Mystery of the Missing Women in Science
By Natalie Angier. Peter Ostrander, the tireless coordinator and cheerleader for a renowned science and mathematics magnet program at Montgomery Blair High School in Silver Spring, Md., was not satisfied. Over the past few years, the pool of applicants had included nearly as many girls as boys, and the acceptance rate — based largely on test scores and grades — had followed suit. More...
Gone for Good? Partis pour de bon? Les expatriés de l’enseignement supérieur français aux Etats-Unis
Ioanna Kohler, ETUDE - novembre 2010. Télécharger cette publication.
Le système universitaire des Etats-unis a la réputation d’être le meilleur du monde. Pour les chercheurs qui ont rejoint les établissements américains d’excellence – jeunes doctorants, post-doctorants talentueux, professeurs confirmés –, les réformes engagées depuis plusieurs années par la France sont-elles suffisamment attractives pour qu’ils reviennent dans l’Hexagone, pour qu’ils contribuent à l’effort national de compétitivité de notre enseignement supérieur ?
Qui sont ces expatriés du savoir ? Comment perçoivent-ils l’université française ? Pourquoi ont-ils quitté notre pays ? Surtout, sont-ils partis définitivement ?
Cette Etude s’efforce de répondre à ces questions. Fondée sur de nombreux témoignages et sur des sources inédites, elle livre des renseignements précis sur l’ampleur de la diaspora académique française aux Etats-unis. Elle formule 12 propositions pour entretenir la dynamique de réforme de nos universités, afin de leur communiquer la stature mondiale qui devrait être la leur.
PROPOSITIONS
I. Recenser la communauté des universitaires et des chercheurs français expatriés et celle des chercheurs étrangers formés en France
1. Identifier les enseignants-chercheurs français dans les principaux pays accueillant une immigration scientifique de haut niveau (États-Unis, Canada, Allemagne, Grande- Bretagne, Suisse, Japon).
2. Identifier les chercheurs étrangers formés en France et mieux suivre leurs parcours.
3. Produire des statistiques annuelles sur la mobilité scientifique entrante et sortante.
II. Démarcher activement la communauté scientifique française (ou formée en France) travaillant à l’étranger
4. Mener une campagne de communication offensive sur les offres d’emplois et les initiatives dont les chercheurs peuvent bénéficier.
5. Insuffler une dimension réellement internationale au recrutement académique.
III. Créer un cadre favorable au retour ou à l’installation en France
6. Faciliter un recrutement « sur mesure » pour les professeurs et les chercheurs les plus talentueux.
7. Développer les services d’accueil et d’accompagnement.
IV. Lever les obstacles au retour
8. Renforcer la valorisation du doctorat et mieux reconnaître dans le système français le PH.D., en sciences humaines et sociales plus particulièrement.
9. Valoriser l’expérience acquise au cours de l’expatriation pour l’avancement de carrière et le cumul des points de retraite.
V. Promouvoir la mobilité transatlantique réciproque
10. Tirer parti de l’élite scientifique et intellectuelle expatriée. Activer le réseau dormant à l’étranger pour multiplier les échanges scientifiques entre la France, les États-Unis, et le reste du monde.
11. Promouvoir la diffusion des connaissances et la compétitivité des chercheurs en faisant tomber les barrières linguistiques.
12. Encourager les joint-ventures entre établissements scientifiques ou universitaires en France et aux États-Unis. Propositions 13 à 15: trois mesures complémentaires.