Apparus en 2008 et en plein essor, les MOOCs (Massive Open Online Courses) sont des cours ouverts à tous et à distance.

  • Le "M" de Massive signifie que le cours peut accueillir un nombre en principe non limité de participants.
  • Le "O" de Open signifie que le cours est ouvert à tous les internautes, sans distinction d’origine, de niveau d’études, ou d’un quelconque critère.
  • Le "O" de Online signifie que l’ensemble du cours peut être suivi en ligne : cours, activités, devoirs, examens, etc.
  • Le "C" de Course rappelle que c’est un cours avec des objectifs pédagogiques, et donc une pédagogie active, et non simplement des ressources diffusées en ligne.

MOOCs de la plateforme nationale
Dans un contexte marqué par le développement croissant de l’offre de formations en ligne, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a souhaité mettre en place une plateforme nationale d’hébergement des formations numériques.
Cette plateforme vise à héberger les MOOCs (Massive Open Online Courses) proposés par les établissements d’enseignement supérieur.
L’ambition est de vous fournir un accès aux meilleurs cours de l’enseignement supérieur et ce quelle que soit votre localisation géographique. Ouverte en premier lieu aux établissements d’enseignement supérieur français, cette plateforme a également vocation à héberger les cours proposés par des établissements européens et internationaux.
L’ouverture de la plateforme est prévue courant octobre 2013. A cette date, 22 MOOCs seront disponibles aux inscriptions.
Ces MOOCs, proposés par une dizaine d’établissements, couvrent des domaines variés : environnement, juridique, management, numérique et technologie, santé, sciences et sciences humaines.

2 octobre 2013

Le numérique au service d’une université en mouvement

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/France_universite_numerique/07/9/logoFUN_273079.jpgLe Gouvernement a adopté le 28 février 2013 une feuille de route ambitieuse sur le numérique. La priorité fixée par le Président de la République concerne la jeunesse, l’école et l’université. L’objectif du ministère de l’Enseignement supérieur.
L’objectif du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est de mettre le numérique au cœur de son projet. La loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche a donné une impulsion décisive, en inscrivant le numérique comme levier d’une université en mouvement, avec un double objectif : la réussite étudiante et l’élévation du niveau de connaissances et de qualification en formation initiale et continue.
Une priorité : le numérique
Le Gouvernement a adopté le 28 février 2013 une feuille de route ambitieuse sur le numérique. La priorité fixée par le Président de la République concerne la jeunesse, l’école et l’université. L’objectif du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est de mettre le numérique au cœur de son projet. La loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche a donné une impulsion décisive, en inscrivant le numérique comme levier d’une université en mouvement, avec un double objectif :

  • la réussite étudiante
  • l’élévation du niveau de connaissances et de qualification en formation initiale et continue

S’appuyant sur ce cadre, le M.E.S.R. a défini un agenda numérique pour l’enseignement supérieur, décliné en 18 mesures. Au cœur de cet agenda, le projet France Université Numérique permettra le développement de nouveaux services numériques pour les étudiants et la rénovation des pratiques pédagogiques. Il a été construit en s’appuyant sur un état de l’art des initiatives innovantes déjà présentes dans les campus, sur les meilleures pratiques mondiales et sur l’expertise d’un comité d’orientation stratégique.
Un contexte porteur
Le numérique a révolutionné notre façon de communiquer. Il devrait transformer en profondeur la façon d’enseigner. Ainsi, depuis la fin 2011, l’essor des MOOCs (cours en ligne massifs et ouverts) redessine peu à peu l’accès à l’enseignement supérieur dans le monde ainsi que la conception même des formations universitaires. Certains cours qui combinent à la fois vidéos, évaluations, tutorats, corrections par des pairs, interaction en ligne avec des enseignants, peuvent rassembler jusqu’à 160 000 étudiants partout dans le monde.
Selon toutes les études, les cinq prochaines années seront décisives et verront exploser le marché mondial de l’e-Éducation. À titre d’exemple, aux Etats-Unis, des plateformes privées proposent aux étudiants du monde entier des cours dans toutes les disciplines, le plus souvent gratuits, certains payants au moment de la certification. Deux plateformes, Coursera et EdX ont investi respectivement 43 et 60 millions de dollars dans le développement des outils et des contenus. Plus de trois millions d’étudiants peuvent suivre les cours de Stanford, d’Harvard ou du Massachusetts Institute of Technology (M.I.T.), grâce à l’explosion des MOOCs. Le Royaume-Uni développe depuis quinze ans une université virtuelle qui compte parmi les cinq premières du pays. Dès octobre 2013, le Royaume-Uni lancera sa plateforme FutureLearn avec un investissement financier comparable. L’Allemagne lancera de la même manière sa plateforme Iversity.
Ce mouvement mondial montre la nécessité d’une initiative à l’échelle nationale pour soutenir les universités dans ce nouveau défi.
Cet essor correspond à une évolution profonde des étudiants et des apprenants en général : la plupart sont des digital natives, qui accèdent depuis le plus jeune âge à l’information et à la culture via le numérique. Connectés, jonglant avec l’information, ils ont massivement contribué à introduire les nouvelles technologies dans l’enseignement supérieur : ordinateurs portables, tablettes, smartphones, réseaux sociaux, etc.
Des initiatives nombreuses à structurer
Des initiatives existent déjà en France. Les sept universités numériques thématiques que compte notre pays ont produit de nombreuses ressource numériques, notamment en sciences, ingénierie, humanités, droit, économie, développement durable et santé, dont certaines sont largement utilisées à l’international. De nombreux sites universitaires innovent et ont fait du numérique un outil à part entière de leur stratégie pédagogique. Le réseau national RENATER permet à plus de 1 300 sites d’être connectés via les réseaux de collecte régionaux.
Il s’agit maintenant de franchir une nouvelle étape :

  • pour les étudiants, grâce au développement des cours en ligne et à une pédagogie innovante, proche de la culture numérique de ces "digital natives"
  • pour les enseignants, en les accompagnant dans l’intégration du numérique dans leurs pratiques pédagogiques et en reconnaissant leur investissement en faveur du numérique dans la valorisation de leur carrière
  • pour les salariés et les demandeurs d’emploi et, plus généralement, pour tout citoyen désireux de se former, le développement du numérique dans l’enseignement supérieur ouvre des possibilités considérables pour la formation tout au long de la vie inscrite dans les missions de l’enseignement supérieur dans la loi du 22 juillet 2103
  • pour les étudiants étrangers inscrits en France et plus largement dans les pays francophones où l’attente d’une offre de formation française en ligne est très forte.
2 octobre 2013

Lancement de France Université Numérique

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/France_universite_numerique/07/9/logoFUN_273079.jpgLors de la conférence du mercredi 2 octobre 2013, Geneviève Fioraso  a présenté l’agenda numérique pour l’enseignement supérieur pour les cinq années à venir : 18 actions, un projet emblématique pour la formation, France Université Numérique et le lancement de la première plateforme française de cours en ligne ou MOOCs.
Ce mercredi 2 octobre, Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a lancé le plan numérique pour l’enseignement supérieur, France Université Numérique, en présence de Fleur Pellerin, ministre délégué aux P.M.E., à l’innovation et à l’économie numérique et Yamina Benguigui, ministre délégué à la Francophonie.
Site de lancement : France Université Numérique.
Lors de cette conférence, Geneviève Fioraso  a présenté l’agenda numérique pour l’enseignement supérieur pour les cinq années à venir : 18 actions, un projet emblématique pour la formation, France Université Numérique et le lancement de la première plateforme française de cours en ligne ou MOOCs.
Le Gouvernement a adopté le 28 février 2013 une feuille de route ambitieuse sur le numérique. La priorité fixée par le Président de la République concerne la jeunesse, l’école et l’université.
L’objectif du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.S.R.) est de mettre le numérique au cœur de son projet. La loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche a donné une impulsion décisive, en inscrivant le numérique comme levier d’une université en mouvement, avec un double objectif : l’élévation du niveau de connaissances et de qualification en formation initiale et continue 
et la réussite des étudiants. La loi a aussi prévu la désignation d’un vice-président en charge du numérique dans chaque regroupement.
S’appuyant sur ce cadre, le M.E.S.R. a donc défini un agenda numérique pour l’enseignement supérieur, autour de 3 axes majeurs de transformation :

  • le premier axe consiste à utiliser le numérique pour faciliter toutes les étapes du parcours de réussite de l’étudiant : orientation, formation initiale, insertion professionnelle et formation continue
  • le second axe, consiste à faire du numérique un levier de la rénovation pédagogique. L’enjeu sera de former les équipes pédagogiques et de les accompagner pour que le numérique soit un allié des enseignants, au service de pratiques pédagogiques innovantes, adaptées aux jeunes générations et permettant un enseignement plus personnalisé, alternatif aux cours en amphis
  • le troisième axe vise à faire du numérique un signe de modernité pour une attractivité renforcée de l’Université, dans le monde, où le marché mondial de l’e-éducation est en plein développement, et plus particulièrement dans les pays francophones

Pour relever ces défis et accélérer la révolution numérique dans l’enseignement supérieur, le M.E.S.R. s’engage dans :

  • la définition d’un agenda stratégique avec 18 actions
  • la création d’une fondation de coopération scientifique pour coordonner les formations et accompagner les établissements, en partenariat avec les entreprises, dans la production de formations numériques de haut niveau
  • la mise en place de la première plateforme française d’enseignement supérieur en ligne mutualisée, hébergeant, diffusant et valorisant, en France et à l’international, les MOOCs (cours en ligne et services associés) réalisés par les établissements de l’enseignement supérieur

Le calendrier :

Pour accompagner cette révolution numérique, des moyens spécifiques ont été mobilisés :

  • 10 % des dotations de postes attribuées par le M.E.S.R. aux établissements d’enseignement supérieur, soit 500 emplois sur le quinquennat
  • 12 millions d’euros,  dégagés sur l’actuel programme d’investissements d’avenir, mobilisables par vagues successives, dans une logique d’appels à projets pour amorcer la création de cours et de cursus numériques de haute qualité
  • convention M.E.S.R./Caisse des dépôts et consignations sur les campus d’@venir avec un volet dédié au développement du numérique

Comme l’a souligné la ministre "la révolution numérique est en marche. Elle est à la fois une chance et un défi pour une Université en mouvement. Une chance, celle de repenser l’élaboration et la transmission des savoirs, de manière interactive, en mettant les étudiants d’aujourd’hui et de demain au cœur du projet pédagogique de l’enseignement supérieur. Un défi, celui de construire une université performante, innovante, moderne et ouverte sur le monde."

2 octobre 2013

Statistiques, bilans et études relatifs aux personnels BIATSS

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Global/94/1/logo_184941.jpgStatistiques, bilans et études relatifs aux personnels ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé et des bibliothèques (B.I.A.T.S.S.)
Toute l’information statistique disponible sur les personnels ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé et des bibliothèques (B.I.A.T.S.S.) exerçant dans les différentes structures de l’enseignement supérieur, voire de l’éducation nationale : répartition des effectifs, évolution de carrière, études détaillées des métiers...
Répartition des effectifs des personnels ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé et des bibliothèques (B.I.A.T.S.S.)
Les personnels des filières administratives, technique, sociale, de santé et des bibliothèques (B.I.A.T.S.S.), sont 132 000 au service de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur.
La filière administrative représente 49% de cet effectif, traduisant ainsi l’ampleur des fonctions de pilotage et de gestion des ressources humaines qui incombent aux deux ministères de tutelle. La filière I.T.R.F. arrive en deuxième position avec 36% suivi des filières médico-sociale, bibliothèque et ouvrière avec respectivement 9%, 5% et 1%.
Ces personnels exercent leurs fonctions dans le cadre de la mission enseignement scolaire pour 53% d’entre-eux, dans celui de la mission recherche et enseignement supérieur pour 43% d’entre-eux et dans celui d’autres missions relevant d’autres ministères de tutelle (jeunesse et sports, culture, ...) pour 4% d’entre-eux.

2 octobre 2013

Osons parler du service proposé aux étudiants en France

http://blog.educpros.fr/isabelle-barth/files/2013/05/isabelle-barth_1.jpgBlog Educpros d'Isabelle Barth. Immatériel, non stockable, se consommant quand il se produit, et évaluable uniquement lorsque la prestation est terminée, l’enseignement entre dans la catégorie des services. Toute l’analyse critique que j’ai pu faire du service en France peut (et doit) donc s’appliquer à l’enseignement supérieur.
Les structures  (bâtiment, matériel mis à disposition) et les personnes, particulièrement les personnes « au contact » dont j’ai déjà parlé, permettent d’évaluer a priori la qualité du service et donc de la formation que l’étudiant recherche. Elles vont permettre de tenir la promesse faite et donc d’éviter toute déception. Suite...

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