Arifor Magazine
Magazine d’information sur la formation et l’orientation en Champagne-Ardenne, avec deux objectifs : Informer et valoriser les professionnels, leurs compétences et leurs initiatives
Fédérer autour de thèmes forts : orientation, formation, emploi, métiers
Gratuit - sur simple demande auprès de l’ARIFOR. Au sommaire de n°37. Télécharger Arifor Magazine n°37.
Accords séniors où en sommes-nous ?
L’enquête menée par la Copire* en 2013 avait pour objectif de vérifier l’application des accords seniors en entreprise, d’en ressortir les bonnes pratiques notamment avec les contrats de génération, mais également de connaître les freins qui auraient pu contraindre les directions des Ressources Humaines à ne pas pouvoir respecter les actions qui étaient prévues.
L’étude de la COPIRE est téléchargeable sur www.copirechampagneardenne.wordpress.com
* COPIRE : Commission Paritaire Interprofessionnelle Régionale de l’Emploi, composée des organisations syndicales salariées et d’employeurs représentatives au plan national : Medef, UPA, CFDT, CFE CGC, CFTC, CGC, FO, CGPME.
Méthode
Après avoir identifié les entreprises auprès de la Direccte, un questionnaire a été établi. Sur les 424 entreprises, 50 ont répondu et 23 ont été rencontrées, selon l’échantillon suivant :
• 1 entreprise de moins de 50 salariés (F-H)
• 7 entreprises entre 50 et 100 salariés (F-H)
• 6 entreprises entre 100 et 250 salariés (F-H)
• 4 entreprises entre 250 et 500 salariés (F-H)
• 5 entreprises de plus de 500 salariés (F-H)
Résultats
Il ressort de cette enquête qu’une partie importante des accords et plans d’action seniors ont été conclus pour répondre à l’obligation légale mais sans implication véritable des entreprises pour faire aboutir les objectifs affichés. De bonnes pratiques ont certes été repérées mais ne concernent qu’une minorité d’entreprises.
Quelques exemples de bones pratiques repérées
* Sur le recrutement des salariés âgés et le maintien dans l’emploi des séniors
- recrutement par simulation avec Pôle emploi
- à compétences égales, privilégier le salarié de plus de 50 ans
- mise en place de cv anonyme.
* Aménagement des fins de carrière et transition entre activité et retraite
- faire des bilans retraite aux salariés de plus de 55 ans
- mettre en place des compensations financières pour les salariés passant à temps partiel pendant la 1ère année.
* Transmission des savoirs et des compétences et développement du tutorat
- privilégier les salariés de plus de 50 ans pour être tuteurs
- versement d’une prime d’exercice à la fonction tutorale
- attribuer des jours de congés payés au tuteur en amont afin qu’il puisse préparer sa mission.
* Amélioration des conditions de travail et prévention des situations de pénibilité :
- aménager des horaires pour les salariés de plus de 50 ans
- éviter les heures de nuit s’ils le désirent
- attribuer des temps de pause plus conséquents au séniors
- former en gestes et postures
- investir sur les postes de travail
- contrôle médical renforcé passé 50 ans.
Conclusion
La Copire conclut qu’au moment où des négociations s’engagent en vue de la mise en place des contrats de génération, il semble important de ne pas laisser se renouveler cette situation, afin de sortir d’une logique d’obligation pour aller vers une logique d’engagement. Le contexte sera certes différent, puisque les entreprises de moins de 300 salariés n’auront l’obligation d’engager de négociations à ce sujet que si elles souhaitent elles-mêmes mettre en place ces contrats.
On peut donc penser qu’elles seront plus motivées pour leur donner un contenu réel. Le développement du tutorat est un domaine qui a plutôt été relégué au second plan dans les accords et plans d’action étudiés. Il faudra bien entendu que les accords sur les contrats de génération lui donnent une place beaucoup plus importante.
Le crowdfunding dans la Recherche et l’Enseignement Supérieur – Matinale IFFRES 30 octobre 2013
Madame, Monsieur, Chers amis,
Nous avons le plaisir de vous convier à la Matinale IFFRES du 30 octobre à Paris :
"Le crowdfunding dans la Recherche et l’Enseignement Supérieur"
Parmi nos invités, nous accueillerons Marianne IIZUKA, fondatrice de Edubanque.com, qui vient de publier un ouvrage que nous vous conseillons : “Le crowdfunding : les rouages du financement participatif”.
Nous vous attendons toujours aussi nombreux pour échanger et débattre avec vous.
Notez aussi que cette Matinale sera suivie à 11H15 par une réunion de présentation des modalités d’inscription à la plateforme DaVinciCrowd pour les porteurs de projets.
Bien cordialement,
Max Anghilante, Président IFFRES
30 octobre 2013 à Paris de 9H00 à 11H00
Le crowdfunding dans la Recherche et l’Enseignement Supérieur
Le « crowdfunding », littéralement « le financement par la foule, par le public », ou financement participatif, est l’une des formes les plus récentes du fundraising, devenant un véritable phénomène participatif en France.
Utilisant l’outil Internet et la puissance des réseaux sociaux, le concept du crowdfunding est vieux comme les premières campagnes de collecte de fonds : faire en sorte qu’une multitude de petits dons constitueun montant important rendant possible un projet.
On dénombre à ce jour environ 450 plateformes de crowdfunding à travers le monde. Les montants collectés sont passés de 1, 5 milliards en 2011 à 2,7 milliards en 2012….Il s’agit pour majorité de philanthropie (mécénat). On prévoit que ce chiffre atteigne 4.3 milliards en 2013, en partie cependant en raison du « Our Business Startup Act » américain qui va insuffler une nouvelle énergie à la prise participation en startups aux Etats-Unis.
En France, depuis 2009, 55 millions d’euros ont été collectés pour environ 17.000 projets.
Chaque année les sommes collectées augmentent.
Des plateformes de toute nature apparaissent.
Les acteurs et professionnels du crowdfunding s’organisent.
L’Etat s’y intéresse, des assouplissements réglementaires sont envisagés.
La BPI lance une méga plateforme ambitionnant de référencer toutes les plateformes et leurs projets.
Cette forte tendance est d’autant plus bienvenuequ’aujourd’hui les ressources publiques de l’enseignement supérieur et de la recherche s’étiolent et que les subventions publiques aux associations sont amputées.
Pour nos universités, grandes écoles, laboratoires de recherche, centres hospitaliers, fondations et associations de recherche et de l’enseignement supérieur qui sont particulièrement touchés, il est impératif d’inscrire le crowdfunding dans la stratégie de développement de leurs ressources.
Car c’est la générosité de chacun d’entre nous qui désormais s’installe sur le Web.
Lieu : Maison du Poumon – 66, bd Saint-Michel à Paris – RER Luxembourg
Programme :
8H30 – 9H00 Accueil et café-croissant
9H00 – 11H00 Intervention des participants et échanges avec la salle
11H00 – 11H30 Café rencontres
Avec la participation de :
- Pierre Janicot (Dirigeant-fondateur de la société ZeGive)
- Marianne IIZUKA Associée fondateur de Ahès Consulting et Edubanque.com | Auteur du livre “Le crowdfunding : les rouages du financement participatif”
- Le représentant d’une fondation ou d’un établissement de l’Enseignement Supérieur
- Max Anghilante pour un focus sur la plateforme de crowdfunding DaVinciCrowd 100% Recherche & Enseignement Supérieur
Vers un développement de nouvelles universités de technologie en France
Les universités de technologie de Compiègne, Troyes et Belfort-Montbéliard envisagent d'ouvrir leur réseau à de nouveaux établissements technologiques. Quant à la possibilité d'une fusion entre les trois écoles d'ingénieurs publiques, l'idée est désormais totalement rejetée.
Les universités de technologie développent leur nombre petit à petit. Il existe actuellement trois écoles d'ingénieurs publiques de ce type en France, avec les universités de technologie de Troyes (UTT), de Belfort-Montbéliard (UTBM) et de Compiègne (UTC). Ce trio, réuni en réseau au sein d'une association commune baptisée "Groupe UT", a notamment donné naissance à une quatrième université de technologie en Chine, avec l'Université de technologie sino-européenne de Shanghai (UTseuS) en 2005. Mais désormais, les trois établissements veulent aller plus loin. Suite de l'article...
Livre blanc sur la réforme de l'apprentissage
19 organisations professionnelles publient un Livre Blanc pour défendre la coopération écoles-entreprises.
Ce Livre Blanc affirme que la réforme de la taxe d’apprentissage annoncée les privera de moyens pour promouvoir l’enseignement professionnel. Ils alertent sur les conséquences d’une éventuelle remise en cause des moyens financiers qui leur sont aujourd’hui affectés.
Les organisations professionnelles préconisent de renforcer le lien entre les OCTA et les Services publics de l’orientation (SPO) mis en place par les conseils régionaux dans le cadre de la nouvelle étape de la décentralisation et ceux de l’emploi et de la formation, au service de l’insertion des jeunes.
Consulter le Livre Blanc et le communiqué de presse.
Accords séniors où en sommes-nous ?
GPEC Territoriale entre développement économique, qualité de vie et compétences d’aujourd’hui et de demain
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GPEC Territoriale entre développement économique, qualité de vie et compétences d’aujourd’hui et de demain
GPECT : Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Territoriale
Arifor mag aborde dans ce dossier les objectifs et enjeux de la GPEC Territoriale, née juridiquement en 2008. Ce dossier fait le point sur les démarches entreprises sur les territoires de la région et souligne l’importance du partenariat à travers les interviews. Il sera utile dans les prochaines années de revenir sur l’avancée de ces projets territoriaux.
Aujourd’hui, les territoires sont bousculés à plusieurs niveaux. Certains sont confrontés à une désertification, à une perte d’attractivité et d’autres connaissent une forte croissance économique. A cela s’ajoutent des tendances liées à l’environnement (coût de l’énergie, transport, logement) et des contraintes de développement économique. C’est pourquoi aujourd’hui plus qu’hier, les territoires ont besoin de diagnostic partagé et d’analyses pour mieux préparer demain. C’est à ce niveau que la GPECT fait son entrée : entre développement économique, qualité de vie, compétences d’aujourd’hui et de demain.
De quoi parle -t-on ?
La GPEC Territoriale est un outil d’anticipation en réponse aux mutations économiques. S’appuyant sur un large partenariat local, elle contribue à renforcer ou maintenir l’attractivité des territoires à travers la valorisation des ressources existantes, leur correspondance avec les besoins territoriaux et leur adaptation aux évolutions.
La circulaire DGEFP du 29/06/10 définit la GPECT (http://circulaire.legifrance. gouv.fr). En région, dès septembre 2010 en associant étroitement la Région, la DIRECTE a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour soutenir les dynamiques de GPEC Territoriales, définir le cadre d’intervention et de coordination et permettre aux acteurs locaux de conforter leurs initiatives.
Simplifions cette définition
La GPECT permet de répondre aux questions de ressources humaines et aux conditions de qualité de vie à la fois :
- pour les entreprises « Je n’arrive pas à recruter » « Mon personnel vieillit » « Je souhaiterai me positionner sur un nouveau marché, comment trouver les compétences ? »
- pour les salariés « J’aimerais me reconvertir » « Je ne sais pas comment me déplacer » « Mon entreprise licencie, vais-je pouvoir rester dans ma ville ? »
- pour les élus locaux « Je perds des habitants » « Les jeunes ne souhaitent pas rester au pays faute d’ignorance et de connaissance des nouvelles opportunités »
Suite dans Arifor Magazine n°37.
Gérer les talents et compétences d’aujourd’hui et de demain
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Gérer les talents et compétences d’aujourd’hui et de demain
Edito
Depuis quelques années, nous assistons à la prise de conscience généralisée que les créations d’emplois espérées pour demain demanderont d’autres compétences que celles dont disposent aujourd’hui les personnes en recherche d’emploi ou la plupart des jeunes sortis du système éducatif. Pour autant de nombreuses offres d’emplois restent non pourvues.
Face à ce paradoxe, ARIFOR MAG a souhaité aborder 2 thèmes d’actualité qui diffèrent dans leur temporalité :
- Les compétences de demain à travers un dossier consacré à la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Territoriale (GPECT) qui dévoile des initiatives partenariales nombreuses, le plus souvent encore à l’état d’expérimentation.
- Les métiers qui recrutent aujourd’hui en région et les opportunités offertes aux jeunes sans qualification à travers les emplois d’avenir récemment créés, ou l’E2C Champagne-Ardenne qui a fêté en 2012 ses 10 ans.
Le défi est considérable pour les acteurs de la formation et les entreprises : il faut former aux métiers de demain, mais il faut aussi continuer à apprendre et à s’adapter sur le court terme. Le taux d’activité des séniors témoigne aussi de la difficulté, en France, à les maintenir dans l’emploi.
Une chose est certaine : le monde du travail va continuer à se transformer et de plus en plus rapidement !
Je souhaite à tous nos lecteurs de bonnes vacances estivales.
Marie Noël d’Hooge, Conseillère régionale, Présidente du GIP ARIFOR.
Expérimentation SPRFP, c'est parti !
Depuis plusieurs mois, la Région Basse-Normandie s’attache à la mise en place d’une expérimentation dans le cadre du Service public régional de formation permanente (SPRFP).
Vendredi 13 septembre dernier, la Direction de l’emploi et de la formation professionnelle (DEFP) a lancé simultanément sur trois territoires expérimentaux les Commissions locales de suivi (Alençon, Caen, Coutances).
Cette déclinaison opérationnelle et partenariale du SPRFP en direction des publics les moins qualifiés permet de renforcer les modalités d’accueil, de diagnostic et de suivi visant à proposer à 216 Bas-Normands, une action réussite vers la qualification professionnelle pour faciliter le retour à l’emploi. Cela répond à un objectif majeur du CPRDFP 2011-2014 et préfigure l’opportunité, sous réserve d’évaluation de l’expérimentation, de mettre en place un Service d'intérêt économique général (SIEG) au 1er janvier 2015. Les partenaires ont répondu présents et leur implication témoigne de la cohérence de cette expérience en réponse aux besoins des territoires.
Conférence régionale pour l'emploi, les acteurs au rendez-vous
Près de 250 acteurs de l'emploi et de la formation étaient présents lors de la conférence régionale pour l'emploi qui s'est tenue ce jeudi 3 octobre dans les locaux de la Maison des Entreprises et des Territoires (CCI de Caen). Organisée à l'initiative de la Préfecture de région, de la Région Basse-Normandie et de Pôle emploi, avec le soutien du FSE, cette rencontre a permis, en présence des partenaires sociaux et de nombreux représentants du monde de l'emploi et de la formation, de présenter la déclinaison régionale du plan gouvernemental de mobilisation pour l'emploi. Cette déclinaison, baptisée "Plan 700", a pour objectif de faciliter, par la mise en place d'une offre de formation adaptée, l'accès des demandeurs d'emploi à 700 offres d'emploi sur lesquelles les entreprises régionales peinent à recruter.
Cette conférence a été également l'occasion de présenter la démarche originale bas-normande de l'animation territoriale et de la reconduire à travers la signature d'une nouvelle charte qui a pour ambition de répondre aux besoins de l'économie, de l'emploi et de la formation au plus près des demandeurs d'emploi, des entreprises et des territoires.
Evaluation partenariale de la politique de formation professionnelle des demandeurs d'emploi
Ce rapport propose un diagnostic de la situation autour de quatre questions structurant le parcours de formation des demandeurs d'emploi, ses finalités, ses modes opératoires et son mode de gouvernance : A quoi sert la formation ? Les parcours d'accès à la formation : comment les fluidifier ? Financement et compétences : comment simplifier le paysage institutionnel et les dispositifs associés ? Les organismes de formation : comment améliorer la qualité et favoriser les entrées-sorties permanentes ? Pour améliorer et accroître la formation des demandeurs d'emploi, les auteurs présentent 30 propositions formant un ensemble cohérent autour des quatre thèmes transversaux : introduire davantage de souplesse pour mieux répondre aux besoins des demandeurs d'emploi ; améliorer la qualité du service tout au long du parcours du demandeur d'emploi ; apporter les simplifications nécessaires à la lisibilité des démarches et des dispositifs ; responsabiliser chaque acteur et redéfinir la gouvernance globale.
Rapport de l'IGAS, Paulo GEMELGO, Anousheh KARVAR, Bruno VINCENT, Adrien BREGER - septembre 2013
Pour consulter le rapport (360 p. - pdf) :
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/134000631/0000.pdf