"Emplois durablement vacants et difficultés de recrutement". Télécharger le rapport et la synthèse.
Dans un contexte de chômage élevé, l’existence d’emplois ne trouvant pas preneur est un paradoxe fréquemment dénoncé. Le Conseil d’orientation pour l’emploi a jugé nécessaire de se saisir de ce sujet afin d’en clarifier les termes, les ordres de grandeur, les enjeux et de formuler des propositions.
Ne pas se tromper de diagnostic
Les termes d’emplois vacants, d’offres non pourvues, de difficultés de recrutement ou de métiers en tension sont souvent confondus, mais ils recouvrent des phénomènes très différents.
D’abord, à un moment donné, il existe toujours, et c’est heureux, des emplois à pourvoir sur le marché du travail.
Ce qui peut révéler des dysfonctionnements du marché du travail, c’est quand le nombre d’emplois à pourvoir ne diminue pas alors que le chômage augmente : par exemple, depuis 2009, le chômage a augmenté fortement en France sans que l’on constate de baisse importante des emplois à pourvoir dans les entreprises.
Des difficultés de recrutement réelles, mais très variables
« Les employeurs déclarent qu’une proportion significative de leurs recrutements est difficile. Ces difficultés touchent inégalement les métiers et les territoires », rappelle Marie-Claire Carrère-Gée.
Sur le plan statistique, ces difficultés se traduisent par deux phénomènes : les emplois durablement vacants et les abandons de recrutement. En 2012, sur les seules offres déposées à Pôle emploi, 215 000 offres ont été satisfaites en plus de 3 mois et 116 300 offres ont été retirées faute de candidat (chiffres Pôle emploi).
A partir de ces données, mais aussi en recoupant avec d’autres sources, certains ordres de grandeur ressortent :
environ un quart à un tiers des recrutements sont jugés difficiles par les employeurs (sources déclaratives employeurs) ;
de l’ordre de 570 000 offres ne sont satisfaites que dans un délai de 3 mois ou plus, sur l’ensemble du marché du travail (extrapolation) ;
environ 400 000 tentatives de recrutement sont abandonnées chaque année faute de candidat (extrapolation à partir de plusieurs sources).
Attention : le fait qu’un recrutement dure plus de 3 mois ne signifie pas nécessairement que l’emploi a été difficile à pourvoir : certains recrutements non problématiques de cadres, par exemple, durent plus de 3 mois. A l’inverse, certains recrutements faits en moins de 3 mois ont été problématiques, tout simplement parce que dans un marché du travail fluide, ils auraient dû prendre moins de temps.
Les difficultés de recrutement les plus importantes apparaissent notamment dans les métiers des industries mécaniques et du travail des métaux ; de l’électricité et de l’électronique ; des industries graphiques ; de la maintenance ; de la santé ; de l’informatique ; du commerce mais aussi dans les métiers de l’hôtellerie-restauration, les aides à domicile, les conducteurs ou encore les métiers de bouche. Selon les métiers, les difficultés de recrutement peuvent être relativement homogènes sur l’ensemble du territoire ou davantage localisées. Des travaux d’identification des métiers faisant l’objet de difficultés de recrutement sont donc menés au niveau des territoires, avec des méthodes hétérogènes et une exploitation inégale.
DES CAUSES TRES DIVERSES, DIFFICILES A HIERARCHISER
Trois grands types de causes, qui ne peuvent être hiérarchisées, peuvent expliquer des difficultés de recrutement :
l’inadéquation entre les compétences attendues par les recruteurs et celles disponibles, en raison d’un déficit (réel ou ressenti) de compétences des candidats. Si les recruteurs placent largement en tête cette problématique, une plus grande adaptation de l’offre de formation n’est nécessaire que pour certains types de métiers, notamment ceux pour lesquels il existe un lien fort entre l’emploi et la spécialité de formation ;
le déficit d’attractivité de certains métiers. Cette problématique est très significative sur certains métiers. Mais tous les métiers où l’on constate des difficultés de recrutement ne sont pas des métiers à faibles salaires ou conditions de travail difficiles ;
le manque de fluidité du marché du travail (en raison d’une segmentation selon les métiers ou le genre, d’une mobilité géographique insuffisante, etc.). De fortes variations de l’activité dans le temps ou certains aspects liés à la dimension géographique de l’emploi peuvent également aggraver les difficultés de recrutement.
Trois axes de propositions
Le Conseil avance des propositions autour de trois axes :
1) Améliorer la connaissance statistique des « emplois vacants », des offres durablement non pourvues et des difficultés de recrutement (par exemple, publication régulière par Pôle emploi des données sur les offres non pourvues) et favoriser l’appropriation et un meilleur usage de ces informations par les acteurs concernés (branches professionnelles, acteurs locaux, services publics de l’emploi, de l’éducation). Cela passe notamment par une meilleure coordination des travaux, une harmonisation accrue des méthodes, une meilleure coopération entre les acteurs.
2) Lutter de façon continue et durable contre les difficultés de recrutement.
a) Faire en sorte que les entreprises puissent recruter plus facilement des personnes ayant les compétences dont elles ont besoin.
Cela nécessite notamment d’avoir une offre de formation plus réactive et, de façon plus spécifique, de mobiliser certains outils de formation pour réduire les difficultés de recrutement.
b) Améliorer l’attractivité des emplois donnant lieu à des difficultés de recrutement, par une plus grande mobilisation des branches professionnelles (négociations sur les salaires et les conditions de travail, sensibilisation des entreprises de la branche, actions de communication sur l’image de certains métiers…).
c) Faire évoluer les pratiques de recrutement, en privilégiant une approche par les compétences, en diversifiant les profils.
d) Mobiliser davantage Pôle emploi, en identifiant les offres d’emplois qui, soit concernent des métiers connaissant des difficultés structurelles, soit ne sont pas pourvues ou n’ont fait l’objet d’aucune candidature au bout d’un certain laps de temps, et en traitant ces offres de manière spécifique.
3) Tant que ces politiques de lutte durable contre les difficultés de recrutement n’ont pas porté tous leurs fruits, engager régulièrement des actions plus ponctuelles pour résorber le stock d’emplois durablement non pourvus.
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Lundi 7 octobre, a été présenté le premier Livre Blanc traitant des spécificités de l’entrepreneuriat start-up en France. Il vise à mieux les comprendre pour mieux améliorer leur réussite.
Initié par le Club des Entrepreneurs*, ce projet, engagé début 2012, procède d’une démarche collaborative et ouverte de toutes les parties prenantes du monde de l’entrepreneuriat et synthétise les principales conditions de l’entrepreneuriat start-up.
Télécharger le livre blanc. Voir l'article entier...
Le ministre de l’éducation nationale, le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social et la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche ont présenté une communication relative au lien entre la formation initiale et l’emploi.
L’emploi des jeunes est une préoccupation constante du Président de la République et du Gouvernement, dont l’action a notamment pour objectif de repenser en profondeur les conditions de préparation de l’insertion professionnelle des jeunes dès la formation initiale.
Bien que la crise ait dégradé les conditions d’entrée sur le marché du travail pour tous les jeunes, l’obtention d’un diplôme demeure la protection la plus efficace contre le chômage. Le Gouvernement a engagé une politique volontariste pour démocratiser l’accès de tous à la formation, en fixant notamment les objectifs d’une qualification pour tous et de 50 % d’une classe d’âge diplômée de l’enseignement supérieur.
Le renforcement des liens entre la formation et l’emploi est un principe qui guide l’action du Gouvernement, comme le montrent la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République et la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche. La réforme à venir de l’apprentissage et de la formation professionnelle va dans le même sens.
Le nouveau service public de l’orientation est mis en place à compter de cette rentrée dans 8 régions pilotes. Il aidera chaque jeune à trouver sa voie en fonction de ses aspirations et de ses capacités. Chaque élève bénéficiera d’un parcours de découverte du monde économique et professionnel et le parcours d’orientation sera désormais organisé dans une continuité « de bac -3 à bac +3 », avec une attention particulière portée à la lutte contre le décrochage : les réseaux « Formation Qualification Emploi » (FoQualE) ont ainsi pour objectif le retour en formation de 20 000 jeunes dès 2013.
Le dialogue avec l’environnement socio-économique sera renforcé pour l’établissement de la carte des formations professionnelles initiales et la nouvelle procédure d’accréditation des diplômes. Ce dialogue s’organisera dans chaque région, mais aussi au niveau national au sein du Conseil national éducation économie et du comité SUP’EMPLOI.
Le Gouvernement veille à développer les expériences en milieu professionnel dans les parcours scolaires et étudiants, en misant sur la progression de l’alternance sous toutes ses formes et sur un développement et une meilleure utilisation des stages. La loi du 22 juillet 2013 prévoit de premières dispositions pour que les stages s’intègrent mieux aux cursus de formation et un texte législatif sera présenté au Parlement avant la fin de l’année pour mieux encadrer le recours aux stages.
Pour répondre à l’enjeu de la transition entre école et emploi à la sortie des études, un partenariat renforcé entre les établissements d’enseignement supérieur et le service public de l’emploi sera instauré, afin d’aider les étudiants à anticiper leur recherche d’emploi et de garantir qu’ils accèdent à une offre de services adaptée à leurs besoins.
Tremplin vers l’emploi, le droit à la qualification doit devenir une réalité pour tous les jeunes. Pour atteindre cet objectif, les travaux se poursuivront, notamment avec les partenaires sociaux, dans le cadre de la définition du futur compte personnel de formation et de la préparation de la prochaine grande conférence sociale de 2014.
Jean-Marc Ayrault s'est rendu au pôle scientifique et technologique du plateau de Saclay dans l'Essonne pour adresser un message de mobilisation et de confiance aux acteurs de ce projet déterminant pour la compétitivité du pays.
Le Premier ministre, accompagné de Philippe Martin, de Geneviève Fioraso et François Lamy, a posé la première pierre, avec Henri Proglio président directeur général d'EDF, du centre de développement et de recherche "EDF Lab". Sur le plateau de Saclay, il s'est rendu à Neurospin, un centre de neuro-imagerie par résonance magnétique nucléaire à très haut champ magnétique. Troisième temps, la visite de l'écoquartier Camille-Claudel à Palaiseau.
A l'occasion de cette visite, le Premier ministre a annoncé le déblocage de trois opérations parmi les plus importantes qui étaient en attente de finalisation des plans de financement : l'installation sur le plateau de l'Ecole centrale, d'Agro-Paris-Tech et de l'Institut Mines-Telecom. "Un effort exceptionnel qui se justifie par le caractère décisif de ces implantations pour la future université Paris-Saclay", a expliqué le Premier ministre qui a décidé d'orienter une part du Programme d'investissements d'avenir vers Saclay.
Le Premier ministre a aussi annoncé le lancement d'un nouvel Institut de recherche partenariale dans le domaine des énergies décarbonées, soutenu par le programme d'Investissements d'avenir à hauteur de 19 millions d'euros.
En matière de desserte du plateau, il a confirmé les engagements du Gouvernement pour le développement des lignes de transport dans le cadre du Grand Paris. Suite...
A travers le projet France Université Numérique, c'est l'université de demain qui se dessine et l'influence de la France et de la francophonie qui se jouent. Etape importante : la première plateforme nationale de cours de fac gratuits en ligne est désormais opérationnelle.
La révolution numérique est en marche. Elle est à la fois une chance et un défi pour une université en mouvement. Une chance, celle de repenser l’élaboration et la transmission des savoirs, de manière interactive, en mettant les étudiants d’aujourd’hui et de demain au cœur du projet pédagogique de l’enseignement supérieur. Un défi, celui de construire une université performante, innovante, moderne et ouverte sur le monde. Geneviève Fioraso
Les pré-inscriptions à France Université Numérique sont ouvertes : début des cours en janvier 2014. Pour toutes les informations, rendez-vous sur la nouvelle plateforme sur www.france-universite-numerique.fr
100% des étudiants disposeront en 2017 de cours numériques de qualité et innovants dans tous les cursus de formation initiale et continue.
Le numérique au service d’une université en... par fr-universite-numerique.
Geneviève Fioraso a présenté le 2 octobre l’agenda numérique pour l’enseignement supérieur pour les cinq années à venir : 18 actions, un projet emblématique pour la formation, France Université Numérique et le lancement de la première plateforme française de cours en ligne ou MOOCs.
Le Gouvernement a adopté le 28 février 2013 une feuille de route ambitieuse sur le numérique. La priorité fixée par le président de la République concerne la jeunesse, l’école et l’université.
L’objectif du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est de mettre le numérique au cœur de son projet. La loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche a donné une impulsion décisive, en inscrivant le numérique comme levier d’une université en mouvement, avec un double objectif : l’élévation du niveau de connaissances et de qualification en formation initiale et continue et la réussite des étudiants. La loi a aussi prévu la désignation d’un vice-président en charge du numérique dans chaque regroupement d'établissements.
18 actions pour mettre le numérique au service de la réussite et de l’insertion des étudiants
L’agenda numérique de l’enseignement supérieur décline 18 actions pour :
- faire du numérique une chance pour les étudiants et tous les publics désireux de se former ;
- soutenir les enseignants et les équipes pédagogiques dans la rénovation pédagogique induite par le numérique ;
- construire des campus d’@venir et accompagner les établissements dans leur transformation avec et par le numérique ;
- renforcer le rayonnement de l’enseignement supérieur français à l’international.
Pour accompagner cette révolution numérique, des moyens spécifiques ont été mobilisés
- 10 % des dotations de postes attribuées par le ministère, soit 500 emplois sur le quinquennat.
- 12 millions d’euros, dégagés sur l’actuel programme d’investissements d’avenir, mobilisables par vagues successives, dans une logique d’appels à projets pour amorcer la création de cours et de cursus numériques de haute qualité.
- une convention MESR/Caisse des dépôts et consignations sur les campus d’@venir avec un volet dédié au développement du numérique.
Lire la communication du Conseil des ministres du 2 octobre 2013.
Maîtrisé, l’essor du numérique sera un facteur de démocratisation de l’enseignement supérieur et de réussite des étudiants. Geneviève Fioraso
Les "MOOCs" , qu'est-ce que c'est ?
Apparus en 2008 et en plein essor, les MOOCs (Massive Open Online Courses) sont des cours universitaires en ligne ouverts à tous et gratuits. On compte déjà dans le monde 4 à 5 millions d'inscrits. Le développement de ces cours en ligne va redéfinir la carte du monde de l'enseignement supérieur dans les 10 prochaines années. La France a un rôle crucial à y jouer. "Mon souhait est de faire de la France l'un des pionniers de cette troisième révolution dont le cours est irréversible", a expliqué Geneviève Fioraso.
Selon un sondage commandé par le ministère, pour l'instant seuls 5 % des étudiants et 18 % des enseignants français disent savoir exactement ce qu'est un Mooc. Sur la nouvelle plateforme nationale, 22 Moocs sont déjà accessibles et disponibles aux inscriptions. Conçus par une dizaine d'établissements comme l'Ecole Polytechnique, l'Ecole centrale Paris, Bordeaux 3, Montpellier 2 ou encore Paris X Nanterre, ils délivrent des cours de diverses disciplines (mathématiques, histoire, philosophie, biologie...).
"La diffusion de cours en ligne, en français, demeure aussi une expression forte de la politique du Gouvernement en faveur de la francophonie", ajoute la ministre.
Par Lydie Chaintreuil, Thomas Couppié, Dominique Epiphane, Emmanuel Sulzer. Evade - Entrée dans la vie active et discriminations à l'embauche. Net.Doc, n° 114, 2013, 159 p.
Le projet Evade, mené en 2011, cherche à mesurer les discriminations potentiellement rencontrées par les jeunes au moment de leur entrée sur le marché du travail. La population choisie est celle des élèves préparant un brevet de technicien supérieur (BTS). La méthodologie articule approche quantitative (testing sur CV anonymes) et approche qualitative (entretiens semi-directifs). Le postulat de départ des auteurs est que si le testing permet effectivement une objectivation des discriminations à l’embauche, les pratiques de recrutement des employeurs, d’une part, et les pratiques de recherche d'emploi des jeunes sortants de BTS, d’autre part, s’inscrivent dans un processus complexe où un certain nombre de dimensions, exogènes au curriculum vitae, peuvent participer d’un véritable tri social.
A lire également
" Les hommes sont plus fonceurs mais les femmes mieux organisées " : quand les recruteur-e-s parlent du sexe des candidat-e-s, L. Chaintreuil et D. Epiphane, Bref n°315, octobre 2013
Télécharger la publication.
Par Lydie Chaintreuil et Dominique Epiphane. "Les hommes sont plus fonceurs mais les femmes mieux organisées" : quand les recruteur-e-s parlent du sexe des candidat-e-s. Bref , n° 315 , 2013 , 4 p.
Les discriminations à l'embauche sont punies par la loi. Pourtant, lors d'un recrutement, le critère du sexe est rarement neutre. Le supposé manque de disponibilité des femmes n'est pas seul en cause. Tout un ensemble de traits de personnalité encore assignés « naturellement » aux hommes et aux femmes peut venir biaiser la sélection. Les propos de recruteurs, des deux sexes, montrent que les stéréotypes ont la vie dure...
Télécharger la publication.
Le réseau EFE, animé par des chercheurs en Economie, Sociologie, Psychologie sociale et Sciences de l'éducation de 5 laboratoires toulousains organise son troisième séminaire de recherche.
Tout en restant centré sur la question de/des évaluation(s), il s’agit cette année d'approfondir la thématique de la professionnalisation, dans toutes les acceptions du terme.
Le séminaire est organisé sur deux demi-journées (24 octobre après midi et 25 octobre matin). Il mêle des conférences de chercheurs invités et des contributions reçues à la suite de notre appel à communications.
Comme les années précédentes, l'objectif du séminaire est d’échanger sur les différents aspects que sont les valeurs de l’évaluation, ses enjeux et enfin la normativité qu’elle produit en termes de gouvernance, de certification et de sélection des étudiants.
Pour ce faire, chacune des conférences et communications sera suivie d'une discussion.
L'accès au séminaire est libre mais les places étant limitées, il est demandé de s'inscrire en envoyant, nom, prénom, statut et organisme d’appartenance à l’adresse : beduwe@ut-capitole.fr avant le 15 octobre 2013.
Lieu : Université Toulouse 2-Le Mirail,Maison de la Recherche, salle D29
Métro Mirail-Université (ligne A)
5 & 6 novembre 2013 Auditorium de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) - Paris 2è
Colloque « Regards croisés sur la qualité des liens Formation-Recherche »
Formation et recherche sont les deux piliers indissociables de l’université, aux côtés de la valorisation : Quels liens les unissent ? Comment évaluer la qualité de ces liens et son impact sur le rapprochement des espaces européens de l’enseignement supérieur et de la recherche ?
Telles sont les questions qui seront posées durant le colloque « Regards croisés sur la qualité des liens Formation-Recherche », les 5 et 6 novembre 2013, à Paris. L'AERES souhaite mettre en perspective ces liens influant sur l’innovation et sur l’ingénierie et la professionnalisation des formations.
Aux côtés d’intervenants du monde de la recherche et de l’enseignement supérieur et d’institutions européennes et internationales, les participants seront invités à partager et confronter leurs points de vue.
CONTACT : Service communication - Tél. : 01 55 55 63 84 - communication@aeres-evaluation.fr.
> Programme prévisionnel
> Formulaire d'inscription
> Informations pratiques
Didier Houssin, président de l’AERES, s’est rendu à Luanda en Angola, les 1er et 2 octobre 2013. Cette mission s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de développement de l’enseignement supérieur angolais pour lequel l’AERES a été sollicitée afin de partager son expertise dans le domaine de l’évaluation. Au cours de la mission, Didier Houssin a rencontré l’équipe de l’Institut national pour l’évaluation, l’accréditation et la reconnaissance des études de l’enseignement supérieur (INAAREES), créé récemment, et s’est entretenu avec le ministre de l’enseignement supérieur et l’équipe de l’Ambassade de France. A cette occasion, Didier Houssin a donné une conférence sur « les défis de l’évaluation dans l’enseignement supérieur et la recherche » en s’appuyant sur l’expérience française de l’AERES.