Une récente publication de l’Agence culturelle du Poitou-Charentes synthétise les dernières données disponibles de son pôle observation-ressources et propose les derniers chiffres sur l'emploi, les entrepreneurs de spectacles, le financement public et des réflexions autour des politiques culturelles.
Secteur composite qui poursuit sa création d’emploi et d’activités, le spectacle vivant est marqué par une précarisation des situations individuelles due au déséquilibre structurel entre l’offre et la demande d’emploi et des situations hétérogènes entre les petites et moyennes entreprises du spectacle.
En Poitou-Charentes, en 2011, 507 salariés des établissements du spectacle vivant ont bénéficié d’une formation professionnelle. Depuis 2008, ce nombre de bénéficiaires est très fluctuant. En regard, le secteur de l’audiovisuel-cinéma connaît une progression constante du nombre de bénéficiaires sur la même période. Dans le secteur du spectacle vivant, les salariés en CDI et CDD, dits « salariés permanents », représentent 62% des bénéficiaires et les salariés en CDD d’usage, dits « salariés intermittents », 38%. Les femmes représentent, tous salariés confondus, 40% des bénéficiaires de la formation et les salariés de plus de 40 ans 30% de l’ensemble.
Consulter 20 notions et chiffres-clés du spectacle vivant en Poitou-Charentes (pdf, septembre 2013, 20 p.)
Classement des villes d'Europe les plus chères pour les étudiants
Paris est la ville étudiante la plus chère de France… et figure dans le Top 3 européen. Seules Londres et Moscou sont en effet plus onéreuses que la ville Lumière, avec des loyers dépassant de 200 euros la moyenne européenne !
On savait les loyers parisiens élevés, mais on n'imaginait peut-être pas une telle ampleur… En moyenne, vivre dans la capitale française coûte 42 % plus cher que dans une autre ville européenne, selon une étude menée par location-étudiant.fr. Paris est ainsi au coude à coude avec Londres et Moscou, et se hisse sur la troisième place d'un podium peu flatteur. Suite...
Déplacement à l'U.P.M.C. : le numérique, une filière créatrice d'emploi
Lors de sa visite à l'université Pierre et Marie Curie lundi 14 octobre, Geneviève Fioraso a rappelé l'enjeu majeur pour l'enseignement supérieur et la recherche que constitue la filière numérique, avec une perspective de 35000 emplois créés d'ici 2018.
Geneviève Fioraso s'est rendue lundi à l'université Pierre et Marie Curie avec M. Guy Mamou-Mani, président du Syntec Numérique et des représentants d'entreprises du numérique et du pôle de compétitivité Cap digital, pour une visite sur le thème de la formation aux métiers de l'informatique et du numérique.
Le numérique est une filière créatrice d'emplois, avec des perspectives de 35000 créations d'emplois en France d'ici 2018, soit 7000 par an dans les différents domaines du numérique : les métiers de l'édition logicielle, du service informatique, du conseil en technologie, des jeux vidéo, de l'e-commerce, du web, de l'e-éducation... C'est aussi une filière qui manque de compétences.
Comme l'a souligné Geneviève Fioraso, "c'est un enjeu majeur pour le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui s'inscrit dans le cadre de la bataille pour l'emploi pour laquelle tout le Gouvernement est mobilisé. La filière numérique est une filière où les mutations technologiques sont rapides. Cela demande à la fois un travail d'anticipation et d'adaptation permanent de la part de l'offre de formation de l'enseignement supérieur et un accompagnement des salariés pour la formation tout au long de la vie". La ministre a annoncé qu'une des premières missions confiées au comité sup'emploi, prochainement installé, sera de réfléchir à ces enjeux de formation initiale et continue.
"Les universités et les écoles d'ingénieur délivrent une formation de qualité et reconnue, mais en nombre insuffisant. Nous souhaitons aller encore plus loin avec l'Enseignement Supérieur pour mieux répondre aux besoins de compétences de nos entreprises et à leurs évolutions rapides. Il est nécessaire de permettre aux salariés du secteur de faire évoluer leurs compétences tout au long de leur vie professionnelle" a indiqué Guy Mamou-Mani.
Pour renforcer l'attractivité de cette filière, Geneviève Fioraso et Guy Mamou-Mani ont également souligné la nécessité de multiplier les actions d'information sur les métiers et formations du numérique, chez les jeunes et tout particulièrement chez les jeunes filles. La ministre a ainsi salué les efforts de Syntec Numérique qui a engagé plusieurs initiatives partenariales en ce sens.
Actualités
Geneviève Fioraso et Guy Mamou-Mani ont également insisté sur l'importance de développer une approche pédagogique adaptée, tant sur le plan technologique que culturel, aux pratiques professionnelles du secteur dans lequel les jeunes vont ensuite travailler.
France Université Numérique, l'initiative lancée la semaine dernière par le M.E.S.R., sera l'un des outils de cette transformation pédagogique, dans une logique partenariale avec l'écosystème économique. Il s'agit, comme le rappelle la ministre, d'une initiative ouverte, qui mobilise les acteurs publics comme privés. France Université Numérique doit donc contribuer à faire émerger les meilleures solutions pédagogiques, techniques, économiques et être une opportunité à la fois pour l'enseignement supérieur français et francophone et pour toute la filière numérique française, de la recherche à la création de start-ups et au partenariat avec les entreprises du secteur, en passant par une formation adaptée.
En 2011-2012, l'enseignement supérieur français a formé :
- 9000 B.T.S. "informatique, traitement de l'information, transmission des données" : 6000 dans les établissements publics, 3000 dans les établissements privés;
- 4000 D.U.T."informatique";
- 4300 licences pro "informatique" avec un taux d'insertion de 92 % pour les 2 800 diplômés partis sur le marché du travail;
- près de 4500 masters "informatique" et "mathématiques et informatique", avec un taux d'insertion de 97% et 96% pour les 3400 diplômés partis sur le marché du travail;
- 600 doctorants;
- environ 11000 ingénieurs "informatique et sciences informatiques".
Au total, les établissements sous tutelle du M.E.S.R. ont ainsi formé environ 33400 diplômés en informatique au cours de l'année scolaire 2011-2012 (dont 24000 dans les établissements publics).
La médiatrice de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur
Parent d'élève, élève, étudiant, adulte en formation et personnel de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, vous contestez une décision de l'administration ou vous êtes en conflit avec un membre de l'administration, vos démarches n'ont pas abouti favorablement : vous pouvez faire appel à la médiatrice.
Rapport 2012 du médiateur de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur. Les Médiateurs de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur.
Missions et compétences
La médiation c'est, avant tout, une démarche volontariste visant à insuffler un esprit, une attitude faite de respect, d'écoute, d'explication (voire de conviction) auprès d'usagers et de personnels qui ont parfois le sentiment que, devant la complexité du système, ils sont démunis voire ignorés et subissent des décisions qu'ils ne comprennent pas toujours malgré les efforts réels de l'administration et de ses agents.
Les principes qui ont guidé à la mise en place de la médiation à l'éducation
Saisir l'administration pour l'inviter à reconsidérer une décision est chose fréquente et somme toute banale. Le recours gracieux, c'est-à-dire le recours formé auprès de l'autorité qui a pris la décision contestée est donc très répandu et permet souvent de régler le problème. Parfois le désaccord ou conflit persiste. L'usager du service public (parent, élève, étudiant) comme l'agent qui y travaille (enseignant ou autre personnel) peuvent alors saisir le juge administratif dans le cadre d'un recours contentieux.
Pourtant cette procédure peut souvent être évitée notamment lorsque une incompréhension semble à l'origine du différend. Il est alors utile de chercher à rapprocher les points de vue, parfois aussi à s'interroger sur l'équité d'une mesure, fût-elle strictement conforme au droit. Suite de l'article...
Des indicateurs pour apprécier le développement durable en Poitou-Charentes
En 2011, dans le cadre d’un engagement partenarial, le CESER, le Conseil Régional, l’État et l’Insee ont décidé de se doter d’un système d’indicateurs pour apprécier le développement durable en Poitou-Charentes. Un groupe régional de concertation s'est constitué, réunissant des utilisateurs et producteurs d’informations. Il a examiné des indicateurs issus des bases de données existantes au niveau national pour en retenir un nombre limité pour la région. 25 indicateurs ont été sélectionnés pour présenter la situation de Poitou-Charentes au regard du développement durable et son évolution...
Le CESER publie en octobre 2013, deux publications, issues de ces groupes de travail :
- les indicateurs pour apprécier le développement durable en Poitou-Charentes
- les enjeux de développement durable identifiés par les acteurs locaux. Voir l'article entier...
Chiffres-clés du spectacle vivant en Poitou-Charentes
Tapping the Potential of Graduate Ties
By Jenny Marc. Anita Straujuma, the director of alumni relations at Riga Technical University, in Latvia, has spent much of the past year on a one-woman crusade. Bouncing back and forth between department leaders and professors, she has been searching for any and every staff member willing to share in public a positive story from his or her time at the school.
“We had very good cooperation with the computer sciences and architecture departments,” Ms. Straujuma said by phone from her office in Riga. “But others were — hesitant.”
Ms. Straujuma was hired by the university in September 2012 to direct its first graduate association. With just two part-time student helpers, she has been building the operation from scratch. More...
RI sees 30 percent increase of students study in Europe
The Delegation of the European Union (EU) to Indonesia, Brunei Darussalam and ASEAN held a two-day European Higher Education Fair (EHEF) to respond to increases in the number of Indonesian people who are interested to study in Europe.
The delegation’s head of cooperation, Franck Viault, said Europe, with a wide variety of countries and cultures and a large number of universities, had continued to improve its educational institutions. More...
Portiques de grammaire hébraïque en téléchargement libre
Lecteur, ces pages ne constituent en aucun cas une grammaire complète de l'hébreu. Il s'agit surtout d'une aide aux débutants. L'intention est double. Tout d'abord, ce petit manuel pose quelques points de repères nécessaires dans l'acquisition du système de la langue. Le nom de "portique" est la traduction de l'hébreu Sha'ar que l'on emploie au Moyen-Age pour désignr les chapitres d'un ouvrage. Dans chaque portique, cette partie est écrite en gros caractères. D'autre part, il sert de guide pour pénétrer les grandes grammaires qui sont souvent ardues et qui s'adressent, avant tout, à des personnes possédant bien l'hébreu (dans chaque portique, cette partie est écrite en petits caractères). Ainsi, nous ne distinguons pas les différents niveaux de la langue, littéraires (populaire, prose, poésie, etc.), ou chronologiques (bibliques, Mishna, Moyen-Age, moderne, etc.). Les portiques qui suivent sont basés sur l'hébreu moderne et se veulent normatifs. Pour les utiliser pour les autres couches de la langue, en particulier celle de la Bible, il suffit d'avoir présent à l'esprit qu'il s'agit des mêmes règles auxquelles on doit ajouter les conséquences de la cantilation. La cantilation est le système d'accents qui permet de déclamer le texte. Par exemple, les accents disjonctifs forts induisent souvent un allongement des voyelles, ce sont les formes de pause. Les accents conjonctifs, reliant deux mots, effacent la limite entre eux. Ceux qui sont intéressés par l'hébreu biblique devront se référer aux différentes grammaires, de même pour les autres couches de la langue. Nous pensons qu'il est plus simple d'aborder ces compléments après avoir acquis les notions de base que nous exposons ici. En effet, aller directement aux particularités propres à l'hébreu biblique implique de déjà connaître et maîtriser la langue, cela rebute généralement le débutant. La grammaire de l'hébreu biblique est surtout une grammaire des exceptions, mais celui qui se penche dessus doit aussi, et peut-être surtout, connaître les règles générales et aller ensuite petit à petit vers les exceptions.
Pour ce faire, nous renvoyons le lecteur aux parties traitant de sujets particuliers dans quatre grammaires, devenues aujourd'hui classique: Historische Grammatik der Hebraïschen Sprache des Alten Testament de H.Bauer et P.Leander (rééditée en 1962 par Olms à Hildesheim, cette grammaire sera notée BL dans la suite, Gesenius' Hebrew Grammar (éditée par E.Kautzsch, traduite par A.E. Cowley, Oxford, 1910, notée GKC dans la suite), Traité de Grammaire Hébraïque de M.Lambert (Paris, 1931-38, réédition de 1972, Hildesheim, notée L dans la suite) et Grammaire de l'hébreu biblique de P.Joüon (Rome, 1923, réédition de 1982, notée J dans la suite). Les références à ces auteurs sont notées entre parenthèses et renvoient aux paragraphes et non aux pages de ces quatre grammaires. Cela ne dispense pas de consulter d'autres grammaires, comme Hebräische Grammatik de G.Bergsträsser. Cette dernière a été traduite en hébreu par M. Ben Asher (Jérusalem, 1982). Pour notre rédaction nous nous sommes également inspiré de Our Grammar de Z.Batsar et M.Rozen (3e édition, Tel Aviv, 1981) et très largement de Les bases de la grammaire hébraïques de Y.Blau (Jérusalem, 1987).
Ces différentes couches, malgré leurs fortes spécificités, ne doivent pas faire oublier que nous sommes en présence d'une seule et même langue. Ainsi, la clef de la réussite de l'hébreu moderne réside, entre autre, dans l'acceptation du mélange entre l'hébreu de la Bible et celui de la Mishna, alors que cela aurait été impensable au Moyen-Age.
Les éléménts grammaticaux qui suivent sont valables pour les mots d'origine purement hébraïque, ou rentrées et complètement assimilés dans la langue. Les mots modernes d'origine étrangère ne rentrent donc pas dans notre cadre. Ainsi, dans la description phonétique de l'alphabet ne sont pas compris les phonèmes qui servent à transcrire ces derniers. D'une manière générale, ces mots étrangers sont fidèlement transcrits, mais ne peuvent pas obéir, par exemple, aux règles des accents et des voyelles des vocables hébreux.
Les premiers portiques qui sont consacrés à la phonétique sont très loin d'être complets. En particulier, ils n'abordent pas le sujet des transformations phonétiques car celles-ci présupposent une bonne connaissance de la langue. Ceux qui voudront approfondir leurs connaissances sur les phénomènes de dissimilation, assimilation, métathèse, etc. peuvent se reporter à BL (10 à 26), à GKC (18 à 29), à L (65 à 73) et à J (17 à 18). Nous ne signalerons ces transformations que lorsque ce sera nécessaire pour expliquer certaines règles, c'est par ailleurs ce que fait J.
Nous donnons également quelques comparaisons avec l'arabe en nous inspirant très largement de 99 chapitres de grammaire arabe accompagnées de nombreuses comparaisons avec l'hébreu de D.Beqer (Tel Aviv, 1989). Dans chaque portique, ces annotations seront en petits caractères.
Mes remerciements vont au Professeur L. de Prémare qui a bien voulu m'éclairer sur les comparaisons avec l'arabe.
Nous espérons ainsi apporter à ceux qui s'intéressent à l'hébreu les bases nécessaires pour appréhender cette langue. Si nous arrivons à susciter l'envie d'en approfondir l'étude, notre but sera largement atteint.
1_Portiques_5.
1_Portiques_6.
1_Portiques_7a, 7b.
1_Portiques_8a, 8b.
1_Portiques_9a, 9b, 9c, 9d.
1_Portiques_10a, 10b.
1_Portiques_11a, 11b.
1_Portiques_12.
1_Portiques_13a, 13b, 13c, 13d, 13e, 13f, 13g, 13h, 13i, 13j.
2_Portiques_14a, 14b, 14c, 14d, 14e, 14f, 14g, 14h, 14i, 14j, 14k, 14l, 14m.
2_Portiques_15a, 15b.
2_Portiques_16.
2_Portiques_17a, 17b.
2_Portiques_18.
2_Portiques_19a, 19b, 19c.
2_Portiques_20.
2_Portiques_21.
2_Portiques_22.
2_Portiques_23a, 23b.
2_Portiques_24.
Première Partie
Deuxième Partie
Jeunes Diplômés 2013
En avril 2013, moins d’un an après l’obtention de leur diplôme, la proportion de jeunes de niveau Bac + 4 et plus qui sont en poste a chuté de 7 points par rapport à la promotion précédente. Elle s’établit à 64%. Leur durée moyenne de recherche pour accéder au 1er emploi s’établit à 2 mois. La durée médiane quant à elle est de 1 mois pour cette même promotion, inchangée par rapport à la promotion précédente.
Espace Presse - Communiqués - CP - Jeunes diplômés 2013
Espace Presse - Etude intégrale Jeunes Diplômés 2013
Espace Presse - Etude JD Handicap 2013
Candidat un jour, candidat toujours !
Par Nicolas Bondu. Sous ce titre quelque peu accrocheur se cache une véritable réalité. Souvent masqué par la profusion de moyens de contacts que nous ont apporté les médias sociaux, il ne faut pas oublier que le recrutement est une action de rencontre nécessaire pour connaître un candidat et ainsi déterminer si celui-ci à l’envie et la capacité de participer aux projets de l’entreprise.
Conscient de l’évolution des usages et des attentes, les entreprises tentent par tous les moyens à améliorer l’expérience candidat (1). Ces évolutions technologiques et des usages ont souvent pour résultats de déboucher sur des actions de communication ou de marketing RH. Celles-ci sont nécessaires afin d’exister et de délivrer le « bon » message qui suscitera l’envie de candidats potentiels à déposer leur candidature sur l’une de vos offres d'emploi. Mais ces contenus ne doivent pas occulter l’une des pierres angulaires du recrutement : l’échange tout au long du process. Suite de l'article...